La sexualité

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jules
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Bonjour,

C'est une réflexion assez simple et assez banale somme toute que de dévoiler les aspects suivants d'une sexualité épanouie avec son ou sa partenaire :

Elle est le signe de la confiance et du respect.
Elle signifie le partage.
Elle implique une complémentarité naturelle.
Elle est : faire plaisir et en recevoir en retour.

...
Jingshen

Et la vie de couple c'est essayer de résoudre à deux, des problèmes qu'on aurait jamais eu seul !
Mais la copulation est là pour essayer de détendre l'atmosphère du couple :mrgreen:
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jules
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Jingshen a écrit :Et la vie de couple c'est essayer de résoudre à deux, des problèmes qu'on aurait jamais eu seul !
Mais la copulation est là pour essayer de détendre l'atmosphère du couple :mrgreen:
Hello Jin,
Pour ce qui est de rester seul ou en couple, comme on dit, il y'a deux écoles et certains pourraient rétorquer que être en couple c'est ne pas avoir à résoudre des problèmes qu'on aurait si on était tout seul, et par exemple celui de désirer être en couple. youpi_333

Cela dit, c'est vrai que la sexualité dans le couple, c'est aussi pour dénouer les tensions, il y'a même une expression qui parle de "la réconciliation sur l'oreiller". Mais quelque part, si on prend l'exemple des bonobos de la même manière, ils ont trouvé semble t'il dans la sexualité, une bonne manière de régler les tensions sociales et on voit qu'elle sert une forme de sagesse transcendante de manière naturelle. Chez les humains, la culture est bien sûr différente, et il est impossible d'envisager la même chose, mais à plus petite échelle, dans le couple justement, on peut voir se reproduire ce model.
Jingshen

Pour ce qui est de rester seul ou en couple, comme on dit, il y'a deux écoles et certains pourraient rétorquer que être en couple c'est ne pas avoir à résoudre des problèmes qu'on aurait si on était tout seul, et par exemple celui de désirer être en couple.
Je répondrais : pas forcément,
et d'apres mon experience, être en couple (d'autant plus dans une relation "pas fabuleuse",ni toujours reciproque) n'empêche pas forcément de "désirer etre en couple", mais avec quelqu'un d'autre :mrgreen:
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jules
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Jin : Je répondrais : pas forcément,
et d'apres mon experience, être en couple (d'autant plus dans une relation "pas fabuleuse",ni toujours reciproque) n'empêche pas forcément de "désirer etre en couple", mais avec quelqu'un d'autre :mrgreen:
Oui, c'est vrai, mais c'est pour cela que j'ai parlé d'une relation épanouie au début. Chercher à être avec quelqu'un d'autre qu'avec la personne avec laquelle on est, c'est vivre une relation que l'on ne souhaite pas vivre et toujours cependant avec le désir de trouver une relation épanouie par ailleurs.

Seul ou en couple :



Jusqu'à 2'17'' Sur la dispute.

Jingshen

Pour ma part, j'ai toujours pensé (et d'ailleurs ça rejoins assez l'avis des spiritualités, "sages" etc) que
le couple et la relation liée, est quasi que du désir, du désir-attachement, affectif, sexuel (qui n'exclu d'ailleurs pas parfois la haine, la jalousie etc); même s'il peut y avoir une part de "compassion- amour mutuel"
Et que ce genre de relatio, et le désir sexuel qui va avec, est pour ceux qui ne savent pas "aimer" vraiment, dans le sens universel, libre, gratuit et désinteressé du terme; Le metta bouddhiste, ou l'agapé chrétien, envers tous les êtres, sans rien attendre en retour;
Et de mon experience, j'ai aussi constaté que ce que la "société humaine" nomme amour (de couple, etc) est avant tout désir, (et bien sur exclusion ou indifférence pour les autres, ou d'autres)
Mais bien sur, peu sont surement capable d'arriver au niveau de l'amour spirituel, donc ils font comme ils peuvent ;-) ,
(je dis ça sans être exemplaire pour autant non plus)

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jules
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Ce qui est certain, c'est que tout le monde ne s'appelle pas Jésus ou Bouddha ou etc.
D'ailleurs peut être qu'un monde qui ne serait fait que de "grands hommes" serait un monde qui ne serait fait en réalité que de "petits hommes".

Sinon, tout ce que tu révèles de la personnalité, des attentes, de la jalousie, de la haine, de l'attachement n'est pas relatif nécessairement au couple. On peut être célibataire et ressentir exactement les mêmes choses. La solitude n'est donc pas un gage de détachement, d'équanimité, de gentillesse ou de générosité.
On dit souvent que lorsqu'on voyage pour fuir les difficultés, on ne fait que déplacer ses problèmes avec soi. Je pense qu'en ce qui concerne le couple c'est un peu la même chose.

