
La pleine conscience au quotidien, être là, vivant(e) comme un soleil, il suffit de se mettre des rappels, cela peut-être profond mine de rien, comme en mangeant par exemple... Mais la planification n'est pas toujours simple pour la méditation assise, malgré tout l'enthousiasme et la bonne volonté.
Se lever très tôt à 5h ou 6h avant le travail, avant toutes les activités, pour être dans une plage horaire calme, sans trop de bruit et trafic routier, de sollicitations diverses. L'hiver on ne voit pas le soleil se lever. Un peu contrariée dans mon rythme biologique, des endormissements intempestifs à d'autres moments de la journée, le froid, le relâchement du dimanche. Une demi-heure, c'est bien pour le calme mais au bout d'un moment c'est trop peu, au moment où justement le plus profond commence, c'est trop rare... Et il faut partir, se lancer dans sa journée. Je me dis suis qu'il fallait changer ça.
Mais me dire dire, il faut méditer davantage, avant qu'il soit trop tard, en effet ça ne me réussissait pas non plus, ça m'angoisse et me paralyse, alors je trouve l'alternative.
Mais il faut se sonner la cloche soi-même...
Pour cette raison, j'ai décidé de méditer la nuit, trois, quatre jours par semaine. Je dors un peu jusqu'à environ 2h30 ( besoin naturel de la fin de journée et de la petite digestion, même après un repas léger.) Puis une fois bien émergée, je rallume les bougies. C'est tout tranquille, plus rien ne peut m'interrompre, pas de chrono trop rigoureux, pas de téléphone, de courriers, de visites, de sorties, de ménage, de travail....etc etc ( cela ne m'empêche pas d'être là pour un proche, ou mon chat si besoin, mais ils dorment aussi, et le chat suis très bien le rythme... )
Quand on commence a entrer en méditation, on est déjà très détendu par l'atmosphère, une douce impression de veiller avec les étoiles, la lune, ou la nuit noire d'encre, la pluie.
Retraite totale ou grand pèlerinage, quand ce sera possible un jour...
En attendant, je ne saurai me passer de "mini-pélerinages". Quand c'est irrégulier pour diverses raisons, pratiques, saison, temps, fatigue, malade... etc c'est comme pour la méditation, ça ne va pas bien longtemps, il y a un déséquilibre, il faut que j'y retourne, c'est ma source, comme sur le zafu. Du coup, c'est là que je retrouve aussi une énergie, une stabilité étonnante, une présence profonde, même dans un moment, un état troublant ou difficile de la vie.