Forum Bouddhiste Dhamma

Il y a des choses qu'on ne peut pas décrire...

Juste avant toute chose, il y a un grand sourire radieux...
Un sourire radieux totalement immatériel, insaisissable, mais pourtant, tellement présent.
Et ce sourire s'adresse à nous, à travers les phénomènes...
Donc, si un oiseau chante, il chante pour vous...

Quand une femme dit à son mari qu'elle l'aime...
Quand une personne caresse son chien....
Et quand Jean prend soin de son jardin <<metta>>
En fait,

• c'est un message qui nous est transmis à travers ces personnes...

C'est bête à pleurer... Tellement c'est évident...

Une présence gigantesque explose en une multitude d'absences, reliées par de l'amour...
L'amour assurant la cohésion de l'ensemble.

Voilà pourquoi on pourrait lever le voile cognitif. Parce qu'un point n'a ni hauteur, ni longueur, ni largeur.

PS : non, je n'ai pas fumé de joint...
ni boisson, ni drogue...

Mais franchement, pour quoi faire ?

Merci Ted pour le sourire ce matin

C'est vrai qu'il est partout. Même quand on le voit pas.

Hier ma fille est rentrée à 20 heures (à cause de la danse, ça lui prend du temps!) Il faisait nuit, le temps de manger et de se poser, il était 21 heures…ensuite les devoirs ont créé une tension étonnante …c'est pas son habitude alors j'étais dans le flou…savais pas quoi faire……puis tout à coup elle a explosé: et là, j'ai compris ! Le professeur d'anglais est très exigeant. Et donc, après une grosse journée de cours, son exigence a fait naître chez elle une sorte de "impossible de satisfaire ce monsieur, surtout à cette heure ci, c'est néant"…
Et pourtant tout à coup le rire est venu dans les larmes et nous l'avons partagé…généreusement. Après la tempête émotionnelle… elle s'est mise à travailler comme elle pouvait…Il était tard et les idées souriaient de sommeil…bon, ce matin, elle souriait encore…et puis il y avait un sourire dans le brouillard du matin, caché dans son coton.
J'ai vu dans ses yeux ce matin un sourire qui disait: je suis ok. Et au fond, une présence…c'était pas la mienne, ni la sienne…c'était là, juste dans l'air tout autour et on pouvait la respirer amplement.

Le sourire on peut le trouver partout…même quand "ça semble" pas possible. Suffit d'attendre un peu…parfois un peu plus...mais c'est pas grave du tout.

Il y a des choses qu'on ne peut pas décrire...

oui…les mots, toujours à côté. shuuuuuuuuuuuuttttt

axiste a écrit :les mots, toujours à côté.

Eh oui... C'est vraiment le propre des mots, d'être à côté de ce qu'ils désignent. Et heureusement : s'il n'y avait pas cet écart, si le monde et le langage étaient confondus, on ne pourrait tout simplement pas parler . Mais la distance est là, et c'est magique : le langage fonctionne.
Il y a de remarquables passages sur ce point dans le Sutra du diamant (mais j'en avais déjà parlé dans le forum, je ressasse ).

Bref, Ted, encore un très joli texte, plein de poésie : merci.

ted a écrit :Il y a des choses qu'on ne peut pas décrire...

Juste avant toute chose, il y a un grand sourire radieux...
Un sourire radieux totalement immatériel, insaisissable, mais pourtant, tellement présent.
Et ce sourire s'adresse à nous, à travers les phénomènes...
Donc, si un oiseau chante, il chante pour vous...

Quand une femme dit à son mari qu'elle l'aime...
Quand une personne caresse son chien....
Et quand Jean prend soin de son jardin <<metta>>
En fait,

• c'est un message qui nous est transmis à travers ces personnes...

C'est bête à pleurer... Tellement c'est évident...

Une présence gigantesque explose en une multitude d'absences, reliées par de l'amour...
L'amour assurant la cohésion de l'ensemble.

Voilà pourquoi on pourrait lever le voile cognitif. Parce qu'un point n'a ni hauteur, ni longueur, ni largeur.

Une félicité de se sentir naturellement comblée par la vie reliée par un fil d'amour, s'exprimant à travers toutes choses.
C'est qu'on est vraiment heureux, c'est très bien.
Et l'on répond spontanément au sourire de toute une forêt, aux sourires du ciel, du vent, de la clarté du soleil. On se joint au chant de l'oiseau. Le message nous a pénétré le coeur et l'âme, on répond à l'appel.

PS : non, je n'ai pas fumé de joint...
ni boisson, ni drogue...

Mais franchement, pour quoi faire ?

Inutile.
Les drogues, l'alcool et autres paradis artificiels ne sont pas forcément une question d'insatisfaction et de besoin de sensations fortes superflues, je veux dire ça c'est le visible, les symptômes. C'est juste le mauvais remède à une souffrance profonde et complexe, faute d'en avoir trouvé un bon.
Mieux vaut une bonne psychothérapie en alliance avec une spiritualité saine pour connaître les raisons profondes de cette souffrance ( si on a conscience qu'on souffre ), c'est déjà un pas sur la voie de la guérison et le bien-être véritable.

Seul exerce une force de guérison ce que l’on est en vérité.


La maladie est l’effort que fait la nature pour guérir l’homme.


On ne guérit pas la maladie, c’est la maladie qui nous guérit.


Il vaut mieux être complet que parfait.


Le monde dans lequel nous pénétrons en naissant est brutal et cruel
et, en même temps, d’une divine beauté.


Soyez ce que vous avez toujours été.


