Forum Bouddhiste Dhamma

Accrochez vous à la crinière du cheval car ça donne le vertige :

Ceux qui mangent de la viande ici, soyez informés (oui, oui), voilà le circuit de ce qui arrive dans votre assiette :

L'enquête a mis en lumière un circuit complexe de commercialisation de cette viande.

Findus, marque dans les produits de laquelle de la viande de cheval a été trouvée, se fournissait

• ---> auprès d'une usine luxembourgeoise du groupe français Comigel,
  ------> qui se fournissait elle-même auprès du groupe français Poujol.
  ---------> le groupe Poujol "a acquis la viande surgelée auprès d'un trader chypriote,
  ------------> qui avait sous-traité la commande à un trader situé aux Pays-Bas,
  ---------------> ce dernier s'étant fourni auprès d'un abattoir et d'un atelier de découpe situés en Roumanie",

a précisé le ministère délégué à la Consommation dans un communiqué.

Findus France estime avoir été trompée et a annoncé qu'elle porterait plainte contre X lundi.

http://fr.news.yahoo.com/six-grandes-en ... nance.html

Voulez-vous tracer aussi ce qu'a bouffé le cheval ?

---------------> ce dernier s'étant fourni auprès d'un abattoir et d'un atelier de découpe situés en Roumanie

L'abattoir, c'est pas le top pour la tracabilité !
L'industrie agro-alimentaire, vaut mieux éviter si on a le choix.

De toutes façons, les plats cuisinés, c'est trop gras, mal assaisonné etc.

Ce qui est choquant, c'est plutôt le fait que la traçabilité de la viande de boeuf soit obligatoire depuis l'épidémie de "vache folle" mais pas celle de la viande de cheval ou de mouton ou de porc.
La viande de cheval a été consommée en France de façon très courante jusqu'à une date relativement récente. L'interdit médiéval de manger du cheval s'était périmé depuis longtemps. En Angleterre, ils sont restés plus attachés au côté "semi-sacré" de cet animal. Le problème de sécurité alimentaire n'est donc pas vraiment au niveau de la sécurité de la viande de cheval elle-même.
Mais cette histoire révèle des failles inquiétantes.
Il est difficile de déguiser de la viande de porc ou de mouton en viande de boeuf ou l'inverse, même découpée et congelée... Mais du moment qu'on peut étiqueter "boeuf de telle origine" de la viande de cheval (peut-être même pas de la même origine), il pourrait tout aussi bien arriver que de des caisses de viande provenant de régions où se trouvent des élevages malades soient ré-étiquetées pour changer la provenance, en particulier pour les viandes à traçabilité non obligatoire (porc ou mouton).
Je ne m'y connais pas, mais je pense que cette traçabilité doit passer par un certificat d'abattage...
Sans s'y connaître, il me semble difficile de se tromper entre un cheval et un boeuf, que ça soit au moment de l'abattre ou de le débiter.

Bref...
La grosse question, c'est = pourquoi est-ce que l'obligation de traçabilité n'est pas une règle générale ?

Paraît qu'il y avait près de 60% de cheval à la place du boeuf... Ils auraient pu mettre absolument n'importe quoi... Même si je suis devenu végé maintenant, je me dis que j'ai du en bouffer des saloperies, par le passé...

PS : dernières nouvelles : Erratum a été interceptée devant le siège de Findus, armée d'un compas et d'une cravache. Ses propos incohérents n'ont pas permis de déterminer ses motivations !

A la limite, z'auraient pu mettre de la viande humaine...


































De la viande de martien, je sais pas. On risquerait de trouver les lasagnes un peu vertes.

Et ça continue :

• MARSEILLE (Reuters) - De la viande de cheval a été détectée par les services vétérinaires du Vaucluse sur un lot de 320 tonnes de viande étiquetée "pur boeuf" et destinée à la préparation de plats cuisinés, a annoncé vendredi le préfet du Vaucluse.
  
  Yannick Blanc a précisé que la marchandise avait transité par les sociétés néerlandaises Draap Trading et Windmeijer Meat Trading, dont les noms ont été cités dans le scandale de la viande de cheval qui a touché toute l'Europe.
  
  "Il s'agit d'un contrôle qui a été effectué il y a trois semaines, dont les résultats ont démontré la présence de viande de cheval dans la majorité des lots", a dit le préfet à Reuters.
  
  Les lots étaient stockés lors des contrôles vétérinaires sur un lieu de transit de Cavaillon (Vaucluse), d'une entreprise spécialisée dans la location d'entrepôts frigorifiques.
  
  Ils étaient en attente d'être livrés à une société de transformation alimentaire basée à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), qui fournit notamment de la viande hachée aux marques William Saurin et Panzani, a précisé le préfet.
  
  "L'origine déclarée de la marchandise indique différents pays d'Europe de l'Est, mais les lots ont transité par deux opérateurs néerlandais", a-t-il précisé, laissant entendre que c'était au niveau des sociétés néerlandaises Draap Trading et Windmeijer Meat Trading que se situait le problème.