Forum Bouddhiste Dhamma

Comme j'ai traversé pas mal de difficultés, au cours de cette vie, j'ai finis par apprendre au moins ça, avec le temps et sur "notre bonne voie", dans la vie de tous les jours.
Affronter.
Ni poursuivre, ni fuir.
Prendre les choses une par une et ce qui vient du passé, comme au présent, pour le futur,
y faire face en appliquant le meilleur de sa pratique.
Régler les problèmes un à un, sans s'accabler, sans forcément "se battre", vouloir et toujours réagir.
Se poser, se déterminer dans son action, se stabiliser, se maintenir sur sa voie.
Aider les autres du mieux qu'on peut

Merci Katly...

Ma méthode est un peu différente. Je repense à tous les coups durs que j'ai eu. Et j'essaie de relativiser les soucis du moment.
Quand j'étais petit et que je me plaignais, mes grands-parents me disaient :
"Ah : si t'avais connu la guerre de 39, les rations, les bombardements, le couvre-feu, tu ne te plaindrais pas pour si peu"

J'ai retenu la leçon. Enfin, j'espère...

Moi aussi, je fais plutôt comme Ted, je relativise de mon mieux.
Se déterminer dans son action et aider les autres, c'est trop dur pour moi, quand j'ai des soucis (c'est déjà dur quand je n'en ai pas, d'ailleurs) : je suis certaine de faire des bêtises si j'essaie.

Oui, c'est aussi ce que je voulais dire, on apprends des coups durs, et difficultés, sinon à quoi ça servirait la souffrance, et il y en a qui en ont vécu de bien pire. Et ne pas avoir peur d'en avoir quand on en a plus, des soucis, y en a toujours plus ou moins, juste sans s'en créer d'autres. Il y a même des fois où en plein dedans, je me suis dis que si ça se trouve c'est le meilleur de ma vie. Chaque jour étant un nouveau jour, je suis là...
"Aider" les autres c'est beaucoup dire, simplement une attention à ce qu'il y a autour, à côté.

Katly a écrit :Oui, c'est aussi ce que je voulais dire, on apprends des coups durs, et difficultés, sinon à quoi ça servirait la souffrance, et il y en a qui en ont vécu de bien pire. Et ne pas avoir peur d'en avoir quand on en a plus, des soucis, y en a toujours plus ou moins, juste sans s'en créer d'autres. Il y a même des fois où en plein dedans, je me suis dis que si ça se trouve c'est le meilleur de ma vie. Chaque jour étant un nouveau jour, je suis là...
"Aider" les autres c'est beaucoup dire, simplement une attention à ce qu'il y a autour, à côté.

je partage plus que jamais cette vision

Le problème est qu'on ne peut pas séparer "les soucis de la vie", "matériels", du psychologique et du corporel, souffrances internes, externes, des guerres intérieures et extérieures, du climat général ( social, politique... etc ), des conditionnements, de l'environnement, même si c'est impermanent. C'est ce qui fait les dépressions, maladies et autres conséquences... D'où l'importance d'apprendre et de savoir transformer les "coup durs', les problèmes et la souffrance, au quotidien, sans quoi on aurait pas survécu jusque-là.
Ce n'est ni moins ou plus difficiles, simplement différent pour chacun.
La société étant basée sur "la réussite", la compétition, avec ses moules, ses cases, ses étiquettes. La non acceptation de soi... etc
Croire que la réussite matérielle épargne des soucis est faux, on en a d'autres, ce n'est évidemment pas tout le bonheur, et on peut tout perdre ou tout gagner en un instant. Croire qu'on l'utiliserai pour le bonheur des autres j'en doute, on oubli les autres et la réussite, l'ambition, ça prend le dessus, ou du temps, ce que justement les autres ont besoin, du temps à leur consacrer, de la présence humaine. Et pour cela, il faut oublier un peu ses soucis. Être simplement là, ici, maintenant.
Il y a assez des "soucis normaux", ceux naturels de la vie, la vieillesse, la maladie et la mort, qui comprennent les soins de santé, les deuils, les naissances, les enfants, leur envol... etc
Tant que les conditions matérielles et sanitaires, les droits, le respect et la justice, la paix, sont encore là, on peut s'estimer heureux.
Donc, pas trop de désirs, du contentement, la non-peur, ça fait moins de soucis, plus d'harmonie, bien-sûr.

Disons, dans mon contexte, que si ma vie est un petit jardin comme mon esprit, j'aime bien qu'il y est différentes fleurs, pas que des soucis et trop de "mauvaises" herbes. Et je ne suis pas contre l'éclat d'un lotus d'amour, tranquille, au milieu.

J'ai remarqué une chose aussi c'est quand tout s'effondrait vraiment, que je ne m'agitais plus, ne me débattais plus, ne criait plus, ne m'accrochais plus ni à la vie, ni à la mort, je ne pleurait plus, dans le silence et le calme, l'esprit presque serein, je vivais. Simplement je vivais, me contentant d'être vivante.
Le plus étrange c'est que c'est comme regarder le Bouddha éclairé et souriant, là...
Être tranquille au milieu de tout ce qui peut ou ne pas arriver. Personne n'est à l'abri de rien. Malgré qu'il y est toujours pire souffrance, notre souffrance est la nôtre à ce moment.
Je pense que l'on apprend bien autant des petits soucis mineurs que des grands et que se détacher du "soi souffrant", laisser venir le calme et l'apaisement, sont une source de guérison.
De toutes façons, c'est l'impermanence, la vie nous traverse, le temps d'un voyage...

« Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours. »

Gandhi

Katly a écrit : Être tranquille au milieu de tout ce qui peut ou ne pas arriver. Personne n'est à l'abri de rien. Malgré qu'il y est toujours pire souffrance, notre souffrance est la nôtre à ce moment.
Je pense que l'on apprend bien autant des petits soucis mineurs que des grands et que se détacher du "soi souffrant", laisser venir le calme et l'apaisement, sont une source de guérison.
De toutes façons, c'est l'impermanence, la vie nous traverse, le temps d'un voyage...

« Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours. »

Gandhi

C'est une magnifique leçon de vie, au final, que nous laissent les aléas de la vie love3

Euh, j'fais c'que j'peux.

Katly,

Ta façon de voir les choses est éclairante. Il en faudrait plus des témoignages comme celui-ci. Aller de l'avant, savoir que l'on ne connaît pas toute l'histoire, la nôtre et où l'on se situe dans celle-ci, comme tu le dis si bien ici :

Il y a même des fois où en plein dedans, je me suis dis que si ça se trouve c'est le meilleur de ma vie.

J'ajoute que dans notre histoire nous n'avons pas le recul nécessaire dans les moments difficiles, je parle d'un recul du temps. " Chance ou malchance, qui peut le dire ? " Alors on continue, curiosité de la vie et foi en la vie. On ne voit pas le haut de l'escalier mais on grimpe tout de même, marche par marche, c'est ça la foi, selon Martin Luther King - tiens je vais la mettre en citation !

Inspire-nous encore ! flower_333