Circé a écrit : ↑14 décembre 2017, 15:34
Le porno n'est qu'un aspect de la sexualité, comme beaucoup d'autres choses- je n'entrerai pas dans les détails (....)
Je parle dans le cadre d'une vie de couple " normale", si tu es marié depuis 40 ans ( comme moi) tu ne va pas en rester à baiser le samedi dans la position du missionnaire, si?
A mon avis, c'est pas une question de morale ou de porno qui serait fun ou pas fun, ni de sexualité équilibrée.. C'est simplement que pour nous libérer en tant qu'êtres humains, nous n'avons que peu de temps.
Nous devons trouver la clé, la mettre dans la serrure, ouvrir la porte et nous enfuir !
Si au lieu de faire ça, homme ou femme, nous utilisons la clé pour stimuler notre système sensoriel, pour nous donner du plaisir, solitaire ou en groupe, c'est sans doute très agréable. Mais l'évasion va tomber à l'eau.
Le véritable plaisir, la grande félicité, nous attend hors de la prison. Et nous le savons. C'est cette félicité là que nous cherchons inconsciemment dans l'acte sexuel. Parce que la clé s'active et cherche aveuglément la serrure.
A mon avis, les véritables pratiques libératrices effectuées les jours d'uposatah, se sont diluées et perdues avec le temps, pour se transformer en une simple profession de foi. Une remémoration.
N'oublions pas qu'à une époque, des personnes pouvaient trouver l'éveil rien qu'en écoutant le Bouddha. Avec donc, sans doute parfois, une vie d'attachements derrière elles.
Je dis qu'on progresse plus en s'asseyant en tailleur devant un film X et en observant attentivement avec vipassana l'énergie qui apparaît, pour ensuite se concentrer sur notre respiration et sur cette énergie qui nous imprègne, qu'en coupant le film.
Mais ensuite, il ne s'agit pas de se tripoter ou de faire jouir sa partenaire, mais bien d'effectuer un travail intérieur avec cette énergie que nous avons suscitée. Et ce travail se déploie tout seul si nous suivons les instructions classiques qu'on donne pour la méditation. Simplement, il y aura des résultats, parce que, sous la casserole, nous aurons
allumé le feu.