Gyelwa Longchenpa disait (dans le Samten Ngelso) que ceux qui s'attachent à la non-conception sont des sots.klesha a écrit :Ah dharma ! Excuse-moi de ne t'avoir pas répondu plus tôt, j'étais un peu occupé.
Bon, je constate que ma petite mise au point t'a profondément vexé, au point de sombrer dans la vulgarité. Pas grave, ya longtemps que je ne joue plus à qui a la plus grosse !
Pour reprendre : tu ne connais strictement rien au dzogchen. Ce n'est pas la voie que tu suis et comme elle repose sur la pratique et non sur l'exercice de l'intellect, il t'est impossible de la saisir.
Ceci dit, ça n'a rien de péjoratif. Chacun a le choix parmi les 84 000 voies mais ce serait ridicule de la ramener doctement sur chacune d'elle. Il ne s'agit pas de parler savamment mais d'expérience.
Pratique un tout petit peu et ton esprit se calmera
Diras-tu que Longchenpa n'y connaissait rien au Dzogchen ?
En fait, nous donnons maintenant des cours de dialectique à Shedrub Ling, et sommes agréablement surpris par l'intérêt que la logique et la dialectique suscitent. Il en faut pour tous les goût et libre aux gens qui pratiquent le Dzogchen d'une certaine façon (erronée en l'occurrence, d'après ce que nombre de Maîtres dzogchens comme Sa Sainteté disent) de fuir la conception.klesha a écrit :En lisant ta réponse Jules, je me suis d.abord dit : laisse tomber...
Mais finalement, non. C'est affligeant et ça montre où vous en êtes sur ce forum... Ce que tu cites est un koan bien connu mais parler de logique au sujet d'un koan, on ne me l'avait jamais faite celle-là. Les zenistes, les vrais doivent avoir les cheveux qui se hérissent sur la tête ! C'est trop fort ba11
Ma première intervention sur ce forum, virulente, vous disait que vous ne comprenez même pas le sens du refuge : je confirme. Certaines personnes, sincèrement intéressées par le bouddhisme lisent probablement votre forum et acquièrent donc des connaissances erronées. La base est fausse, bancale donc leur référent, leur refuge ne peut pas produire de fruits. Revenez à des choses simples, arrêtez de jouer aux logisticiens à deux sous.
Si vous avez de l'ouverture d'esprit, comme cigigi, que vous êtes pétris de logique comme dharma, vous devriez afficher mes messages en accueil du forum pour prévenir les lecteurs de s'enfuir !
Si nous trouvons dans les écrits bouddhistes tant de discussions sur l’épistémologie ou sur la façon de définir ce qu’est une cognition valide, c’est parce que tous nos problèmes, notre souffrance et notre confusion découlent d’une façon erronée de percevoir les choses.
Cela explique pourquoi il est tellement important pour un pratiquant de déterminer si un événement cognitif est une idée fausse ou une véritable connaissance. Car c’est seulement en développant une vue pénétrante qui voit à travers l’illusion que nous pouvons arriver à la libération.
Sa Sainteté le Dalaï Lama dans Dzogchen, l’essence du cœur de la Grande Perfection (The Tertön Sogyal Trust, 2000 ; pp. 136-137).
Finalement, le vrai dzogchenpa est comme un cochon qui ne fait aucune différence et mange tout ce qu'il trouve: il n'a que faire de la présence ou de l'absence des conceptions et ça peut rejoindre ce que dit Jules.