Comprendre la première noble vérité

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yves
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le libre arbitre n'est réel qu'en état de nibbanna anjalimetta

mais sans doute l'entrée dans le courant marque une grande avancée vers le libre arbitre color_3

avec l'entrée dans le courant l'esprit "sait", il n'est plus dupé par l'ignorance, il a fait l'expérience de la réalité youpi_333

suivant le degré des attachements il peut mettre 7 vies à les dissoudre, mais c'est pas par ce qu'il veut garder ces attachements mais bien par ce qu'ils ne sont pas aisés à dissoudre :???:

la "vue" de la réalité supprime le plus infime doute qu'il pouvait rester sur la "voie", la dissolution des derniers attachements n'est pas une question de volonté mais de clairvoyance, il s'agit de localiser la racine redflower
oui à ce qui est
tout change
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ted

yves a écrit :le libre arbitre n'est réel qu'en état de nibbanna anjalimetta
Ma question concernait les bodhisattvas. Vu que nous sommes dans la section Bouddhisme commune du forum.
Nous avons tenté de comprendre la première noble vérité. Avec quelques remous par ci par là. :)

Mais un bodhisattva (un vrai) est-il soumis à samkhara-dukkha ? A t'il encore des agrégats contaminés ? Ou reste il dans le samsara avec un corps spécial fait d'agrégats non-contaminés ?
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davi
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@ Ted

Qu'entends-tu par vrai bodhisattva ? Est-il vrai parce qu'il a développé un vrai désir de se libérer du samsara pour le bien de tous les êtres vivants ou parce qu'il a développé la vision vraie du non soi ? S'il a développé la vision du non soi dans cette vie, il est encore avec ses résidus karmiques. S'il est revenu seulement de par son propre désir (de venir en aide aux êtres sensibles) et non du conditionnement, ses agrégats ne sauraient dits être contaminés car ce qui est contaminé a pour origine la vision du soi.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
ted

:oops:
Oups, pardonnez moi... Je ne voulais blesser personne, et certainement pas ceux qui ont pris les voeux.
Par vrai Bodhisattva, je pensais à quelqu'un, entré dans le courant, arrivé à sa dernière renaissance, et ayant enfin le choix d'entrer en parinibbana ou pas. Bref, un Arahant.

C'est bien à cette étape que le mahayana s'articule avec le bouddhisme originel, nest-ce pas ?

Davi, en fait, je me dis que pour que la présence de ce bodhisattva soit crédible dans le samsara, il lui faut forcément une transformation des agrégats si on veut rendre compatible l'éveil de l'Arahant et la fin de dukkha ? un corps de lumière, un corps arc-en-ciel, ou des émanations de type tulpa ?

Il est dit que les grands éveillés peuvent simuler, mettre en scène, une souffrance apparente, afin de mieux guider les êtres.
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davi
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ted a écrit :pour que la présence de ce bodhisattva soit crédible dans le samsara, il lui faut forcément une transformation des agrégats si on veut rendre compatible l'éveil de l'Arahant et la fin de dukkha ?
En fait transformation il y a puisque les 4 agrégats mentaux sont nécessairement impactés quand un être ordinaire devient un Etre Noble. C'est une nouvelle vision (ou nouvelle vie) dans laquelle dukkha a complètement disparu (il a réalisé les quatre sceaux).
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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Dharmadhatu
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tirru... a écrit :Définition du mot dukkha selon Mohan Wijayaratna :
Dukkha (skt.duhkha) : dans son sens ordinaire, ce mot désigne la souffrance, la douleur, le chagrin, le malheur et le mal-être, en tant qu'expérience. Dans son sens spécial et philosophique, il désigne à la fois les conflits, le mal, l'absurdité, l'impermanence, l'état insatisfaisant qui réside dans toutes les *choses composées et conditionnées. C'est dans ce sens philosophique que dukkha est employé en tant que première Noble Vérité de l'enseignement du Bouddha. Même le bonheur spirituel très pur est qualifié dukkha, à cause de son impermanence et de son incapacité à donner une satisfaction définitive. Source : Le renoncement au monde de Mohan Wijayaratna.
Le Ven. Walpola Rahula, dit à ce titre :
La notion de dukkha peut être considérée de trois points de vues différents :

1. dukkha en tant que souffrance ordinaire (dukkha-dukkha), 2. dukkha en tant que souffrance causée par le changement (viparinama-dukkha), et 3. dukkha en tant qu'état conditionné (samkhara-dukkha).
Source : L'enseignement du Bouddha de Walpola Rahula.
ba11 On dira exactement la même chose dans le BT et la 3ème souffrance est très difficile à réaliser, elle est ressentie par les êtres ordinaires comme un cil dans le creu de la main, mais par les êtres plus réalisés comme le même cil dans l'oeil.

La marque de fabrique du Buddhadharma est de s'attaquer surtout à cette souffrance d'où sont issues les 2 autres, et la seule solution c'est de s'attaquer à ses causes fondamentales (vraies origines) qui sont kk, karma et klsehas, et parmi les kleshas, la plus fondamentale, l'ignorance afflictive: la saisie d'un soi inhérent (de la personne et des phénomènes, comme les agrégats).

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apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
ted

Est-ce qu'on peut se débarrasser définitivement des deux premières formes de dukkha (dukkha-dukkha et viparinama-dukkha) tout en conservant la troisième ( samkhara-dukkha) ?
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Dharmadhatu
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ted a écrit :Est-ce qu'on peut se débarrasser définitivement des deux premières formes de dukkha (dukkha-dukkha et viparinama-dukkha) tout en conservant la troisième ( samkhara-dukkha) ?
:D Impossible, Ted, car la 3ème (samkhara-dukkha) est à l'origine des 2 autres: le fait que les agrégats soient fabriqués par kk entraîne inévitablement qu'ils portent en quelque sorte l'adn des types plus grossiers de souffrance.

Par contre, on peut échapper aux types grossiers termporairement, comme dans arupadhatu etc.

Ce sujet et les questionnements qu'il soulève sont primordiaux car dès son tout premier discours, le Bouddha invite ses disciples à connaître la souffrance telle qu'elle est, puis ses vraies origines etc.:
Cette Noble Vérité de la souffrance doit être comprise.
http://www.dhammadelaforet.org/sommaire ... na_js.html

Et c'est primordial parce que tout [dans ce monde samsarique] est souffrance (sarvam dukkham).

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Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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