C.G Jung

Katly a écrit :Mieux vaut une bonne psychothérapie en alliance avec une spiritualité saine pour connaître les raisons profondes de cette souffrance ( si on a conscience qu'on souffre ), c'est déjà un pas sur la voie de la guérison et le bien-être véritable.

ba11 . On oublie souvent les choses les plus simples : lorsqu'on est malade, il faut se soigner au lieu de se persuader qu'on va bien à coup de substances mal employées, qu'elles soient chimiques ou autres (ah, les endorphines de la méditation... ). Savoir ne pas mettre la charrue avant les bœufs, c'est déjà beaucoup -en attendant de monter sur le bœuf, du moins si l'on pratique le Zen...

Eh oui... C'est vraiment le propre des mots, d'être à côté de ce qu'ils désignent. Et heureusement : s'il n'y avait pas cet écart, si le monde et le langage étaient confondus, on ne pourrait tout simplement pas parler . Mais la distance est là, et c'est magique : le langage fonctionne.
Il y a de remarquables passages sur ce point dans le Sutra du diamant (mais j'en avais déjà parlé dans le forum, je ressasse ).

Oui, mais ils sont à côté sans l'être, c'est encore une façon de dire...pour que les mots prennent corps, il faut que notre corps exprime le ressenti de l'instant et envoie ses messages comme des courants préalables dans lesquels nos mots audibles viennent naître comme des bulles éphémères…chaque mot est une naissance sous contractions. Un peu comme un fruit lâche son suc sous l'effet du soleil. Et le soleil c'est vous…l'autre, le paysage, le livre, nos muscles, des tas de particules qui dansent à l'infini.
En ce sens les mots nous dépassent et nous basculent dans l'inconnu. On ne sait jamais l'effet que nos mots ont sur nous et sur la vie. Il m'arrive de vous lire et de me dire: tiens, je croyais que j'avais écrit ça ! ou: tiens, j'ai pas l'impression d'avoir écrit ça…et pourtant c'est là, personne n'est venu changer les lignes du forum pour mélanger les lettres. En fait, elles sont déjà toutes mélangées au départ. Les mots se saisissent juste des choses comme le ferait la main sur un sac: on emmène ainsi avec nous tout un monde de mots avec lesquels on glisse toujours plus loin…les mots nous changent, c'est certain.

Les mots sont à côté des choses sans l'être véritablement…ce sont des mouvements qui nous portent…quelquefois le langage et le monde se confondent et on ne parle plus. Cela arrive de temps en temps. C'est un désert de mots. Le monde est un langage en lui même…ça s'imbrique à l'infini et on se perd parfois…

Je ne sait pas si le langage fonctionne, en tous les cas, j'ai écrit beaucoup de mots shuuuuuuuuuuuuttttt
Les mots sont….alors ils sont traversants...il y aurait beaucoup à dire sur le sujet...des mots encore à poser sur les mots par milliers...

Il y a de remarquables passages sur ce point dans le Sutra du diamant (mais j'en avais déjà parlé dans le forum, je ressasse ).

Non, c'est bien que tu en reparles parce que je n'ai pas mémorisé tout le forum et pas établi les mêmes liens, donc merci, je vais relire ce passage ( euh…si je le retrouve ?!)

Juste avant toute chose, il y a un grand sourire radieux...
Un sourire radieux totalement immatériel, insaisissable, mais pourtant, tellement présent.
Et ce sourire s'adresse à nous, à travers les phénomènes...
Donc, si un oiseau chante, il chante pour vous...

Et les derniers mots écrits par Katly ont aussi chanté pour moi... <<metta>>

Flocon a écrit :

Katly a écrit :Mieux vaut une bonne psychothérapie en alliance avec une spiritualité saine pour connaître les raisons profondes de cette souffrance ( si on a conscience qu'on souffre ), c'est déjà un pas sur la voie de la guérison et le bien-être véritable.

ba11 . On oublie souvent les choses les plus simples : lorsqu'on est malade, il faut se soigner au lieu de se persuader qu'on va bien à coup de substances mal employées, qu'elles soient chimiques ou autres (ah, les endorphines de la méditation... ). Savoir ne pas mettre la charrue avant les bœufs, c'est déjà beaucoup -en attendant de monter sur le bœuf, du moins si l'on pratique le Zen...

Oui, je pense que le bon remède peut-être utilisé comme poison inconsciemment, c'est souvent le cas dans la spiritualité et des personnes comme Arnaud Desjardins ou autres l'ont beaucoup évoqué, par exemple. Tout est bon pour ne pas faire face à son âme et aux causes profondes ( j'ai fais une psychothérapie quatre ans. )

Je pense qu'on peut connaître dans la vie simple d'intenses joies, félicités lumineuses, être touché par l'appel mais qu'il faut, encore et encore travailler avec nos moments sombres et être vigilants.

Euh... Merci Axiste et Flocon;
Y a un truc bizarre sais pas pourquoi la citation de C.G "il vaut mieux être complet que parfait" me fait toujours penser au pain complet, un pain maison avec des bosses et ça me déclenche un rire à chaque fois en réponse à la citation " oui comme un bon pain complet ".

Très drôle! ba11

Axiste, bonne relecture du Sutra du Diamant. Je crois que tu retrouveras le passage sans problème.

Ah oui les bosses ! love3
Le cri des levures qui élèvent leur pâte dans le four, on les entend même pas !
L'instant où le pain s'élève, c'est magique !

(quant aux oiseaux ils chantent pour nous mais aussi pour défendre leur territoire et pour séduire et pour mille autres raisons sans doute et qui nous échappent encore.. )