Le bonheur dans le bouddhisme

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axiste
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jap_8
Le lien sur la compréhension intuitive d'Ajahn sumedho est très riche, je n'ai pas encore tout lu, pour l'instant j'ai relevé spontanément quelques extraits:
C’est cela le vrai défi : voir chaque situation comme une occasion qui nous est offerte en tant qu’êtres humains, en tant qu’êtres conscients.
Au lieu de craindre notre sensibilité, nous y ouvrir : être pleinement sensibles plutôt qu’essayer de nous protéger indéfiniment de souffrances ou de malheurs possibles.
Regardons-nous les uns les autres comme des devadūta – sinon nous devenons des « personnes », n’est-ce pas ?
Si nous nous contentons de nous attacher à notre vécu ou de l’interpréter à travers le filtre de ces perceptions, si nous n’apprenons jamais à regarder les choses sous un autre angle, nous sommes piégés dans une vision étriquée qui peut conduire à une manière très déprimante de vivre notre vie.
« Il y a dukkha et dukkha devrait être accueilli. Dukkha a été accueilli. » Qu’en pensez-vous ? Essayez !
Nous voyons la souffrance – la nôtre, les problèmes et les difficultés des autres, etc. – comme des choses à accueillir et non à fuir ou à repousser.
La partie sur le son du silence est aussi très éclairée...
En écoutant le son du silence, on peut commencer à contempler le non-penser parce que, lorsqu’on écoute ce son cosmique, il n’y a pas de pensée : c’est ce que c’est, tout simplement.
Bon je vais continuer la lecture... FleurDeLotus
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted

yves a écrit : sinon, encore une fois, quel est l'utilité d'essayer d'établir une règle qui de toute façon sera à remettre en question puisque chaque cas est particulier? (tu ne veux pas répondre à cette question?) loveeeee
C'est pas que je ne veux pas répondre à ta question, mais c'est que tu poses une question en affirmant au préalable quelque chose d'inexact. Je n'essaie pas d'établir une règle. :D

En revanche, je fais le constat que le bonheur existe dans le bouddhisme.
Que ce n'est pas une philosophie pessimiste réservée aux personnes au bord du suicide, même si ça va les aider grandement.
En fait, dans le bouddhisme, on devient heureux quand on finit par comprendre pourquoi on souffre.
On croit souvent que la doctrine du bouddha enseigne que la souffrance va disparaître quand on aura médité assez longtemps ou quand on verra les choses différemment. Ce n'est pas du tout cela. La souffrance ne va pas s'en aller; c'est celui qui souffre qui s'en va.

Ayya Khema
Fukyo

Il faut distinguer le bonheur temporaire (qui dépend des circonstances) du bonheur absolu qui ne dépend de rien, où le simple fait d'être en vie nous rempli de bonheur (éveil,boudhéité)...le premier est lié à l'impermanence et ne produit qu'avidité et frustration, le deuxième est lié à l'éveil (Anutarra Samyak sambodhi).. Butterfly_tenryu
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