Forum Bouddhiste Dhamma

Il y a dix ans, j'étais étudiante et dans la même classe que V.
Un soir de décembre, en allant à une représentation théâtrale qui s'est trouvée annulée que nous avons rencontré deux types,. L'un des deux est devenu mon petit ami. L'un et l'autre sont des gars super, mais ma copine quand elle s'est trouvé un copain, peu après, a porté son choix sur un mec qui la rabaissait, l'insultait, la poussait à boire et à se droguer... Bref.
On est restés ensemble un moment, mon ex et moi, et puis on s'est séparés. Presque sur un malentendu. J'avais besoin d'un peu de repos (pas facile de prendre le train toutes les semaines dans les deux sens). Il a cru que je voulais partir. Ca a pété. Et puis, avec le temps, on est restés amis.
Quand à elle... Elle a fini par se tirer de son pétrin, ou du moins essayer de s'en tirer.
Mais on est pas bien rassurés, mon ex et moi... Et comme il y a dix ans, on se demande...
Comme il y a dix ans, elle a peur de rester seule.
Comme il y a dix ans, elle a trouvé un petit ami qui la rabaisse, qui la frappe quand il a une bière dans le nez et redevient gentil quand il a fumé un joint, qui lui dit de boire quand elle est un peu triste mais la traite d'ivrogne sitôt qu'elle a une canette à la main...

Samedi, une demi-heure après que V. nous aie laissés plus tôt que prévu, mon ex et moi pour rejoindre son copain, elle est revenue en pleurant comme une fontaine. Pitoyable, c'était.

Qui se ressemble s'assemble, dit-on...

C'est peut-être pour ça qu'il y a des gens qui ne trouvent jamais, où qu'ils cherchent, que des mecs ou des nanas qui leur offrent une image assez peu reluisante de l'autre sexe ! Mais, crénom de nom... Pourquoi donc, avec la collection de nullards qu'elle a rencontrés depuis dix ans, tous plus crasses les uns que les autres (à quelques exceptions près), il faut que ça soit toujours les plus nullards de chez Supernul qu'elle veuille le plus retenir ?
En tous cas, ça fait de la peine de voir ça...

Et le pire c'est que ça dure depuis Cro-Magnon...
Depuis Néanderthal...
Depuis homo erectus...
Depuis australopitecus arafensis
Peut-être même depuis l'eomaia...


Alors... Qu'on vienne pas me parler de telle ou telle moitié de l'Humanité

Ya des personnes qui rejouent sans cesse la même partition...
karma ?
Peut être aussi que le gars qui gueule à de la chance de trouver une nenette qui le supporte et qui ne le plaque pas... sinon, va savoir comment il finirait ?

Sans les femmes, les hommes auraient déjà détruit la planète, ya des chances.

Sourire a écrit : Mais, crénom de nom... Pourquoi donc, avec la collection de nullards qu'elle a rencontrés depuis dix ans, tous plus crasses les uns que les autres (à quelques exceptions près), il faut que ça soit toujours les plus nullards de chez Supernul qu'elle veuille le plus retenir ?

Ta copine, c'est une sainte.

ted a écrit : Ta copine, c'est une sainte.

Je ne dirais pas ça je trouve assez pathologique les personnes qui remettent régulièrement sur Lee tapis les mêmes erreurs... Ces hommes ont des fonctionnements qui ne sont pas sains pour le corps et l'esprit, entretiennent la dépendance .... Beaucoup de souffrance où ils se. Maintiennent

Bon courage à ton amie et à toi.

En général, pour qualifier ce type de comportement autodestructeur, on parle de névrose. Il s'agit d'une forme de maladie, qui se soigne -rien de honteux, ce sont des choses qui arrivent. Ton amie a-t-elle pensé à consulter un thérapeute?

Elle voit un psy, dans le cadre de sa réinsertion après cure anti-alcool....
Mais n général, c'est mon ex et moi qui servons de déversoir...

ted a écrit :Peut être aussi que le gars qui gueule à de la chance de trouver une nenette qui le supporte et qui ne le plaque pas... sinon, va savoir comment il finirait ?

