Comment les effets des pesticides échappent à l'épidémiologie.
Comment une véritable fraude institutionnelle autorise la commercialisation de produits extrêmement dangereux !
Autour du séminaire organisé par le GRIIGEN, avec : Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen ; Gérard Ducerf, botaniste, spécialiste des plantes bio-indicatrices ; Joël Spiroux, médecin généraliste, président du CRIIGEN
A écouter : 12 minutes à partir de 37 minutes 45 sec...
Prenez 12 minutes si vous les avez... ça en vaut la peine...
L'humain en quittant la Nature et la vie naturelle en general, à casser le pacte de la biosphère, de la terre; et peut-être de "l'esprit" d'ailleurs; l'esprit en tant qu'énergie ou source de la nature;
Alors que l'humain s'intoxique avec ses propres pesticides, c'est pas une nouvelle : l'humain en rompant l'harmonie et l'alliance avec la nature, est devenu à lui tout seul un "pesticide cancerigène", un parasite pour la planète, dont la prolifération et nuisances ne s'arretera peut-être qu'avec la mort de la terre, et sa propre mort (ce qui est le comportement d'un agent cancerigène ou d'un virus qui se nourrit d'un organisme jusqu'à le tuer)
A ce niveau, tu vois, être anarchiste (dans le sens de ne plus accepter de suivre le troupeau des sociétés, ni d'obeir ni de collaborer avec tous ces systèmes humains qui détruisent la terre et l'environnement) est logiquement un acte écologiste, de liberté et de défense de la nature;
youpi, Vive la vie !
C'est pas "l'humain" qui fait des conneries avec la nature, c'est quelques personnes puissantes, adossées à des multinationales.
La majorité des humains souhaite vivre en paix et manger sainement. Donc, si on pouvait éviter de tomber dans la mysantropie... ça serait cool !
Quelques personnes puissantes, le tout alimenté par le flux de consommation de millions de personnes qui mentalement ne sont pas d'accord avec tout ça, mais n'auront pas le courage de dépenser un petit peu plus pour acheter d'autres produits, ou qui achèteront du précuit préfabriqué prèt à manger, pour pouvoir regarder la télé en mangeant sans conscience. Ou qui n'auront pas envie de planter un petit potager, au lieu de passer la tondeuse toutes les semaines au printemps.
Donc derrière il y a toute la chaine qui participe du truc : les éleveurs qui vont utiliser tous les trucs chimiques qu'on les pousse à utiliser.....les céréaliers qui vont pesticider à tout crin-un copain me disait que passer du Round Up avant la récolte était une pratique courante, car ça rendait le blé plus facile à couper, chouette la conscience écologique-etc etc....mais à chaque niveau quelqu'un qui va dire qu'il ne peut pas faire autrement, qu'il n'a pas le choix....parce qu'il a peur de perdre un peu de son confort.
Pour ma part, je me demande comment on peut simplement avoir la naiveté de croire que les scientifiques n'aient pas une vision orientée de la réalité de laquelle ils traitent, partir du moment où ils sont payés par qui fabrique les produits qu'ils sont censés analyser.
Dans le monde médical, je vois déjà toute la chaine de mensonges institutionnalisés, où il est clair que derrière il y a la pression à vendre du produit qui fait qu'on crée tout un discours poussant à ne faire croire qu'il n'y a qu'une sorte de solutions valables et pas d'autres. Et ça marche assez bien.
Qu'il y a des lobbys puissants c''est une chose, mais si chacun se réappropriait son bon sens-et je vois des vieux paysans, quand ils me parlent de leurs façons de travailler, qui sont affligés, mais qui veut les écouter, ces tenants d'un autre age que l'on regarde avec tendresse condescendante?-et si chacun prenait du recul avec les arguments "officiels" pour écouter d'autres voix qui disent d'autres choses à partir d'autres analyses du terrain, les choses pourraient changer.
Mais il faut le vouloir, ça demande un peu d'effort.
Je repensais à votre discussion d'il y a peu de temps sur les égrégores ; ne pourrait-on pas dire ici qu’il existerait un égrégore très puissant en faveur de la prise en considération des réalités écologiques (la puissance étant liée au nombre selon ce que j’avais compris).
Dans les faits pourtant, c’est l’inverse qui se produit, une minorité décide pour l’ensemble qui subit, impuissant finalement.
