Citations d'Ayya Khema sur l'amour
"Observons notre esprit, et traitons-le convenablement. Une pensée sans amour, n’est pas convenable. Seul l’amour - la triade soin, amour et tendresse - lui donnera les capacités nécessaires et la possibilité de transcender cette existence mondaine. Occupons-nous réellement de notre esprit avec l’amour maternel qu’un bébé mérite. Si nous ne pouvons pas appliquer un tel sentiment envers lui, pour qui pourrons-nous l’avoir ?"
"Si nous prêtons une gentille attention à notre souffle, il sera beaucoup plus facile de l’accompagner. On peut se tenir sur ce que le coeur chérit. On ne trouve aucun intérêt à être avec ce dont on ne se soucie pas. Aimons notre souffle parce que c’est notre sujet de méditation. C’est une raison suffisante pour l’aimer. Aimons notre coussin parce qu’il nous supporte pendant que nous méditons. Aimons les gens qui sont avec nous. Soyons reconnaissants. Voyons si nous pouvons donner le soin, l’amour et la tendresse qui font tout fleurir - depuis les plus petites graines jusqu’aux états de conscience pénétrant les jhâna (niveaux d’absorptions), bref, tout ce que l’esprit peut toucher."
lire le texte entier ici : http://www.bouddhismes.net/content/ayya ... avec_amour
ba11
Traiter notre esprit convenablement c'est faire son possible pour ne pas y entretenir des pensées négatives comme l'aversion, la colère, le mépris, la condescendance, la moquerie, l'arrogance, toutes sortes de pensées fruit de l'ignorance. Donc pour aimer l'autre et s'aimer soi-même il faut commencer par se comprendre soi, avec compassion, sans complaisance mais sans critique excessive et ensuite chercher sincèrement à comprendre l'autre, sans préjugés, chercher de manière neutre, sans volonté de faire prévaloir ses propres pensées et idées, sans volonté de convaincre, qui est l'autre, ce qu'il pense et pourquoi il le pense. Pourquoi il le dit. L'autre n'est ni aussi fou ou stupide ou aveugle ou ignorant qu'on le croit, l'autre appui probablement ce qu'il dit sur sa propre expérience du réel qui n'a ni plus ni moins de valeur que la notre propre. La connaissance de l'autre nous enrichi, mais c'est très difficile a acquérir comme richesse tant le "moi" est fort et sournois.
Traiter notre esprit convenablement c'est faire son possible pour ne pas y entretenir des pensées négatives comme l'aversion, la colère, le mépris, la condescendance, la moquerie, l'arrogance, toutes sortes de pensées fruit de l'ignorance. Donc pour aimer l'autre et s'aimer soi-même il faut commencer par se comprendre soi, avec compassion, sans complaisance mais sans critique excessive et ensuite chercher sincèrement à comprendre l'autre, sans préjugés, chercher de manière neutre, sans volonté de faire prévaloir ses propres pensées et idées, sans volonté de convaincre, qui est l'autre, ce qu'il pense et pourquoi il le pense. Pourquoi il le dit. L'autre n'est ni aussi fou ou stupide ou aveugle ou ignorant qu'on le croit, l'autre appui probablement ce qu'il dit sur sa propre expérience du réel qui n'a ni plus ni moins de valeur que la notre propre. La connaissance de l'autre nous enrichi, mais c'est très difficile a acquérir comme richesse tant le "moi" est fort et sournois.
Magnifique !Compagnon a écrit : ↑18 juin 2017, 10:06L'autre n'est ni aussi fou ou stupide ou aveugle ou ignorant qu'on le croit, l'autre appui probablement ce qu'il dit sur sa propre expérience du réel qui n'a ni plus ni moins de valeur que la notre propre. La connaissance de l'autre nous enrichi, mais c'est très difficile a acquérir comme richesse tant le "moi" est fort et sournois.
l'autre appui probablement ce qu'il dit sur sa propre expérience du réel qui n'a ni plus ni moins de valeur que la notre propre
Magnifique appel à la tolérance, mais surtout à la sagesse. Et qui recoupe parfaitement les enseignements bouddhistes : il y a 84000 types d'êtres. Des Circé, des Compagnon, des Macron, des Mélenchon...
Et tous veulent être heureux.
love2Ayya Khema a écrit : ↑18 juin 2017, 09:43Aimons les gens qui sont avec nous. Soyons reconnaissants. Voyons si nous pouvons donner le soin, l’amour et la tendresse qui font tout fleurir
Le début du texte d'Ayya Khema :
Avez-vous déjà entendu l’expression « TLC » (tender loving care, en anglais), « prendre soin avec tendresse » ? Les nouveau-nés ne peuvent pas prospérer sans ce genre d’attention. Les gens ne peuvent pas vivre non plus sans cet ensemble. Les plantes non plus. Si les bébés et les petits enfants sont privés de tendresse et d’amour, ni la meilleure nourriture ni les meilleurs médicaments ne parviendront à les faire grandir convenablement. Rien ne croît sans « TLC ». Les relations ne se développent pas sans. Comment la méditation pourrait-elle prospérer sans cela ? Elle ne le peut pas. Rien ne le peut.
C’est en prenant soin avec tendresse qu’à longueur de temps nous devrions utiliser notre esprit, et non pas comme un « éléphant dans un magasin de porcelaine ». Un pachyderme laissé à lui-même crée des ravages parce qu’il casse des choses. Pourquoi saccage-t-il ? Parce qu’il n’a pas conscience et agit instinctivement. Même dans les plus infimes détails, l’insouciance est un manque de TLC. Ainsi, ne pas respecter les préceptes dans leurs moindres détails manifeste cette imprévoyance.
Les préceptes ne sont pas arbitraires. Chaque voeu est conçu dans un but bien particulier. Leur but général est de nous éloigner des préoccupations mondaines, de nous tourner vers l’intérieur avec attention et soin. Chaque précepte que nous ne traitons pas avec amour et tendresse, même dans sa plus petite déviation, interrompra la méditation parce que notre esprit se refuse à obéir ou, par habitude, reste insouciant. Si l’esprit dévie encore davantage, résiste aux gens et ne manifeste aucun respect ni ouverture envers les autres, la méditation ne peut s’avérer fructueuse.