j'ai fait le con

Katly

ted a écrit :Je viens de faire le con avec des pratiques taoïstes de circulation d'énergie, alors que je n'ai pas de maître compétent qui me suit sur ces pratiques.
Résultat, je me suis déclenché deux jours de fièvre que j'ai d'abord mis sur le compte d'un virus.
Mais d'habitude, fervex, nurofen, doliprane, huiles essentielles, ail, miel et douche froide, faisaient baisser la fièvre rapidement.
Là rien.
J'ai eu l'idée de visualiser des énergies réintégrant leur base, au périnée, et là, la fièvre est tombé en 30 min.
Comme quoi, faut pas jouer avec le feu.
Comme on dit : "t'avais qu'a pas faire le con, c'est bien fait". :mrgreen: Bienfait... :) <<metta>>

Pour la fièvre : prendre un bain d'un degré de moins que la température du corps, une poignée de sel d'epsom, un verre de lait avec quelques gouttes d'huiles essentielles ( 5 gtes ) d'Eucalyptus radiata, agiter bien le bain avant d'y aller.

( Attention aux interactions avec les huiles essentielles, pas de mélange, ne pas cumuler et associer avec certains médicaments notamment ceux de l'hypertension avec la menthe poivrée. )

Le bain sans rien peut suffire.


Boire beaucoup d'eau et de bouillon.




Sans maître, en nombre et en quantité de pratique, vaut mieux se contenter de peu, de plus simple, modéré, mais constant, avec patience, c'est plus profitable. <<metta>>
Avatar de l’utilisateur
Flocon
Messages : 1701
Inscription : 19 mai 2010, 07:59

Juste une chose en plus : si les techniques taoïstes t'intéressent, en région parisienne, tu as la possibilité de suivre des cours. Pas mal de maîtres chinois sérieux se sont implantés en France depuis longtemps et y enseignent. Les bases ne sont pas bien difficiles à acquérir, tu verras si tu essaies. Après, c'est une question d'entraînement.
Quant à la médecine chinoise, elle est désormais accessible via les universités. Rien n'empêche de s'instruire en auditeur libre.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ted

Merci Katly pour les astuces.

Flocon ?
Heu... non merci... :oops: sans façon... Je vais continuer tout doucement l'approche des jhanas. :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Flocon
Messages : 1701
Inscription : 19 mai 2010, 07:59

Pas de problème. :)
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
Katly

Image

A part cela, qui est l'essentiel, je me contente de quelques mouvements Taï chi et QI gong, de mouvements mindfulness de TNH, pour me réveiller le matin. Cela me suffit et me convient. Il vaut mieux consacrer plus de temps à la méditation assise, déjà que le temps est rare et une vie courte. <<metta>>
Freelion

Les actions volontaires, comme la respiration "forcée" ne sont que transitoires,
leur but est seulement d'aider à ramener l'esprit en lui-même, quand le mental est trop agité
pour s'apaiser et s'interioriser; Le mental est un faisceau de pensées, toutes sont éphémères, et concentrer l'esprit sur une seule pensée/objet ou sur notre vraie nature, permet de se libérer progressivement de toutes les autres pensées parasites qui créent la souffrance; Finalement même cette unique pensée devra disparaitre et se dissoudre dans la vacuité, le mental illusoire retournant dans sa source incrée;
Le but des exercices volontaires ou pranayamas reste donc temporaires; il faut aller au delà et
poursuivre avec le dhyana, qui est la concentration absorption de l'esprit, sans artifices non naturels, et qui mène au samadhi, la paix naturelle de l'esprit;
Méditer ponctuellement en assise, ou des pratiques énergétiques, peut aider à créer l'habitude mentale de se recueillir, mais
dans l"idéal la méditation devrait être continue et perpétuelle, toute la journée et même dans la nuit,
pour que l'etat méditatif devienne naturel et que l'égo ne quitte plus notre vraie nature, et que seule elle
resplendisse en brulant l'égo, comme le soleil fait fondre la neige en plein été
ted

ba11
Tu décris bien Dhyana. Mais on peut-on atteindre ce niveau sans cultiver simultanément Sila et Prajna ? :?: :oops:
Freelion