Et inversement...
Y'a des gens qui ne supportent pas de vivre à deux sans être bien ensemble.
Y'a des gens qui ne supportent pas d'être seuls même s'ils doivent s'engueuler sans arrêt.

ted a écrit :Sans les femmes, les hommes auraient déjà détruit la planète, ya des chances.

On dit ça, des fois....

Sourire, sur le sujet [u]j'ai pas la télé[/u] a écrit : "Avec ces pestes : rien !
Rien non plus sans ces pestes..."
C'est dans Lysistrata, comédie d'Aristophane...

Sourire a écrit : Athènes et Spartes sont en guerre... Ca s'éternise. Les hommes, c'est rien que des grosses brutes, chacun sait ça. Ils sont pas prêts de la finir leur guerre. Qu'ils soient athéniens ou spartiates, au fond, ils sont très contents de pouvoir faire des démonstrations de gros-bras.
Mais ces dames, elles voient pas les choses comme ça. Elles en ont marre, les athéniennes et les lacédémoniennes. Alors elles se sont réunies, elles ont pris un verre de lait de chèvre en faisant leurs ouvrages de couture et elles ont décidé d'aller squatter l'Acropole. Les y voilà toutes barricadées, interdisant à leurs maris d'entrer.
En termes modernes = elles font la grève du sexe et la grève des travaux ménagers en même temps. Voilà nos gros costauds bien embêtés. Les athéniens, ça va encore à peu près, mais les spartiates, ils deviennent carrément enragés. Bon... Ca se terminera bien, finalement. Les femmes auront gain de cause. Ces messieurs décideront que la guerre est finie.

Le thème de la femme comme incarnation de la paix ou autres mythèmes proches est assez fréquent...
Même le christianisme n'a pas été épargné, avec le culte marial

Bonjour Sourire,

Comme Flocon, je conseille vivement à ta copine de faire un travail d'introspection par l'intermédiaire d'un psychologue afin de mettre à jour ces processus inconscients qui la piègent. Il y a quelques années, j'avais lu un livre qui évoquait ces scénarios répétitifs et qui s'intitule "La répétition des scénarios de vie" de Jean Cottraux, dont extrait :

QUEL EST VOTRE SCENARIO?

Un scénario de vie est une situation piège dans laquelle on se débat sans pouvoir en sortir et qui se répète. C’est aussi le produit d’une activité mentale par laquelle on reconstruit son histoire et lui attribue une valeur négative, avec la sensation d’être prisonnier d’événements qui se reproduisent à son détriment.

Contrairement au cinéma où le dénouement est prévu dans le script et permet au personnage de dépasser la crise qui constituait l’histoire du film, dans la vie, il y a répétition des situations pénibles. Pas de déroulement, pas de changement ni évolution. Les relations avec les autres sont les mêmes, les événements se répètent. Il s’agit le plus souvent de la répétition d’échecs (sur le plan professionnel et sentimental) ou de conduites à risque (tentatives de suicides, accidents, actes de violence agie ou subie, conduites impulsive).

Il y a cette impression que c’est toujours le même film qui repasse, sensation de n’être qu’un acteur qui répète un texte écrit par quelqu’un d’autre. Le sentiment de connaître le piège mais de quand même tomber dedans.

Cet enchaînement identique des faits donne une impression de “pas de chance”.

A cela je rajoute personnellement que l’on pourrait se poser la question suivante: Est-ce que c’est notre scénario qui influence les événements alors qu’apparemment il n’y a aucun rapport? Je ne sais pas si quelqu’un à part Dieu pourra répondre à cette question...

On peut dire que nous n’avons pas entièrement conscience de ce qui nous pousse à agir à notre détriment. La répétition des mêmes échecs et des mêmes conflits témoigne d’un problème profond, qui peut perdurer depuis l’enfance ou résulter d’événements récents actuels face auxquels on n’a pas les ressources d’adaptation nécessaires et suffisantes.

Source : http://www.relation-aide.com/dos_description.php?id=137

Si elle voit déjà quelqu'un, peut-être pourrait-elle orienter la thérapie dans le sens d'un travail portant sur cette difficulté précise.
Ce n'est vraiment qu'une suggestion -je ne la connais pas, et un forum n'est pas le lieu pour discuter des problèmes des autres. Encore une fois, je lui souhaite beaucoup de courage, et que les choses s'améliorent.