Extrait du "Testament de Zurchungpa", un commentaire de Dilgo Khyentsé Rinpoché sur les Huit chapitres d'avis personnels de Sherab Trakpa
Une instruction de conclusion sur l'examen du disciple et la façon dont le disciple devrait pratiquer
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Ces enseignements n'aideront pas les disciples qui les entendent à moins qu'ils ne les mettent en pratique. Ainsi, en premier lieu, il est important de contrôler si le disciple est un réceptacle qui convient.
Fils, en conclusion il y a trois points.
En premier, ces instructions ne doivent pas être données à ceux qui ne sont pas des réceptacles qui conviennent. Non seulement de telles personnes n'en tireront aucun bénéfice, mais les instructions profondes dont l'objectif est de libérer des limites des émotions perturbatrices seront elles-mêmes gaspillées. Ainsi le maître doit identifier la moindre faute chez le disciple.
1. Les défauts des disciples pour lesquels les instructions ne doivent pas être données.
Reconnaissez les défauts chez les disciples qui pourraient être libérés par ces instructions profondes :
Ne donnez pas les instructions aux réceptacles impropres qui ne sont pas intéressés par le dharma et qui se complaisent dans les activités mondaines, dans les dispositions naturelles sont non souhaitables, possédant un mauvais tempérament, peu reconnaissants et ainsi de suite - incapables de reconnaitre et de rendre l'acte de service, qui sont inconstants et qui possèdent des esprits changeants, qui trouvent des erreurs chez leurs propres maîtres, dans le dharma et chez les individus, qui manquent de perception pure et n'ont ni respect ni dévotion, et qui, une fois les profondes instructions reçues, ne les mettent pas en pratique. Même si vous leur donnez quand même des instructions, vous ne leur ferez pas du bien et divulguerez les enseignements secrets, ce qui résultera en critiques et effets négatifs.
2. Réceptacles propices à la réception des instructions
A ceux qui sont de bonne nature - qui sont reconnaissants de ce qui est fait pour eux, sont reconnaissants pour la gentillesse et ainsi de suite, et sont prêts à donner leur vie, leur corps, leur parole et leurs esprits pour payer en retour la gentillesse du maître - qui sont stables - leur foi, empressement et autres ne changent jamais - qui ont des perceptions très pures concernant le dharma, les personnes et ainsi de suite, et qui, non contents de n'écouter que les enseignements, sont assidus à la pratique, accomplissant ce qu'ils ont entendu. A eux vous pouvez donner les instructions. Se faisant, vous garantirez qu'ils détiennent la lignée des enseignements et servent la doctrine, remplissant les visées de beaucoup - atteignant la réalisation pour eux et pour le bénéfice des autres.
(traduit de l'anglais, sur le pouce, par mes soins ... les erreurs et mauvaises tournures ne sont dues qu'à mon ignorance et ma précipitation)
l'examen du disciple
Merci Serge.
C'est l'esprit avec lequel tous membres devrait aborder la section "Bouddhisme en général" je crois.
<<metta>>
C'est l'esprit avec lequel tous membres devrait aborder la section "Bouddhisme en général" je crois.
<<metta>>
peut-être n'es-tu simplement pas un discipleDumè Antoni a écrit :Rhooo, je ne me reconnais dans aucun des deux

Si un enseignement est construit sur une architecture mentale collective, avec des énergies spécifiques, très humaines, je comprends qu'il faille préserver le secret et ne délivrer cet enseignement qu'à des personnes triées sur le volet. C'est ainsi que fonctionnent sans doute les sociétés secrètes, les francs-maçons, illuminati, etc...
Mais le Bouddha a dit qu'il n'avait rien caché de son enseignement :
Mais le Bouddha a dit qu'il n'avait rien caché de son enseignement :
Donc quelle importance que l'enseignement tombe sur une terre aride ou une terre fertile ? En quoi cela peut-il nuire au Dharma ?Dans le Mahâparinibbâna-sutta, le Bouddha dit qu'il n'a jamais pensé à diriger le Sangha (l'Ordre monastique (5)), ni voulu que le Sangha dépende de lui. Il disait qu'il n'y avait pas de doctrine ésotérique dans son enseignement, que rien n'était caché "dans le poing fermé de l'instructeur" (âcariya-mutthi), autrement dit, qu'il n'avait "rien en réserve (6)".
http://www.dhammadelaforet.org/sommaire ... histe.html

Si le Dharma "tombe sur une terre aride", il est inutile ; il ne sert à rien et à personne. S'il y a déploiement d'énergie pour répandre le Dharma, cette énergie est l'activité des enseignants et elle ne tombe pas du ciel (les enseignants ne sont pas des angesDonc quelle importance que l'enseignement tombe sur une terre aride ou une terre fertile ? En quoi cela peut-il nuire au Dharma ?

Quel esprit Ted ? celui du Maitre qui 'identifie la moindre faute chez le disciple' ? Et dans ce cas qui est le Maitre et qui est le disciple ?ted a écrit :C'est l'esprit avec lequel tous membres devrait aborder la section "Bouddhisme en général" je crois. <<metta>>
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Le maître sait se discipliner.tirru... a écrit :Quel esprit Ted ? celui du Maitre qui 'identifie la moindre faute chez le disciple' ? Et dans ce cas qui est le Maitre et qui est le disciple ?ted a écrit :C'est l'esprit avec lequel tous membres devrait aborder la section "Bouddhisme en général" je crois. <<metta>>
Le disciple sait se maîtriser.
Ainsi dans la section "Bouddhisme en général ", nous sommes tous, tour à tour, maîtres ou disciples.

C'est une belle image Tedted a écrit :Le maître sait se discipliner.
Le disciple sait se maîtriser.
Ainsi dans la section "Bouddhisme en général ", nous sommes tous, tour à tour, maîtres ou disciples.

flower_left[/centre]Kalama Sutta a écrit :...Ne vous laissez pas guider par des rapports, ni par la tradition religieuse, ni par ce que vous avez entendu dire. Ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes religieux, ni par la simple logique ou les allégations, ni par les apparences, ni par la spéculation sur des opinions, ni par des vraisemblances probables, ni par la pensée que « ce religieux est notre maître spirituel ».
Cependant, ô Kalamas, lorsque vous savez vous-mêmes que certaines choses sont défavorables, que telles choses blâmables sont condamnées par les sages et que, lorsqu'on les met en pratique, ces choses conduisent au mal et au malheur, abandonnez-les.
Source
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