D'après moi les trois aspects ne sont pas séparés et sont trois aspects d'une seule et même pratique-réalisation;
Cultiver samadhi c'est cultiver sila, et c'est aussi cultiver prajna, et inversement;
Ce ne sont que des processus de plus en plus subtil de réalisation, de l'éthique, en passant par la méditation, jusqu'à la sagesse;
Mais essayer de pratiquer l'éthique sans méditer c'est très dur à mon sens, surtout pour une éthique "irréprochable";
C'est pour ca qu'a mon sens les prises de voeux de moines, sans pratiquer, c'est très difficile à respecter, quasi à coup sur de ne plus pratiquer sila, ni même d'atteindre la sagesse;
Méditer (ou la pratique en general), c'est donc à la fois cultiver sila, et aller vers la sagesse;
Tout en sachant que la sagesse est "déjà là", et que l'éthique reste relative et dualiste (bien/mal etc), superficielle ou artificielle si elle est forcée, bienqu'elle puisse être une "base" pour pratiquer mieux;
Les tibétains disent que samadhi et prajna sont comme les deux ailes d'un oiseau; l'un ne peut cheminer sans l'autre vers le ciel et la libération
Mais méditer, pratiquer est deja une forme de sila et de prajna, c'est le trait d'union entre les deux
D'ailleurs beaucoup placent ces trois "degrés' spirituels dans le sens sila, dhyana, prajna,
mais on peut aussi bien, d'un point de vue interieur, absolu, inverser la vision :
d'abord reconnaitre notre sagesse innée, puis méditer, pour réaliser naturellement l'éthique parfaite sur terre
ted

Freelion a écrit : Le but des exercices volontaires ou pranayamas reste donc temporaires; il faut aller au delà et
poursuivre avec le dhyana, qui est la concentration absorption de l'esprit, sans artifices non naturels, et qui mène au samadhi, la paix naturelle de l'esprit;

Méditer ponctuellement en assise, ou des pratiques énergétiques, peut aider à créer l'habitude mentale de se recueillir, mais
dans l"idéal la méditation devrait être continue et perpétuelle, toute la journée et même dans la nuit,
pour que l'etat méditatif devienne naturel et que l'égo ne quitte plus notre vraie nature, et que seule elle
resplendisse en brulant l'égo, comme le soleil fait fondre la neige en plein été
Un petit bémol quand même : les techniques taoïstes peuvent aider à méditer, c'est vrai.
Mais ce sont aussi de puissants outils d'équilibre, de guérison et de longue vie.
Sans aller jusqu'à vouloir suivre des cours en auditeur libre comme propose Flocon (universitaire incorrigible love2 ) :) , ça peut servir d'avoir quelques trucs dans sa boite à outils.

C'est en prenant de l'âge qu'on a envie de rester en bonne santé. :mrgreen:

N'oublions pas qu'il est préférable pour un méditant de mourir paisiblement plutôt que dans d'atroces souffrances... (pour tout le monde, au fait... :oops: )
Donc à ce titre, vive les médecines indiennes, tibétaines, chinoises !
Vive les approches qui harmonisent le corps et l'esprit !
Qui soignent les causes avant de vouloir faire disparaître les symptômes à coups de médicaments !
Katly

C'est complémentaire, ( les techniques Qi gong, taï chi ...etc ) au quotidien, j'apprécie de connaître les ressources de guérison, de bonne santé, en moi-même.
On peut s'y sentir dans son élément, simplement.
Une bonne vieillesse à offrir à mes proches aussi.
Dernière modification par Katly le 25 janvier 2014, 08:31, modifié 1 fois.
Répondre