Je pense enfin que ce qui compte, qu'on soit seul ou en couple, c'est d'être à sa place, celle qu'on choisit avec joie tous les jours, pour ne pas ressentir justement tout ce poison. Mais cela exige un travail, c'est pour cela que les Bouddhistes pratiquent le Dharma, que les chrétiens lisent la bible et vont à l'église, qu'on va chez le psy, qu'on lit des livres qui nous parlent par leur sagesse. On naît tout nu, puis on nous habille, mais pas forcément en nous apprenant à nous déshabiller, pour ce faire, on doit bosser, bosser plus ou moins selon les couches d'habits qu'on a sur le dos.
Jingshen

La vie en solo ne garantie jamais non plus en effet que des ressentiments, attachements etc, fassent surface, ou restent parfois,
mais globalement je dirais qu'elle évite aussi beaucoup des problèmes cités plus haut :mrgreen:
Et puis, troquer sa vie solo, pour une vie de couple avec sa part de contraintes, compromis, concessions,
tensions, incertitudes, "aliénations parfois", etc,
c'est souvent troquer une bonne part de sa liberté individuelle, pour une vie "de moitié" ;
Et de sa "tranquilité" aussi
Mais bien sur, si la relation est assez "choisie" ou réciproque (pour ceux qui ont cette chance) ça peut se passer mieux
et "voulu sciemment"; D'autres ne choisissent pas toujours de rester seuls;
Pour reprendre une parole d'un philosophe chantant :
Dites-moi, qui,
qui mérite ici,
l'exclusivité de toute une vie ?
Butterfly_tenryu
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jules
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Jingshen a écrit :La vie en solo ne garantie jamais non plus en effet que des ressentiments, attachements etc, fassent surface, ou restent parfois,
mais globalement je dirais qu'elle évite aussi beaucoup des problèmes cités plus haut :mrgreen:
Et puis, troquer sa vie solo, pour une vie de couple avec sa part de contraintes, compromis, concessions,
tensions, incertitudes, "aliénations parfois", etc,
c'est souvent troquer une bonne part de sa liberté individuelle, pour une vie "de moitié" ;
Et de sa "tranquilité" aussi
Mais bien sur, si la relation est assez "choisie" ou réciproque (pour ceux qui ont cette chance) ça peut se passer mieux
et "voulu sciemment"; D'autres ne choisissent pas toujours de rester seuls;
Pour reprendre une parole d'un philosophe chantant :
Dites-moi, qui,
qui mérite ici,
l'exclusivité de toute une vie ?
Butterfly_tenryu
Par rapport à cette exclusivité dont parle le philosophe, c'est une idée intéressante parce qu'elle révèle à mon sens l'idée de la nécessaire accaparation mutuelle que serait sensé représenter le couple. Cette idée serait peut-être liée au fait qu'en tant qu'individu, on ne se sent déjà pas sûr de soi, ou parce que notre monde intérieur n'a pas été suffisamment éclairé, jalonné, nous laissant démunis face à l'altérité du conjoint que nous voudrions effacer pour cause d'une trop grande dépendance à son égard puisque n'étant pas nous même suffisamment autonome et entre autre, affectivement parlant. Cette altérité, peut-être la concevons-nous donc comme une menace au lieu d'y voir la chance de partager, mais pour cela précisément, il faut avoir trouvé, comment dirais-je, son propre trésor, son monde intérieur, et réussir à l'exprimer concrètement, en gros, être déjà épanoui personnellement. De plus c'est peut-être aussi savoir ce qui est partageable et ce qui ne l'est pas. Il y'a des couples où les deux personnes sont très différentes mais dont il existe néanmoins un espace de partage qui suffit à les souder de manière satisfaisante. Je crois que cette peur de l'altérité, que ce phénomène d'accaparation mutuelle, les psys le nomment "le rapport fusionnel".
Jingshen

D'autres te diront au contraire, et moi aussi sur ce coup là, que les gens qui ont "besoin" de vivre en couple,ou vivent en couple (ou en groupes aussi), sont des êtres dépendants (affectif, parfois sexuel etc), et qui n'ont pas suffisament d'autonomie ni trouvé leur propre "trésor interieur", et ont donc besoin de vivre a deux ou avec d'autres;
Inversement, ceux qui se "suffisent à eux -même", et ont assez d'independance d'esprit, n'aiment pas toujours devoir "faire des compromis" avec qui que ce soit, et d'ailleurs, souvent, ces gens là, assez "originaux", aimant leur liberté, sauvages ou en parti solitaires, ne trouvent personne; que cela vienne d'eux, ou "des autres";
Et de part ma propre experience, je peux dire, que pour cet exemple, la plupart des femmes "n'aiment" pas et n'acceptent pas les hommes assez sauvages, ou originaux, trop indépendants, ou différents "de la masse" (ceux là donc se retrouvent assez souvent seuls, par choix ou non, ca depend des fois)
; et beaucoup de femmes preferont se trouver des gars "du système", sociables ou qui ont déjà "des dépendances sociales", voire une situation confortable (et l'argent qui va avec), etc;
Ce qui d'un point de vue éthologique (comportement animal, chez l'humain aussi) est assez logique : la femelle choisira souvent les "males qui restent dans le système majoritaire, pour y trouver plus de "stabilité", et l'assurance de pouvoir (assez souvent chez elles) engendrer leurs progénitures, fonder leur "nid" (ou foyer), et que la survie de leurs rejettons soit plus assurée, et que l'homme n'aille plus "voir ailleurs" (même si ca ne garantie pas à 100%) ;)
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