le lacher prise

sérénité

Lâcher prise



Auteur inconnu




Lâcher prise, ce n'est pas se montrer indifférent, mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.

Lâcher prise, ce n'est pas de couper les liens, mais prendre conscience que l'on ne peut contrôler autrui.

Lâcher prise, ce n'est pas être passif, mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un évènement.

Lâcher prise, ce n'est pas blâmer ou vouloir changer autrui, mais donner le meilleur de soi-même.

Lâcher prise, ce n'est pas prendre soin des autres, mais se sentir concernés par eux.

Lâcher prise, ce n'est pas assister, mais encourager.

Lâcher prise, ce n'est pas juger, mais accorder à autrui le droit d'être humain.

Lâcher prise, ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive, mais laisser les autres gérer leur propre destin.

Lâcher prise, ce n'est pas materner les autres, mais leur permettre d'affronter la réalité.

Lâcher prise, ce n'est pas rejeter, c'est au contraire accepter.

Lâcher prise, ce n'est pas harceler, sermonner ou gronder, mais tenter de déceler ses propres faiblesses et de s'en défaire.

Lâcher prise, ce n'est pas adapter les choses à ses propres désirs, mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.

Lâcher prise, ce n'est pas critiquer ou corriger autrui, mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir.

Lâcher prise, ce n'est pas craindre le passé, mais vivre et grandir pour l'avenir.

Lâcher prise, c'est reconnaître son impuissance, c'est-à-dire que le résultat final n'est pas entre nos mains.

Lâcher prise, c'est craindre moins et aimer davantage...


FleurDeLotus
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Simple...c'est si simple... FleurDeLotus
...et ça me fait penser aussi à Ogha-tarana Sutta..
Samyutta Nikaya I.1
Traverser le courant
Traduit du Pali par Thanissaro Bhikkhu.
Pour une distribution gratuite uniquement.

Note du traducteur : Ce discours ouvre le Samyutta Nikaya sur un paradoxe. Le commentaire nous indique que le Bouddha enseigne à la déesse un paradoxe pour subjuguer son orgueil. Pour donner à ce paradoxe un contexte, vous pourriez lire d'autres passages du canon ayant pour objet l'effort juste.

Ainsi ai-je entendu, une fois le bienheureux demeurait près de Savatthi
dans la mangrove de Jeta, au monastère d'Anathapindika. Alors une certaine déesse, à l'aube, son éclat formidable éclairant la totalité de la mangrove de Jeta, alla vers le bienheureux. A son arrivée, s'étant inclinée devant lui, elle se tenait à ses côtés. Tandis qu'elle se tenait là, elle lui dit :
"Dites-moi, monsieur, de quelle manière vous avez traversé le courant.
- J'ai traversé le courant sans avoir avancé, sans être resté immobile.
- Mais comment, monsieur, avez-vous traversé le courant sans avoir avancé, sans être resté immobile ?
- Quand j'avançais, je me faisais emporter. Quand je restais immobile, je sombrais. Ainsi j'ai traversé le courant sans avancer, sans rester immobile.
- Enfin je vois
Un brahmane, totalement délié,
Qui, sans avoir avancé,
Sans être resté immobile,
A traversé
Les enchevêtrements
Du monde
C'est ce que la déesse dit. Le maître approuva. S'apercevant que "le maître m'a approuvé", elle s'inclina devant lui, tourna autour de lui, le gardant sur sa droite et alors disparut aussitôt.

http://suttas.blogspot.com/
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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