Avortement et premier précepte

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davi
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Chez l'être humain, le terme fœtus est employé à partir de la huitième semaine de grossesse, stade où les principaux organes vitaux sont formés. Avant huit semaines, on parle d'embryon. C'est seulement à la naissance qu'on lui donnera le nom de bébé ou de nourrisson.
https://fr.vikidia.org/wiki/Fichier:Lif ... kfetus.JPG
Image
Un embryon est un concept de biologie. Lors de la reproduction d'un organisme vivant, le stade embryon correspond à l'étape qui sépare le stade œuf d'un individu possédant tous les organes du stade adulte. C'est donc au stade embryon que se fabriquent tous les organes de l'individu.
https://fr.vikidia.org/wiki/Embryon
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Robi

Et alors ça répond à quoi ça par rapport au sujet?
ted

Trop mignon, l'embryon... loveeeee love2
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yudo
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Je vpense (et je vais m'arrêter là) que l'avortement est une affaire de femmes.

Quand on est un homme, on n'est, par rapport à cela que dans une attitude intellectuelle. On n'a pas à se taper neuf mois de grossesse. On n'a pas, à cause de la responsabilité que cela implique, à sacrifier sa jeunesse pour élever un enfant non désiré. Au pire, on peut devoir (mais seulement par sentiment de responsabilité) contribuer à l'éducation du petit, mais la seule contrainte ici, pour un mâle, est morale. Tout ce qu'une fille doit supporter, ce n'est jamais un homme qui le supporte.

Alors, j'observe que la meilleure façon d'éviter un avortement, c'est déjà d'éviter qu'une fille se retrouve enceinte. D'où la nécessité que les mecs mettent des capotes, que les filles bénéficient d'une éducation sexuelle qui les prépare aux conséquences, , qui les prépare à dire non si un type refuse de mettre une capote, une société qui ne les traite pas de salopes parce qu'elles ont eu des relations sexuelles agréables (alors qu'on félicite pratiquement les garçons qui en ont), et, si la catastrophe arrive, qui fasse tout ce qui est possible pour éviter qu'une gamine de 15 ans se retrouve avec un chiard qui sera élevé par ses grands-parents, un gamin qui n'aura pas eu droit à un environnement normal pour grandir, voire un orphelinat dirigé par des folles frustrées et des pédophiles en rut et aux aguets; la liste est longue des abominations qui s'ensuivent d'une grossesse non désirée.
Dernière modification par yudo le 25 mars 2016, 18:20, modifié 1 fois.
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
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davi
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Ci-dessous un embryon de 6 semaines. Vu comme ça, ça ne donne pas envie de le tuer. :-(
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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davi
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Ci-après une description de l'incarnation humaine par une école tibétaine :
Si un être du bardo est sur le point de renaître sous forme humaine, il tourne de plus en plus près autour du lieu de sa renaissance, comme une mouche tourne autour de la viande. Il s'approche de la maison de ses nouveaux parents, de la chambre, du lit. Lorsque l'être du bardo voit ses nouveaux parents en train de s'accoupler, il éprouve un grand désir de se joindre à eux. S'il doit être de sexe féminin, il essaye d'étreindre son père et s'il doit être de sexe masculin, il essaye d'étreindre sa mère, mais son désir n'est pas satisfait et il meurt donc en colère. Lorsqu'il meurt, l'être du bardo éprouve très rapidement tous les signes de la mort, et lorsque la claire lumière de la mort cesse, sa conscience entre dans l'union du sperme et de l'ovule à l'intérieur de la matrice de sa mère. Il y entre en passant par la bouche du père, descend vers l'organe sexuel, puis émerge par l'organe sexuel dans l'utérus de la mère. Juste après la conception, seul du noir apparaît à l'esprit du nouvel être humain, puis tous les autres signes de la mort sont vécus dans l'ordre inverse au fur et à mesure que la conscience devient de plus en plus grossière. Au début, le corps dans l'utérus de la mère est liquide comme du yaourt teinté de rouge. Il se solidifie progressivement et après quelques semaines il ressemble à un poisson. Quelques semaines plus tard il ressemble à une tortue, puis à un lion. Finalement, le corps ressemble à un être humain. Après neuf mois et dix jours le bébé naît.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Robi

yudo a écrit :Je vpense (et je vais m'arrêter là) que l'avortement est une affaire de femmes.
Dire cela c'est dire que tout ce qui concerne un enfant est une affaire de femme. C'est du sexisme. Il faut un homme et une femme pour faire un enfant, je ne vois pas pourquoi il ne faudrait que la femme pour le "défaire".
yudo a écrit :Quand on est un homme, on n'est, par rapport à cela que dans une attitude intellectuelle. On n'a pas à se taper neuf mois de grossesse..
C'est marrant comme tu emploies des mots comme "se taper neuf mois de grossesse" comme si c'était une corvée de faire un enfant.
yudo a écrit :Au pire, on peut devoir (mais seulement par sentiment de responsabilité) contribuer à l'éducation du petit, mais la seule contrainte ici, pour un mâle, est morale. Tout ce qu'une fille doit supporter, ce n'est jamais un homme qui le supporte.
Selon toi être père serait donc toujours un devoir, une contrainte morale... Jamais de l'amour? Jamais l'accueil d'un mystère qui nous dépasse?
yudo a écrit :Alors, j'observe que la meilleure façon d'éviter un avortement, c'est déjà d'éviter qu'une fille se retrouve enceinte. D'où la nécessité que les mecs mettent des capotes, que les filles bénéficient d'une éducation sexuelle qui les prépare aux conséquences, , qui les prépare à dire non si un type refuse de mettre une capote, une société qui ne les traite pas de salopes parce qu'elles ont eu des relations sexuelles agréables (alors qu'on félicite pratiquement les garçons qui en ont), et, si la catastrophe arrive, qui fasse tout ce qui est possible pour éviter qu'une gamine de ans se retrouve avec un chiard qui sera élevé par ses grands-parents, un gamin qui n'aura pas eu droit à un environnement normal pour grandir, voire un orphelinat dirigé par des folles frustrés et des pédophiles en rut et aux aguets; la liste est longue des abominations qui s'ensuivent d'une grossesse non désirée.
Evidemment si tu appelles un "chiard" celui qui n'a rien demandé mais qui vient nous faire chier à tel point qui y a qu'à le supprimer, à mes yeux ça en dit long sur ce que tu penses être un être humain.
Biensûr que c'est un problème ce que tu évoques mais si nous voulons être digne d'être humain, plutôt que d'aller au plus simple (au moins chiant, au moins "chiard") à savoir l'avortement j'espère qu'on est encore capable de s'inventer un avenir qui ne tue pas dans l'œuf ce que nous sommes même.
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yudo
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Encore une fois, il s'agit ici de mecs qui ne supportent pas d'avoir le dernier mot sur des trucs qui ne les regarde que de façon assez accessoire.
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
Verrouillé