Mais nous existons !
Faut pas confondre "absence de soi" et "absence d'existence".
Pas dans le bouddhisme ancien.
http://www.dhammadana.org/dhamma/4_paramattha.htmNous devons aussi être conscient que nibbāna n’est ni citta ni cetasika, mais est le quatrième paramattha dhamma. nibbāna est la fin de toutes les réalités conditionnées, qui apparaissent pour disparaître. Pour l’arahant, le parfait, l’allé-au-delà, il n’y a plus de renaissance, plus aucun nāma ou rūpa qui apparaît ou disparaît.
En effet il est dit que nāma et rūpa sont des vérités ultimes (paramattha dhamma) :davi a écrit : ↑24 décembre 2017, 11:53Qu'est-ce qui est authentiquement réel ?
A propos de l'ancienne école particulariste (Vaibhashika) aujourd'hui disparue, Jangön Kongtrül Lodrö Thayé écrit :
Ce qui est susceptible d'être éliminé par destruction ou par l'analyse est apparemment réel, et ce qui ne peut être ainsi éliminé est authentiquement réel. Les entités grossières et les continua de conscience constituent la réalité apparente. Les entités indivisibles sont réellement existantes.
Tous les phénomènes à l’intérieur et à l’extérieur de nous ne sont que nāma et rūpa qui apparaissent et disparaissent : ils sont impermanents. nāma et rūpa sont des vérités ultimes, en pali : paramattha dhamma. Nous pouvons expérimenter leurs caractéristiques quelque soit le nom que nous leur donnons ; nous ne sommes pas forcés de parler de nāma et rūpa. Ceux qui ont développé la vision juste peuvent les expérimenter tels qu’ils sont réellement : impermanents et sans soi.
http://www.dhammadana.org/dhamma/4_paramattha.htm
davi a écrit : ↑24 décembre 2017, 16:57Pour l'école des particularistes, laquelle nie le soi des personnes, il existe une "réalité plus réelle", car il y a une réalité apparente ( celle qu'on observe), et une réalité authentique (invisible pour les yeux). Ainsi, c'est en contemplant cette réalité authentique à l'oeuvre derrière la réalité apparente, que le soi est nié en tant qu'entité réel, indivisible.Ecole des particularistes a écrit :Ultimement, les phénomènes grossiers sont réductibles à des particules physiques et des instants de conscience. S'il n'y avait pas de particules ténues et insécables, rien ne pourrait exister.
Pour les particularistes les atomes sont authentiques, réels, indivisibles, en soi et sont à la base des choses visibles, grossières, divisibles. Avec les atomes, d'autres particules indivisibles : les instants de conscience. Les particularistes scindent donc la réalité en deux (dualité matière/esprit) : une réalité d'atomes physiques et une réalité d'instants de conscience.
Si l'expérience des sens viennent du fait d'expérimenter rupa, alors rupa n'est présent que dans le domaine d'existence de la sphère sensorielle, et non présent hors cette sphère, et notamment dans l'expérience de nibbāna. Dans ce cas pourquoi parler de vérité ultime pour rupa ?Il existe d’autres domaines d’existence où l’on ne fait pas l’expérience des sens. Ceux qui cultivent samatha (la méditation de la tranquillité) et développent l’absorption (jhāna) atteignent ainsi jhāna citta, un domaine d’existence hors de la sphère sensorielle. lokuttara citta (conscience supra-mondaine) est le plus haut domaine d’existence, puisque c’est le citta qui expérimente directement nibbāna.
http://www.dhammadana.org/dhamma/4_paramattha.htm