chercheur a écrit : ↑
mar. 20 juin 2017 11:28
D'après mon expérience, quand on fait zazen on est attentif à notre corps, surtout au début. L'obsession du début c'est la posture, et cela ne demande pas à se concentrer sur un seul endroit, mais partout : le corps en entier, puis l'esprit par rapport à nos pensées. Quand vient la douleur, c'est un autre travail qui se fait : comment lâcher, comment ne pas réagir...
Bé.... Ça, c'est trois des quatre étapes de l'établissement de l'attention décrit dans le satipathana sutta : être attentif au corps, être attentif aux perceptions, être attentif aux formations mentales...
Donc, trois étapes de vipassana.
C'est pour ça que j'en ai fais mention... Après il ne faut pas noter, ni scanner le corps.
Mais vu qu'il y a concentration sur un point du mur, on peut aussi plonger dans samatha assez facilement
Je n'ai jamais fixé le point du mur, ni focaliser sur ce point, mais plutôt posé le regard devant moi sur le mur mais pas fixé.
Mais qui prend vraiment au premier degré le "simplement s'asseoir" ?
Qui le considère comme autre chose qu'une simple incitation au lacher-prise, à la détente, à l'abandon des préoccupations ?
Incitation à ne pas penser aussi. S'asseoir est une action. Dans ce cas précis une action sans intention, désintéressée, et sans construction. Ne pas poursuivre de but, ne pas se dire tiens je veux être un bon athlète méditant qui veut expérimenter des niveaux de consciences subtiles. Mais bien plutôt s'effacer, se "laisser pratiquer" par cet assise silencieuse.
Derrière le "simplement s'asseoir", n'y a t'il pas samatha et vipassana, unis dans un seul élan ?
Vu comme ça, je dirai que oui