Forum Bouddhiste Dhamma

Il y a des gens qui sont "naturellement" (au moins en apparence) assez cool, sans stress, à l'aise en public, dans diverses situations ou avec d'autres; Cela ne font souvent ni yoga, ni bouddhisme, ni relaxation etc; Ils prétendent "pas de prises de tete" "cool", simple etc
Et d'autres qui ont plus de difficultés, stress, nature égotique anxieuse, divers blocages, depuis très jeunes; Ceux ou celles là, se sentent parfois naturellement attirés par les spiritualités, d'asie entre autre, pour leur coté tranquilité,y recherchant cette sérénité qui leur manque; Certains peuvent étudier et pratiquer longtemps, mais au moindre évenement difficile pour eux, ils stressent à nouveau, et se retrouvent bien loin même de la coolitude des premiers, quelquesoient leurs efforts ou pratiques pour évoluer;

Puis un jour, parfois, à force de lutter, de franchir des obstacles, d'évolution, ils finissent parfois par rattraper les premiers "cool attitude", et même les dépasser aisément;
A ce niveau, ils peuvent même leur venir en aide, car leur parcours est d'aller au delà des apparences, des illusions, ils ont connu les tempetes, les souffrances, la solitude, et ont patiemment franchi des escales pour aller vers la vaste mer limpide;
Ils réalisent alors que le "zenitude attitude" des premiers n'était qu'une apparence, un air de surface qu'ils se donnaient, pour ne pas voir plus loin, et faire face à leurs souffrances ou leur peur;

Tot ou tard, les "laborieux", finissent par arriver au courronnement de leurs efforts, vers le sans effort; et eux seuls savent par où ils sont passé, et savent apprécier leur victoire personnelle à leur juste valeur

Le sourire de celui qui s'est transcendé lui même, n'est pas le sourire faux ou mesquin de celui qui ne montre que son égo et son arrogance; Son sourire est celui du vainqueur des mondes, qui plane au haut dans le ciel, qui traverse les regards sans les blesser, et répand ses rayons magnanimes à ceux qui en ont besoin à leur tour

Serais-tu en train de nous parler, avec une immense humilité, de toi-même !

L’impermanence fait aussi que la « coolitude » peut parfois se transformer en « stressitude » si les causes du bien être n’existent plus. Si ces causes ne sont liées qu’à des conditions extérieures plaisantes, ce n’est pas très solide.

Si le bien être est l’expression de quelque chose de plus profond, pas lié au fait que les conditions sont plaisantes ou moins plaisantes, et qu’en plus cela reste stable, contre vents et marrées on dire, c’est super cool.

Dans mon cas, il peut m’arriver de me sentir heureux et ouvert sans aucune raison particulière, donc je l’attribue à la pratique, mais c’est fluctuant, pas très stable et mes puissantes obscurations prennent vite le dessus (ce qui n'est pas cool ).
<<metta>>

onmyway a écrit :Le sourire de celui qui s'est transcendé lui même, n'est pas le sourire faux ou mesquin de celui qui ne montre que son égo et son arrogance; Son sourire est celui du vainqueur des mondes, qui plane au haut dans le ciel, qui traverse les regards sans les blesser, et répand ses rayons magnanimes à ceux qui en ont besoin à leur tour

En couleur, ça doit être magnifique...

Si on aborde une sangha en pensant "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", il risque d'y avoir une grosse déception.

Dans une sangha, ce qui est intéressant :

la possibilité d'avoir accès à l’enseignement.

Les entretiens privés avec l'enseignant compétent.

La pratique en groupe. C'est une aide et une bonne expérience. Mais il faut garder à l'esprit que l'on va retrouver ensuite son train-train habituel et sa pratique solitaire.

J'aimais bien les Sesshins où du début à la fin, les gens gardaient le silence.

Dans une sangha particulière on rencontre des gens avec lesquels on a des affinités, on est là, ils sont là, nous avons fait le même choix mais quelque fois, ce sont de toutes petites affinités et les approches, les vécus peuvent être tout à fait différents.

Ma vraie sangha, c'est les pères (et mères) tranquilles, qui sont simples, qui ont bon coeur. Qu'ils soient athés, matérialistes ou dans un trip spirituel, cela n'a pas d'importance.

Dans une sangha, c'est un peu le principe du magazine Playboy. Il y a des articles intéressants et les photos des playmates. Certains l'achetent que pour la photo centrale de la playmate du mois.

On en avait parlé en pm. Si je mets sur Facebook, la vidéo d'un enseignement de TWR sur laquelle j'ai travaillé 70 heures à sous titrer , il y a une quinzaine de "J'aime", si je mets une photo de TWR, alors là, il y a une trentaine de "J'aime".

That's life!

On rencontre ce même "panel" de personnes dans une sangha.