Sur les "petits nombres" (oligarchies) qui dirigent et les "masses" (moutonnisme !) qui suivent (ce qui d'ailleurs rappelle certaines religions ), un texte interessant à lire : le "discours sur la servitude volontaire" de La boétie;
Pas mal de choses vraies : comme le fait que souvent le "pseudo pouvoir" des dirigeants ne tient que par "l'acceptation" -obeissance des "peuples";
le "Ils semblent grands, car vous etes à genoux", et autres phrases qui montrent que la "clé" du problème et de la solution vient des gens eux-même, individuels ou groupes, qui en suivant-collaborant au système imposé, donnent par ce seul fait, le pouvoir aux dirigeants (qui n'en ont aucun sans ca); et qui détiennent eux même les clés de leur prison fictive (un être qui n'a jamais connu la liberté, né dans un système imposé, ne cherchera souvent même pas à obtenir sa liberté, qui lui revient pourtant de droit;
Un discours repris par pas mal d'anarchistes, pour critiquer toutes les hierarchies, abus de pouvoirs;
et en réponse : le boycott, le refus des élections et de participer aux systèmes ou actes qu'on juge nefastes, refus des boulots et comportements gregaires, de la "reproduction" effrennée, désobeissance civile, la subversion et l'attitude anti-sociale, l'écologie libertaire individualiste, l'auto gestion, etc !
Perso, je suis toujours assez sceptiques quand j'entends des discours "anti" quelque chose, car ce discours dépend toujours l'objet auquel il se rapporte. Surtout subversion et attitude anti-sociale, je trouve que c'est trop en opposition.
Par contre, là où je suis complètement d'accord, c'est qu'il suffit de cesser de nourrir le système dans tout ce qu'il a de vicié, et donc de reprendre conscience de sa place en tant qu'individu, qui consomme, donc alimente tout ce système, qui est de toutes façons pensé par des gens qui tentent de penser comme le citoyen lambda normal.
Alors que si on cesse de suivre une normose, qu'on reprend contact avec ses besoins vitaux basiques, on découvre souvent qu'ils sont plus simples et moins couteux que ceux qu'on croit vitaux car on nous l'a fait croire.
Car tout ça repose sur des croyances, et si égrégore il y a, il y a bien celui des croyances qu'on nous assène, sur la croissance nécessaire pour se développer-la définition de l'économie inculquée au collège parle d'une activité nécessaire pour enrichir un pays, comme si un pays pauvre et s'appauvrissant n'avait pas aussi une activité économique-sur la nécessité de recourir au nucléaire car nos besoins sont trop importants, etc etc...et je vois combien la sauce prend bien quand j'écoute parler autour de moi.
Alors comment croire qu'on peut vivre avec moins, avec peu, avec rien? Là, pour le coup, expérimenter la vie de moine peut etre intéressant.
Quand j'ai commencé à entendre parler des décroissants, j'ai senti qu'ils n'inventaient rien, comparé au bouddhisme : apprendre avec moins de désirs inutiles et fabriqués, apprendre à être content de ce qu'on a, et de ne pas se paniquer de ce qu'on n'a pas.
Souvent, les gens flippent pour l'idée de la catastrophe à venir, alors qu'il y en a plein qui bossent courageusement sans se plaindre alors qu'ils ont si peu ou rien.
Alors je préfère les discours positifs, faut orienter les gens vers d'autres possibles : acheter local, acheter son lait bio à la ferme, les légumes chez le producteur local, planter des fruitiers, planter une haie pour que les oiseaux vivent, puisqu'ils disparaissent avec l'usage des pesticides et cultures intensives, choisir sa banque chez des non spéculateurs, se soigner autrement qu'avec trop de médicaments chimiques, être moins devant ses écrans et plus dans le vivant, organiser des rencontres, des projets collaboratifs, etc etc....être dans une individuation saine, au sein de la communauté, où un espace pour chacun est préservé. Quand tout le monde se respecte à commencer par soi, bien des guerres deviennent inutiles.
C'est le bouddhisme auquel je crois pour le futur, et le futur c'est maintenant.
ça en vaut la peine...
En effet, on aimerait bien avoir la paix. 
<<metta>>
), un texte interessant à lire : le "discours sur la servitude volontaire" de La boétie;