Môhan Wijayaratna, La philosophie du BouddhaS’il n’y a pas de Moi, il n’y a pas d’autres. S’il y a quelqu’un partout, c’est le Je. Autrement dit, dans le domaine psychologique, s’il y a des « autres », c’est seulement lorsqu’on a le concept de « Je » et réciproquement, s’il y a le « Je », c’est seulement par rapport aux « autres ».
Puisqu’il n’existe pas de notions comme Je, Moi, Mien, chez Bouddha(s) ou chez les Arahants(s), la notion « d’ autres » n’existe pas non plus.
C’est pourquoi les actions d’un Bouddha ou d’un Arahants ( ou même celles d’un Bodhisatta de haut niveau) ne sont considérées ni comme égoïstes ni comme altruistes.
Leurs actions ne tombent pas dans la catégorie de la déontologie en termes kantiens: ce sont de simples actions qui ne tombent ni du côté méritoire (punna) ni du côté déméritoire ( papa).
Oui...manquent des morceaux et beaucoup de mots, c’est pourquoi un extrait perd de sa force...il oublie de raconter la vague qui pousse sous les mots. Mais toutefois, il reste possible de lire sans interpréter, ou de juste lire des mots...