Pourquoi le temps passé devant un ordinateur semble t-il disparaître ?
Est-ce que c'est parce qu'on est concentré en lisant ?
Ca fait presque le même effet au niveau temporel qu'une méditation ou qu'un livre qui nous happe...(pour imager)
On a pourtant des évènements-mots qui défilent: autant de repères pour compter le temps …mais justement, ça ne marche pas, est-ce que c'est pire sur un chat ? (j'ai pas vraiment pratiqué ça….)
Est-ce que plus l'instantanéité est là, moins le temps est perçu comme un repère ?
Si dans la journée,( et quoique l'on fasse, dans n'importe quelle activité), on se concentre et qu'on est attentif, le temps est vécu autrement: on arrive à la fin de la journée comme si on avait vécu un point dense et pourtant très spacieux…un point spacieux, en voilà un idée, mais oui, c'est comme ça un peu…
Et plus on vieillirait et plus le temps semble passer vite, avec cependant une intensité et une profondeur qui rend les choses plus spacieuses…
Un jour, Lausm à écrit (c'était sur un topic relatif aux personnes âgées notamment) que la notion du temps changeait pour nos aînés, complètement…nos aînés sont-ils un peu hors du temps ?
Certains diront même que le temps n'existe pas…que c'est une notion très relative...
Est-ce que même le relatif est en train de se dépouiller du temps ?
Si c'est ça, comment vivrons nous les choses à 80 ans ? shuuuuuuuuuuuuttttt
Le temps... perdu ?
A un niveau relatif, à notre niveau donc, le temps existe, et le temps perdu ne se rattrape pas.
Pour ce qui est des personnes âgées, c'est tout le rapport à la mémoire aussi, et aux capacités du cerveau, qui baissent, ce qui est normal.
La perception du temps peut ceci dit être sujette à des variations à tout âge.
Pendant le rêve (la nuit, je ne pense pas aux rêveries quand on a parfois la tête ailleurs, dans les nuages), il ne semble pas y avoir vraiment de temps, quoiqu'il puisse y avoir une forme de chronologie, si le rêve raconte une histoire.

Pour ce qui est des personnes âgées, c'est tout le rapport à la mémoire aussi, et aux capacités du cerveau, qui baissent, ce qui est normal.
La perception du temps peut ceci dit être sujette à des variations à tout âge.
Pendant le rêve (la nuit, je ne pense pas aux rêveries quand on a parfois la tête ailleurs, dans les nuages), il ne semble pas y avoir vraiment de temps, quoiqu'il puisse y avoir une forme de chronologie, si le rêve raconte une histoire.

Oui …le temps est vécu tandis que son concept épuré est toujours incomplet…il y a quelque chose que l'on vit qu'on appelle temps mais quand on en parle on ne sait plus de quoi on parle vraiment…(merci Saint Augustin ) juste des représentations qui permettent de s'accorder aux autres, aux choses, aux lieux, etc…A un niveau relatif, à notre niveau donc, le temps existe
Et le présent est une représentation insaisissable …
Je voulais dire que le concept de temps était perdu en le vivant, qu'entre l'expérience et son concept il y a un monde…le temps perdu ne se rattrape pas.
Il y a une histoire que j'ai entendu un jour: un type en haut d'une tour, enfermé depuis sa naissance, il voit le monde à travers des barreaux d'une fenêtre et mesure tout à l'aide des barreaux: la hauteur des arbres, des gens, etc. Il croit que plus les gens sont loins et plus il sont petits, que l'horizon mesure tant de centimètres…mais un jour il s'échappe et se perd dans la quête d'un horizon insaisissable…et bien le temps est un peu aussi insaisissable que cet horizon là…
Mais merci quand même à nos représentations qui nous permettent de fonctionner ensemble ! Et un point de vue temporel (entre autres) différent donne aussi plus de sens au monde…enfin, quand on parvient à l'appréhender..
Pour les personnes âgées, quand le physique s'en va, c'est difficilePour ce qui est des personnes âgées, c'est tout le rapport à la mémoire aussi, et aux capacités du cerveau, qui baissent, ce qui est normal.
La perception du temps peut ceci dit être sujette à des variations à tout âge.
Si on entend rien, c'est compliqué par exemple
A ce moment là les choses sont découpées autrement par la personne certainement,..
ça fait bouger la mémoire aussi peut-être parce qu'on encode plus pareil les choses qui arrivent
par exemple chez les personnes Alzheimer le stockage et la restitution des choses au présent se font de moins en moins, alors il y a une perte de la conscience immédiate les premiers temps, les vieux encodages eux sont toujours là et donc la personne vit beaucoup de souvenirs..
Enfin je sais pas…c'est un mouvement qui ressemble à ça…
Pour les personnes âgées, souvent l'instant a une épaisseur étonnante...
oui, sans temps lié aux objets,juste un flux de conscience qui se déroule selon une chronologie parfois...Pendant le rêve (la nuit, je ne pense pas aux rêveries quand on a parfois la tête ailleurs, dans les nuages), il ne semble pas y avoir vraiment de temps, quoiqu'il puisse y avoir une forme de chronologie, si le rêve raconte une histoire.

Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
C'est vrai que quand on est absorbé dans une tâche, on dit qu'on ne voit pas le temps passer.axiste a écrit :Pourquoi le temps passé devant un ordinateur semble t-il disparaître ?
Est-ce que c'est parce qu'on est concentré en lisant ?
Ca fait presque le même effet au niveau temporel qu'une méditation ou qu'un livre qui nous happe...(pour imager)
On a pourtant des évènements-mots qui défilent: autant de repères pour compter le temps …mais justement, ça ne marche pas, est-ce que c'est pire sur un chat ? (j'ai pas vraiment pratiqué ça….)
Est-ce que plus l'instantanéité est là, moins le temps est perçu comme un repère ?
Si dans la journée,( et quoique l'on fasse, dans n'importe quelle activité), on se concentre et qu'on est attentif, le temps est vécu autrement: on arrive à la fin de la journée comme si on avait vécu un point dense et pourtant très spacieux…un point spacieux, en voilà un idée, mais oui, c'est comme ça un peu…
Et plus on vieillirait et plus le temps semble passer vite, avec cependant une intensité et une profondeur qui rend les choses plus spacieuses…
Un jour, Lausm à écrit (c'était sur un topic relatif aux personnes âgées notamment) que la notion du temps changeait pour nos aînés, complètement…nos aînés sont-ils un peu hors du temps ?
Certains diront même que le temps n'existe pas…que c'est une notion très relative...
Est-ce que même le relatif est en train de se dépouiller du temps ?
Si c'est ça, comment vivrons nous les choses à 80 ans ? shuuuuuuuuuuuuttttt
Mais ce n'est pas bien grave.
L'erreur à mon avis étant de croire que dans la vie, il y a les choses futiles d'un coté et les choses sérieuses de l'autre.
On décide alors de ne pas perdre de temps en choses "futiles" pour se consacrer aux choses "sérieuses".
Alors, si notre continuum temporel nous absorbe dans une activité prétendument "futile", nous sommes en colère contre nous-mêmes.
Mais si nous passons du temps à faire des choses sérieuses, nous sommes satisfaits. En tout cas, nous devrions. Mais l'expérience montre bien que non. D'où vient ce mal-être ?
Nous sommes attirés par le futile... Parce qu'au coeur du futile, il y a une vérité, un lâcher-prise, des attachements qui se dénouent.
Le futile tourne le dos à toutes les activités qui, parait-il, seraient indispensables à notre réussite et à notre bonheur.
Le futile nous enseigne le détachement. Il réveille l'enfant qui est en nous mais dont le regard est si sage.
S_Papillon
Assez d'accord avec l'ensemble, Lama ted rinpoché !C'est vrai que quand on est absorbé dans une tâche, on dit qu'on ne voit pas le temps passer.
Mais ce n'est pas bien grave.
L'erreur à mon avis étant de croire que dans la vie, il y a les choses futiles d'un coté et les choses sérieuses de l'autre.
On décide alors de ne pas perdre de temps en choses "futiles" pour se consacrer aux choses "sérieuses".
Alors, si notre continuum temporel nous absorbe dans une activité prétendument "futile", nous sommes en colère contre nous-mêmes.
Mais si nous passons du temps à faire des choses sérieuses, nous sommes satisfaits. En tout cas, nous devriions. Mais l'expérience montre bien que non. D'où vient ce mal-être ?
Nous sommes attirés par le futile... Parce qu'au coeur du futile, il y a une vérité, un lacher-prise, des attachements qui se dénouent.
Le futile tourne le dos à toutes les activités qui, parait-il, seraient indispensables à notre réussite et à notre bonheur.
Le futile nous enseigne le détachement. Il réveille l'enfant qui est en nous mais dont le regard est si sage.
Le futile fut-il si inutile ?
L'utile, fut-il habile, n'est-il pas délébile ?
Quand l'inutile, loin d'être hostile
Ne mutile jamais le temps qui file...!