Forum Bouddhiste Dhamma

Donc, le débat sur la combativité ayant mis en évidence une certaine préoccupation quand à la taille de certain organe en tant que critère visible de réalisation potentielle, j'ai retrouvé ce poème que j'avais écrit lorsqu'on nous a malproprement lourdé du dojo que nous fréquentions. Que je n'hésite pas à livrer à votre bon goût littéraire (ça, ça s'appelle de la flambe totale!).


Imposture

Trônant tel un maître ancien,
De maître il n'a que l'apparence.
Certains singes exhibent leur sexe
Lorsqu'ils s'affrontent face à face,
Et lui, qu' a-t-il à montrer??
Trouvant mes manières indélicates,
Il ne voit Bouddha qu'en sa seule personne.
Il craint les confrontations viriles
De peur qu'elles ne fassent tomber son masque.
Seuls les ignorants et naÏfs le suivront,
Sauf si chacun s'éveille enfin.

Maîtrise des règles, belles cérémonies...
Au parfum de l'encens,
se mèle l'odeur d'un pet.

C'est pas un poème sur le zizi ça !
On dirait que c'est adressé à quelqu'un... quelqu'un que tu n'aimes pas trop, apparemment.

Bin, je peux vous proposer une chanson que j'avais écrite suite à une pub que vous connaissez peut-être. Le titre de la chanson est "L'homme objet"

Vous ne me reconnaissez pas
Parce que je suis habillé comme ça
Pourtant vous m’avez vu mille fois
Je suis l’objet de vos émois

Je suis une sorte de sexe machine
Un homme debout dans la cuisine
Vous vous pourléchez les babines
Quand nu comme un ver, je m’escrime

Je suis l’homme objet
Je suis un jouet

Je suis l’homme objet de la pub
Celui qui affiche son bulbe
Anatomique pédoncule
Dans la cuisine je me stimule

Quand je sors avec ma copine
Faut qu’elle me montre à une frangine
T’as vu mon mec, c’est pas de la frime
Dit-elle pour que l’autre confirme

Je suis l’homme objet
Je suis un jouet

J’ai un contrat pour un autre film
Ça se passe encore dans une cuisine
J’ai les mains dans la farine
Et de beurre mon cul on tartine

Parfois il m’arrive de penser
Que je ne suis pas fait pour ce métier
Alors je me prends à rêver
Que je pourrais bien me rhabiller

Je suis l’homme objet
Je suis un jouet

J'aime bien les deux poèmes, mais je ne suis pas certaine de comprendre le sujet du fil. C'est toujours la combativité? Ou c'est le zizi? Ou les deux?

Laurent, c'est très chouette! De toute façon, quand on voit un singe en rut dans son maître, c'est bon signe, non? (parce qu'en fait on se voit soi-même, et on n'a donc plus d'illusions sur soi. Enfin, c'est ce qu'on enseigne autour de moi...Le maître est un miroir -je crois que c'est vrai).

Dumè, je ne connais pas la pub, c'était quoi?

Bon Ted, tu nous postes un vrai poème sur le zizi? Allez, pour Pâques, un bon geste!

Dumè, je ne connais pas la pub, c'était quoi?

Il s'agissait d'une pub sur les cuisines "Cuisinella" du début. Après, ils en ont fait plusieurs sur le même principe. Il en existe plusieurs extraits vidéo sur le net.

Merci! Je viens d'aller regarder ça, et en effet... Ta chanson est vraiment très réussie.

Pour rester dans les histoires de bites, un petit poème que j'avais composé il y a qqle années de cela:

MANNEKEN PISS

En sa demeure il est assis . Ouvertement,
il regarde le pot de chambre, méchamment ;
sa mère lui a dit d’y faire pipi.
Des rêves coulent jusqu'à sa vessie.
Sa jolie tête blonde, et ses fesses rondes,
Regardent, par le trou de la lunette profonde.
D’envie, Manneken se penche à la fenêtre.
Il voit défiler le monde, et le désir d’être
parmi les gens de la place, le tiraille.
Il court par les rues le cul nu, et braille
à qui veut l’entendre, sa chanson mâle et forte .
les bourgeois, alors raisonne en invective morte :
Indignité ! Mauvaise mère ! Que fait-elle !
L’enfant monte sur son socle. Et du plus bel
effet, Manneken pisse sa chaude urine.

Super! ba11

Un poème que j'ai écrit il y a fort longtemps (il y a environ 2 minutes )

Ils braillent et puis ils friment
Du haut de leur cortex
Mais ne sont que des mimes
Assoifés par le sex

Lunettes et grosse bagnole
Et au siège passager,
Leur pouf et ses babioles
Moche et surmaquillée

Et de "hautes études"
Attestées de diplomes !
La puérile attitude
Hypocrisie des hommes

Badges et costards cravates
Intellos "parvenus"
Mais le soir à quatre pattes
Pour baiser leur morue !

Des manières, propres sur eux
Discours, filles saintes nitouches
Pour enfin pondre leurs oeufs
Ou des histoires de couche

Quand d'autres tracent ailleurs
Leur chemin singulier
Sans leurs fausses rumeurs
Sans leur vie de cinglés !