liberté et modération
La modération (intentionnelle) est 'non-naturelle', tout comme les excès sont nocifs et non-naturels au final aussi;
Ce qui est naturel à soi, et au monde, est le chemin de la liberté
Plus besoin alors de se soucier de modérations, ou d'excès; juste être en phase avec sa vraie nature; et c'est la liberté, ni la refuser, ni aller la poursuivre au loin, ni la brimer ni en désirer toujours plus, et elle est juste là, un peu comme dans le Dzogchen quoi, sans efforts à faire pour la retrouver, suivre le naturel, car elle n'est pas séparée de nous
Ce qui est naturel à soi, et au monde, est le chemin de la liberté
Plus besoin alors de se soucier de modérations, ou d'excès; juste être en phase avec sa vraie nature; et c'est la liberté, ni la refuser, ni aller la poursuivre au loin, ni la brimer ni en désirer toujours plus, et elle est juste là, un peu comme dans le Dzogchen quoi, sans efforts à faire pour la retrouver, suivre le naturel, car elle n'est pas séparée de nous
- Dharmadhatu
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apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Dharmadhatu écrit :
Been there, done that

Ca c'est vrai, tu l'as dit !Cette liberté doit être tellement plus kiffante que les libertés dites mondaines !
Been there, done that


Sujet de philo au bac ? non ?jules a écrit :La liberté, et la modération...sont elles antinomiques ? love3
Si être libre, c'est faire tout ce qu'on a envie de faire, alors oui, c'est incompatible avec la modération c'est évident.

Si être libre, c'est ne pas être esclave de nos désirs, de nos pulsions, de notre égo, alors là, cette liberté là est compatible avec la modération. Et comme l'a dit tutu, c'est la voie du Milieu.
Nous n'avons jamais cessé d'être libre. Notre esprit s'est simplement identifié aux situations qu'il vit.
On peut rapprocher le sujet de la liberté à celui de la modération, comme on peut rapprocher la philo de l'examen du bac; ça crée des connexions entre les choses...et par là, ça leur donne un sens. Le sens de chaque chose singulière, on voit qu'il apparaît, qu'il se modifie, en fonction des relations qu'établissent ces connexions.ted :
Sujet de philo au bac ? non ?

<<metta>>
Dernière modification par jules le 27 mai 2013, 11:34, modifié 1 fois.
Bonjour,
La liberté ne me semble pas être ce qu'elle signifie mais peut-être l'inverse car la désigner est déjà s'en éloigner. Si l'on dit " je suis libre " alors il est certain que nous ne le sommes pas car nous prenons position et pour le faire il faudrait avoir l'idée de ce qui nous en éloigne et ce qui nous en approche et rester ainsi coincé dans la dualité qui peut exister qu'avec la conceptualisation.
C'est mon avis mais je pense qu'il ne faut surtout pas chercher à atteindre le Juste milieu ( milieu de deux extrêmes ? ). Ce serait donner une position géographique du bonheur car c'en est la recherche principale non ?
La liberté ne me semble pas être ce qu'elle signifie mais peut-être l'inverse car la désigner est déjà s'en éloigner. Si l'on dit " je suis libre " alors il est certain que nous ne le sommes pas car nous prenons position et pour le faire il faudrait avoir l'idée de ce qui nous en éloigne et ce qui nous en approche et rester ainsi coincé dans la dualité qui peut exister qu'avec la conceptualisation.
C'est mon avis mais je pense qu'il ne faut surtout pas chercher à atteindre le Juste milieu ( milieu de deux extrêmes ? ). Ce serait donner une position géographique du bonheur car c'en est la recherche principale non ?
Donner le bonheur comme recherche principale, n'est-ce pas également donner une position géographique (qui serait le bonheur) à ce que tu nommes "cette recherche principale" ?Xily :
Ce serait donner une position géographique du bonheur car c'en est la recherche principale non ?
<<metta>>
Oui il me semble que c'est cela et encore bien plus que cela car le bonheur serait l'ailleurs que l'on n'atteint pas, le lieu où l'on ne va pas, l'état dans lequel nous ne sommes pas, bref, partout sauf là où l'on est et cela justifie tant de mouvement d'une sorte de panique d'être qui se cherche lui-même.