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Pierre Rabhi: Vers la sobriété heureuse.

Publié : 22 mars 2013, 09:29
par Dharmadhatu
:D Il faut que je trouve le livre de ce grand sage:

http://www.actes-sud.fr/catalogue/econo ... e-heureuse

Ecologie, humanité, interdépendance...

http://www.dailymotion.com/video/xa0elk ... UwWbRxOy54

FleurDeLotus

Re: Pierre Rabhi: Vers la sobriété heureuse.

Publié : 22 mars 2013, 09:49
par Katly
jap_8

Idem :)

Re: Pierre Rabhi: Vers la sobriété heureuse.

Publié : 23 mars 2013, 09:52
par komyo
Je fais partie du mouvement colibri depuis un moment, les démarches entreprises sont intéressantes

http://www.colibris-lemouvement.org/ oiseau2julie

ca rejoint le post de kathly sur le RER, je pense que dans le monde en perte de sens et de repère qui est entrain de se mettre en place.
il y a ici et là les germes de renouveau. De toute manière, les gens de bonne volonté, religieux, méditants, devront se regrouper et s'entraider car ça va être certainement assez violent...

Re: Pierre Rabhi: Vers la sobriété heureuse.

Publié : 23 mars 2013, 12:33
par Katly
Dharma,

http://livre.fnac.com/a2809129/Pierre-R ... icheResume :D

Je vais l'offrir aussi à quelqu'un de proche, cher à mon coeur...

Je retiens le lien, idem, merci à komyo.

La violence vient de l'avidité et de la peur... le partage et la compassion, seuls peuvent nous sauver
Mais nous allons tous être humbles, égaux devant notre Mère la Terre, y aura pas le choix.

jap_8

Re: Pierre Rabhi: Vers la sobriété heureuse.

Publié : 23 mars 2013, 12:34
par ted
  • J'ai un énorme contentieux avec la modernité

    Par Pierre Rabhi le vendredi 14 janvier 2011, 16:33
    Modernité - Lien permanent

    Je ne partage pas l'idée selon laquelle l'économie de marché à sorti le monde de la précarité. Je suis témoin du contraire. Dans cette oasis du Sud algérien où j'ai grandi, j'ai vu une petite société pastorale bouleversée par l'arrivée de l'industrie houillère. Mon père, qui faisait chanter l'enclume pour entretenir les outils des cultivateurs, a dû fermer son atelier pour s'abîmer dans les entrailles de la terre. Au Nord comme au Sud, des hommes ont été consignés pour faire grossir un capital financier dont ils n'avaient que des miettes. Ils y ont perdu leur liberté, leur dignité, leurs savoir-faire. J'avais 20 ans quand j'ai réalisé que la modernité n'était qu'une vaste imposture.


    Je n'ai cessé, depuis, de rechercher les moyens d'échapper au salariat, que je considère, à tort ou à raison, comme facteur d'aliénation. C'est ainsi que je suis devenu "paysan agroécologiste sans frontières". Depuis trente ans, j'enseigne en Afrique des techniques que j'ai d'abord expérimentées sur notre ferme ardéchoise. Je rencontre des agriculteurs pris dans le traquenard de la mondialisation. Des hommes à qui l'on a dit : "Le gouvernement compte sur vous pour produire des devises avec des denrées exportables. Vous devez cultiver plus d'arachide, de coton, de café. Il vous faut pour cela des engrais, des semences, des pesticides." Dans un premier temps, on leur distribue gratuitement. Cadeau empoisonné. Car, à l'évidence, la terre est dopée et la récolte est plus abondante. Impressionné, le paysan retourne à la coopérative. Cette fois, les produits miracles sont en vente, à prix indexé sur celui du pétrole qui a servi à produire des engrais. "Tu n'as pas d'argent ? On va te les avancer et on déduira de la vente de ta récolte."

    Le paysan sahélien qui cultivait un lopin familial se retrouve alors propulsé par la loi du marché dans la même arène que le gros producteur de plaines américaines ; endetté, puis insolvable. On a ainsi provoqué une misère de masse, bien au-delà de la pauvreté. Le travail que nous faisons au Burkina Faso, au Maroc, au Mali et, depuis peu, au Bénin et en Roumanie, consiste à affranchir les agriculteurs en leur transmettant des savoir-faire écologiques et en réhabilitant leurs pratiques traditionnelles.


