L'année dernière sur mon lieu de travail, un couple est entrés dans le sas du distributeur de billets, j'étais de l'autre côté derrière la vitre. Ils étaient ivres tous les deux, mais elle plus encore, une femme délabrée, qui devait être assez jolie avant sous sa ruine, cette déchéance. Ils m'ont a peine vu, à côté d'elle il y avait un grand range parapluie cylindrique, elle s'en ait servit pour uriner dedans, se déculottant à peine gênée.
Cela m'a fâché, dégouté, mais surtout attristée pour elle, pour eux, mais je les ai houspiller ferme, pour qu'ils sortent !
Souvent, elle, je la croise dans un état lamentable avec des bleus, dans la rue, je ne répond pas si elle baragouine des trucs, son contact est désagréable, je sais que son état d'alcoolisme est grave, peut-être incurable. <<metta>> Je ne vais pas aller bras dessus dessous boire ses déboires avec elle.
Récemment, une connaissance m'appelle dix ans après

comme ça sans crier gare, resurgit du passé.

Un ancien copain ébéniste-sculpteur, qui sait à peine écrire mais un bagoue qui n'en finit pas au téléphone, te coupe la parole, te laisse pas en placer une. Lourd, très vaniteux, cynique, passe du coq à l'âne, conversations sans queue, ni tête. Au début, étonnée, sympa, ok, des nouvelles, c'est bien, tu vas bien, vient de rompre avec sa compagne, se sent seul et vieillir. <<metta>> Tolérante, patiente, j'écoute ces histoires, saturation, voix insupportable qui crie dans le téléphone. Holà ! mon oreille n'est pas ta poubelle ! merci. Il n'a pas changé, le même sans-gêne, le même qu'il y a dix ans.

Une idée de reconquête derrière la tête. Ah ! non ! stop !

trois, quatre jours d'appels incessants que j'en ai parfois coupé le téléphone. J'avais mis une carte du coffret instant présent, instant précieux sur la méditation du téléphone de TNH sur le téléphone. ça n'a pas marché, j'ai oublié de respirer trois fois avant de décrocher, je me suis fâchée, franche, directe.

Silence radio. zeeeennnyyy