Nous avons toute l'éternité pour changer, donc autant commencer maintenant...


Nous avons toute l'éternité pour changer, donc autant commencer maintenant...
Oui. Cette résolution se renforce peu à peu, c'est vrai. Je me suis toujours un peu dis que si je n'étais pas encore éveillé c'est que d'une certaine façon je ne le voulais pas réellement !Le découragement cela arrive à tous les pratiquants je pense. Mais comme rien ne dure, le découragement fait place à la résolution, laquelle nous fait progresser toujours un peu plus
Ca a l'air facile comme ça. Mais j'ai l'impression que la simple reconnaissance ne suffit pas. Il doit avoir quand même l'aspect de 'lutte", un aspect un peu plus combatif qui doit entrer en jeu. L'idée de lutte fait sans doute intervenir une division en soi, le "Mal" contre le "Bien", alors qu'une reconnaissance suggère un aspect un peu plus unificateur et moins moral. Mais d'expérience, une simple reconnaissance ne suffit pas. J'aime bien l'idée de résolution, ou d'intention qui implique un engagement un peu plus volontaire.Ajahn Brahm nous dit :
Dans le bouddhisme, on ne lutte pas contre ses impuretés, on les comprend.
Et lorsqu'on les reconnaît, elles disparaissent.
Une réponse autre que l'auto-libération nourrit le karma (positivement ou négativement).Tenzin Wangyal a écrit :La meilleure réponse à l'émotion négative est de la laisser s'auto-libérer, en restant soi-même dans la conscience non duelle, libre de saisie et de rejet. Si nous y parvenons, l'émotion passe comme l'oiseau traverse le ciel; il ne reste aucune trace de son passage. L'émotion surgit et, spontanément, elle se dissout dans la vacuité.
Chercheur est sans doute quelqu'un qui est déjà (bien?) engagé sur la voie, et qui doute (parfois?). Donc cette réponse en deux cas est adaptée de ce point de vue. Ensuite, effectivement, le questionnement est important dans une démarche spirituelle; le doute est légitime et même salutaire quand il nous empêche de continuer sur un mauvais chemin. Si nous n'avons pas ce doute alors nous continuons dans nos actions malhabiles. Mais si nous doutons de tout sans distinction, alors nous sommes seulement ballottés par les vents du devenir sans choix véritable. Nous avons besoin de faire des choix, et si possible salutaires. Celui qui dit "Je ne sais pas. Il ne m'est pas possible de savoir." laisse le devenir choisir pour lui.Parfois moi, je me sens découragé à la vue de cette tâche qui me parait sans fin
Engagé sur la voie, je ne sais pas ce n'est pas à moi de le dire, engagée sur mon chemin ouiChercheur est sans doute quelqu'un qui est déjà (bien?) engagé sur la voie, et qui doute (parfois?).
Ca je suis d'accord, ca se rapproche de vipassana quelque part. Cette reconnaissance c'est l'idéal, mais au jour le jour, dans l'action elle ne se produit pas vraiment spontanément ni clairement pour moi... Ca pourrait rejoindre le fil sur la théorie et la pratique.Tenzin Wangyal dans son ouvrage sur les "Yogas tibétains du rêve et du sommeil", nous dit que l'idéal est de "libérer les émotions", c'est-à-dire d'en reconnaître leur véritable nature. Elles ne possèdent pas d'existence propre et sont créées par le karma (habitudes du continuum de l'esprit*) et des conditions "favorables".
Pas d'initiation à recevoir, pas de visualisation non plus( ça c'est dans la version Jodo-shu)."Concrètement, en quoi consiste la pratique de Nembutsu ? Et faut-il recevoir l'initiation ? Il y a tout de même un point important pour pouvoir pratiquer je crois, c'est la foi. Par contre je ne sais pas si des visualisations spécifiques sont nécessaires. Les visualisations, ce n'est pas donné à tout le monde."
Donran disait que la Terre Pure c'est Mushô no shô ce qui veut dire " Naissance à la non-naissance".Mais à quand l'établissement d'une Terre Pure dans le moment présent ? C'est une image...