jules a écrit :Dans "Mad men", il y'a une pub qui montre (de mémoire) des enfants à qui les parents préparent le petit déjeuné dans une époque lointaine, puis on voit la scène à une époque postérieur, enfin on peut voir les enfants prendre leur petit dej sur la lune dans une époque future. La pub dit à la fin : "Certaines choses ne changent jamais". J'ai le sentiment que pour la gestion de dukkha c'est un peu pareil, à toute époque il y'a la maladie, la vieillesse et la mort, les choses agréables qui nous font souffrir parce qu'on sait qu'elles ne dureront pas et les choses désagréables dont on ne souhaite pas la présence. C'est une histoire qui se répète inlassablement et j'ai l'impression que c'est dans la perspective de cette histoire sans cesse répétée que le bouddhisme s'inscrit, raison pour laquelle on peut le considérer comme une approche universelle et intemporelle.
Bonjour Jules,
Ce que tu dis correspond très bien à la notion de karma qui décrit l'aspect répétitif de l'expérience de la vie mondaine, avec ces schémas bien connus qui génèrent Dukkha.
Finalement la notion de karma exprime très bien, l'universalité de l'expérience humaine. Tout homme quel qu'il soit est tôt ou tard confronté à la perte d'un être chère, à la maladie, à la vieillesse à la mort.
Tout homme qui ne connaît pas le Dharma, sera tôt ou tard confronté à la douleur inhérente à la confrontation de ces expériences mondaines.
Cela me conforte dans l'idée, que le karma n'est pas une affaire de morale conventionnelle, c'est un contre-sens qu'on rencontre assez fréquemment.
Si l'on suit la proposition du Bouddha, le bon, le bien c'est de transmettre la connaissance du Dharma, qui peut libérer les êtres de la souffrance liée aux enchainements du devenir.
Tandis que le mal, est de promouvoir un mode de vie, qui éloigne les êtres de leur potentiel de libération.
La morale considérée du point de vue mondain, est secondaire par rapport à l'objectif inhérent au Dharma, car nécessairement un être qui chemine vers la sagesse,
sur le chemin de la libération, aura une conduit morale. Le Dharma transcende la morale conventionnelle.