Une illusion dansante
Publié : 24 juin 2013, 14:50
Bonjour,
On comprend des choses, on les exprime ou non, mais il arrive inexorablement que cette compréhension se volatilise, impermanence oblige. Maintenant, bien que notre rapport conceptuel au réel, c'est à dire notre faculté à le décrire de manière infini, fait de chaque description ou opinion sur le monde une sorte d'illusion, il n'en reste pas moins que chaque tentative descriptive est expression d'une vibration vitale. On ne touche jamais le but c'est vrai, mais le fait d'en prendre la direction, nous maintient en marche. On ne cesse jamais de marcher, on ne connaît pas l'arrêt.
La marche peut être enthousiaste ou non. Lorsqu'elle l'est, nos descriptions en porteront l'intensité lumineuse. Illusion pour illusion, ce qui distingue un rêve d'un autre rêve, un pas d'un autre pas, ce sera cette intensité. Ainsi, le propos ne serait pas de sortir de l'illusion pour atteindre à une forme de réalité ou de vérité susceptible de nous libérer de l'illusion, mais, d'illusion en illusion, de rêve en rêve, à réussir à marcher en vainqueur à chaque pas avec la ferme conviction que si une opinion nous paraissant plus vraie qu'une autre, venait cependant à nous faire boiter, alors cela suffirait pour que nous la tenions pour erronée. Par là, on affirmera que le véritable critère pour énoncer une vérité, sera la légèreté avec laquelle notre pied foulera le chemin.
« Le tango : une pensée triste qui se danse. » Ernesto Sabato
<<metta>>
On comprend des choses, on les exprime ou non, mais il arrive inexorablement que cette compréhension se volatilise, impermanence oblige. Maintenant, bien que notre rapport conceptuel au réel, c'est à dire notre faculté à le décrire de manière infini, fait de chaque description ou opinion sur le monde une sorte d'illusion, il n'en reste pas moins que chaque tentative descriptive est expression d'une vibration vitale. On ne touche jamais le but c'est vrai, mais le fait d'en prendre la direction, nous maintient en marche. On ne cesse jamais de marcher, on ne connaît pas l'arrêt.
La marche peut être enthousiaste ou non. Lorsqu'elle l'est, nos descriptions en porteront l'intensité lumineuse. Illusion pour illusion, ce qui distingue un rêve d'un autre rêve, un pas d'un autre pas, ce sera cette intensité. Ainsi, le propos ne serait pas de sortir de l'illusion pour atteindre à une forme de réalité ou de vérité susceptible de nous libérer de l'illusion, mais, d'illusion en illusion, de rêve en rêve, à réussir à marcher en vainqueur à chaque pas avec la ferme conviction que si une opinion nous paraissant plus vraie qu'une autre, venait cependant à nous faire boiter, alors cela suffirait pour que nous la tenions pour erronée. Par là, on affirmera que le véritable critère pour énoncer une vérité, sera la légèreté avec laquelle notre pied foulera le chemin.
« Le tango : une pensée triste qui se danse. » Ernesto Sabato
<<metta>>