Justement, si l'universel est présent en toutes choses, il peut aussi être trouvé dans le particulier.
Bien sur vu que le "particulier" n'est que de "'l'universel" condensé ou rassemblé;
Ou plutot la somme des particuliers est l'absolu universel (et leur essence)
Mais chercher à réaliser l'universel dans le "particulier" -individuel, c'est aussi courrir le risque d'être pris dans
l'attachement désir-aversion ou dépendance envers ce ou ces particuliers;
Supposons par exemple que tu sois attiré par le "fessier" d'une jolie fille, et soit dit entre nous, il y a aussi les yeux

, et bien tu risques fort de devenir accro à ce particulier / entité-fessiers-yeux, et développer désirs-aversion, attachement, et plaisirs et souffrances qui y sont associés;
Supposons maintenant que tu "vois" cette entité "fessier" (je m'adapte) (ca peut aussi marcher avec un beignet au soja, bien entendu), non pas en tant qu'agregats particuliers, mais en tant "qu'essence absolu";
Tu vois le particulier dans son essence universelle comme toutes choses autour, toi y compris;
Tu n'auras plus alors ni attirance ni répulsion, ni plaisirs ni souffrances, ni naissance (surtout si c'est une fille) ni mort; car l'essence universelle n'est jamais née et donc ne peut mourir, comme elle ne procure aucun plaisir éphémère, elle ne produit aucune souffrance non plus;
Tu es donc passé du mattage de cul samsarique, au mattage nirvanique; Tu vois la réalité conventionnelle relative de naissance et de mort, mais tu vois aussi sa réalité absolue, non-née, sans naissance (du désir aussi) ni mort
Pour ma part je vois le "non né" comme la farine d'un marchand de pains au blé;
La farine est unique et la même dans chacun petit pain, elle n'a aucune saveur ni gout quand elle est encore cru, uniforme et en poudre; mais chaque pain cuit se sépare de la masse de farine informe, pour se multipler en grandes quantités de pains et se séparer des autres pains aussi; Chacun à un gout légèrement différent, légèrementt trop cuit ou pas assez;
Le non-né dans cette "parabole" c'est la farine informelle, et ce qui est né et meurt dans la bouche des affamés c'est les pains; Quant à savoir où se trouve le boulanger, et s'il y en un, c'est un autre débat, et même Siddharta n'a pas voulu y répondre; (normal il connait le fournisseur de farines )