La vie : hasard ou loi de la nature ?

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davi
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Je crois qu'on peut dire que dans l'impermanence il y a le non soi tandis que dans le non soi il n'y a pas nécessairement l'impermanence. Aussi l'impermanence est plus facile à comprendre que les autres types de dépendance que tu décris Dharmadhatu. Et même, la dépendance à l'imputation conceptuelle ne peut être vraiment comprise avant d'avoir compris le non soi, au moins un minimum. Ensuite ce sont deux compréhensions (les deux vérités) qui se complètent, s'alimentent l'une l'autre.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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Dharmadhatu
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davi a écrit :Je crois qu'on peut dire que dans l'impermanence il y a le non soi tandis que dans le non soi il n'y a pas nécessairement l'impermanence. Aussi l'impermanence est plus facile à comprendre que les autres types de dépendance que tu décris Dharmadhatu. Et même, la dépendance à l'imputation conceptuelle ne peut être vraiment comprise avant d'avoir compris le non soi, au moins un minimum. Ensuite ce sont deux compréhensions (les deux vérités) qui se complètent, s'alimentent l'une l'autre.
ba11 Waouw ! Magnifique !

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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