    Pendant des siècles, on a su travailler la terre sans intrants et sans la crise qui affecte aujourd'hui même les pays dits prospères. Je réfléchis à la création d'un modèle qui s'appellerait "un hectare, une famille, un habitat". Demain, on ne pourra plus assurer les retraites, les indemnités de chômage. Il faudra réapprendre à vivre avec un potager, un verger, un clapier, un poulailler, une ruche et des petits ruminants. Retrouver une performance qui ne se fonde pas sur une croissance illusoire mais sur la capacité à satisfaire ses besoins avec les moyens les plus simples.

    http://www.pierrerabhi.org/blog/index.p ... -modernite
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Re: Pierre Rabhi: Vers la sobriété heureuse.

Publié : 23 mars 2013, 12:37
par Katly
love_3 loveeeee
oh, je ne demande qu'à apprendre ! :D
Si c'est pas moi, au moins, les enfants, nos enfants...

jap_8

Re: Pierre Rabhi: Vers la sobriété heureuse.

Publié : 23 mars 2013, 12:41
par ted
  • Demain, on ne pourra plus assurer les retraites, les indemnités de chômage. Il faudra réapprendre à vivre avec un potager, un verger, un clapier, un poulailler, une ruche et des petits ruminants.
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Heu... :oops: Et qu'est ce qui est prévu pour les informaticiens qui ne savent rien faire de leurs 10 doigts ? :mrgreen: :D
Et pour tous les fonctionnaires et employés de bureau, etc... ? :D

Re: Pierre Rabhi: Vers la sobriété heureuse.

Publié : 23 mars 2013, 17:29
par lausm
D'apprendre à faire comme les paysans qui, eux, ne savent pas faire d'informatique ni de travail de bureau, mais sont capables de se nourrir toute une année sans avoir besoin d'acheter leurs légumes.
La différence entre les vieux paysans (que je différencie des agriculteurs modernes), c'est qu'ils ne mangeront pas un ordinateur, qui leur est bien moins utile, alors qu'un informaticien et un employé du tertiaire a toujours besoin de manger.
Comme me disait quelqu'un : pendant la guerre, dans les campagnes on a toujours eu à manger.

et moi, et bien à 40 ans j'apprends.
et il existe plein de solutions pour le milieu urbain.

Re: Pierre Rabhi: Vers la sobriété heureuse.

Publié : 23 mars 2013, 17:58
par ted
parfois, une connection à internet peut s'avérer aussi nécessaire qu'un repas... :cool:

Re: Pierre Rabhi: Vers la sobriété heureuse.

Publié : 23 mars 2013, 18:49
par Katly
Oui, mais on aura plus l'temps, on sera au jardin ! parmi les petites bestioles ! :D
Je plaisante, mais, comme il a été dit, il y a un équilibre à trouver, à inventer.
C'est vrai que le travail physique, pour moi, peu corpulente, un peu artiste et délicate, j'ai mes limites. Ok :roll:
Et par exemple, ces temps-ci, je n'ai plus le temps d'aller faire certaines courses, alors je ferai bien tout ça par internet pour continuer à dessiner, écrire... instrument dont j'aurai besoin pour ce travail d'ailleurs, ou pour la communication.
Ce qui est sûr, c'est qu'une fois mes affaires réglées, je vais me retirer d'avantage, pour ma part, plus proche de la nature, mais pas non plus coupé du monde.
L'adoption de l'alimentation végétarienne, et sans doute les bienfaits de la méditation m'ont beaucoup aidé à réduire mes besoins, et désirs, envies matériels en tout et j'en ressens un soulagement, c'est du bien-être, du temps, de la liberté gagné, déjà. Du temps pour être...
Dès fois, j'ouvre les placards, de la cuisine, en me disant, zut je ne suis pas allée faire des courses, j'ai oublié en dessinant :lol: , on va faire avec, ça ne me gêne pas, parfois même ça m'étonne, de me contenter de si peu. J'apprécie un excellent thé qui change de l'ordinaire comme superflu, parfum, arôme... flower_333
Il y a un équilibre possible, cela demande un peu d'adaptation, c'est normal, on ne peut pas se passer de tout un système dont on est dépendants même malgré nous, du jour au lendemain, mais il faut faire un choix actif d'une ligne à suivre, à présent.