Y a-t-il encore des arahants de nos jours ?
je ne sais pas faire la différence entre les 4 stades d'éveils mais pour le 1er (l'entrée dans le courant) je suis sur que oui
pour les arahants j'en suis intimement convaincu mais je n'aurai personne à nommer
pour les arahants j'en suis intimement convaincu mais je n'aurai personne à nommer
oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
Il me semble qu’en douter, ce serait douter du Dharma ; bien sûr dans le sens de ce terme rappelant la notion d'enseignements, mais surtout dans celui d’Essence ou de Vérité.
Quelque part, il me semble que le chercheur qui s’investit dans la pratique dans le but de se libérer, fait déjà l’expérience de cette Essence, puisque d’une certaine façon, on peut dire qu'elle se dévoile déjà dans cette force qui le dépasse et qui le conduit à pratiquer avec zèle.
Je pense qu’une telle personne doit intuitivement savoir en somme, que cette force n’est pas en soi différente de celle qui inspira de toute époque et quelque soient les conditions, les sages qu’il vise à égaler.
En effet, si cette essence produisant cette puissante volonté de pratiquer dépendait des époques ou des conditions, il me semble d’une part que ce zèle lui-même en serait déjà altéré et d’autre part, que ce que les sages seraient parvenus à découvrir, ne serait pas quelque chose de fondamental et propre à notre condition humaine.
Or, d'une certaine façon, ce n'est pas telle ou telle personne qui pratique , mais bien l'humain qui part à la découverte de son humanité ou en d'autres termes, de sa véritable nature.
Quelque part, il me semble que le chercheur qui s’investit dans la pratique dans le but de se libérer, fait déjà l’expérience de cette Essence, puisque d’une certaine façon, on peut dire qu'elle se dévoile déjà dans cette force qui le dépasse et qui le conduit à pratiquer avec zèle.
Je pense qu’une telle personne doit intuitivement savoir en somme, que cette force n’est pas en soi différente de celle qui inspira de toute époque et quelque soient les conditions, les sages qu’il vise à égaler.
En effet, si cette essence produisant cette puissante volonté de pratiquer dépendait des époques ou des conditions, il me semble d’une part que ce zèle lui-même en serait déjà altéré et d’autre part, que ce que les sages seraient parvenus à découvrir, ne serait pas quelque chose de fondamental et propre à notre condition humaine.
Or, d'une certaine façon, ce n'est pas telle ou telle personne qui pratique , mais bien l'humain qui part à la découverte de son humanité ou en d'autres termes, de sa véritable nature.
jules a dit:
yves a dit :
Oui je comprends, et je crois qu'en arrière-fond il y a un peu de ça. Et puis je me pose la question aussi au sujet de ce monde moderne, avec la télé, les ordis, internet, le bruit, la pollution, etc..Il me semble qu’en douter, ce serait douter du Dharma ;
yves a dit :
Moi non plus au fait je crois que c'est par rapport aux 10 entraves, l'arahant est censé les avoir toutes surmontées. Ta réponse me fait relativiser.je ne sais pas faire la différence entre les 4 stades d'éveils mais pour le 1er (l'entrée dans le courant) je suis sur que oui
Oui effectivement, et quand on lit cette histoire de ce disciple qui s'était coupé un bras, rien que pour se faire accepté par un maître... C'est probablement plus des choses qu'on ferait aujourd'hui et ça montre bien le niveau d'implication qui était celui des anciens.Chercheur : Oui je comprends, et je crois qu'en arrière-fond il y a un peu de ça. Et puis je me pose la question aussi au sujet de ce monde moderne, avec la télé, les ordis, internet, le bruit, la pollution, etc..
Je ne suis pas tout à fait d'accord, dans le titre il n'y a pas la motivation qui pousse à poser cette question. Quelle est la question derrière la question ? Quelle est la racine qui est à l'origine de la question ?
Je ne suis pas sûre que l'on puisse répondre dans un sens ou dans l'autre à la question mais par contre peut être peut-on répondre à la question derrière la question.
Wikipédia (toujours pour savoir de quoi l'on parle - très important ça)
Dans le bouddhisme theravâda, l'arahant désigne le dernier échelon de la sagesse. Celui qui y est parvenu est un arhat.
En sanskrit : le méritant.
En chinois : "celui qui a vaincu l'ennemi" ( la colère, la cupidité, les illusions, l'ignorance).
Dans les anciens textes indiens et dans le bouddhisme theravâda, l'état d'arhat est le but de la pratique bouddhique : l'atteinte du nirvāṇa, ce qui signifie l'élimination des afflictions et des Dix Entraves, la fin des renaissances dans le monde de la souffrance saṃsāra et l'accession à l'état « où il ne reste rien à apprendre ».
@chercheur : en tout cas, je suis intéressé par des noms, si vous connaissez des maitres bouddhistes ayant atteint un haut degré de réalisation je suis preneur
Est-il possible, à notre stade à nous de compréhension, de perception, d'être capable de reconnaître un arahant pour ce qu'il est même si nous en avons un sous les yeux ?
A une époque je me suis dis que cela se "sentait" forcément. Maintenant... je n'en suis plus si sûre. Est ce qu'un tel être se manifeste de manière si évidente que cela ? Dans ses actes ou ses paroles ? Peut être a t-il justement la sagesse de se montrer discret. D'agir aussi avec économie.
Surtout que là aussi, nous avons une "certaine idée" un "notion" de ce qu'est un arahant, et rien ne dit que cette notion, cette conception, corresponde fidèlement à la réalité de la nature de cet être et comme nous ne sommes pas certain, cela revient à se demander comme je l'ai dis ci-dessus si nous serions capable d'en reconnaître un même si il était sous notre nez.