En quelque sorte, quand on devient bouddhiste on part d'une situation donnée, on ne peut pas changer tout d'un coup. Si par exemple tu es militaire, tu es susceptible de tuer des gens, donc vaut mieux pas prendre le 1er précepte.LaMoelle a écrit :à la carte ?Florent a écrit :Bien sur qu'on peut pratiquer avec n'importe quel métier, il suffit par exemple quand on est boucher ou militaire, de ne pas prendre le 1er précepte, et pratiquer seulement les 4 autres ou quelques-uns des 4 autres.ted a écrit :Bon... Tout le monde a compris que bourreau, c'est pas un métier recommandé pour un bouddhiste.
A votre avis, quels sont les métiers ou activités qu'il peut pratiquer sans trop violer les préceptes ?
Par exemple, peut-il être boucher ? banquier ? huissier ? militaire ? etc...
En tous les cas c'est comme ça qu'on fait dans le théravada et aussi dans le Bouddhisme tibétain (pour ce dernier je l'avais lu ou entendu qqle part)
Ce qu'il faut comprendre, à mon avis, dans tout ça, c'est que la pratique de Sila est un premier pas pour entraîner son esprit, en étant attentif et vigilant à ce que l'on fait, dit et pense, en aucun cas cela n'est suffisant pour déraciner les souillures (kilesa). On peut donc partir de n'importe quelle situation. Puisque la pratique doit nous emmener au delà des conditions, n'importe quelle condition de vie (donc métier) est valable.