Face aux soucis de la vie
Merci à tous love_3 Je vais bien et n'ai eu au final que le baiser du cancer sur ma peau... effacé le baiser, reste le frisson et la cicatriceted a écrit :Est-ce qu'on n'a pas le même genre d'interrogations face à la vieillesse ? Quand notre corps va nous lacher, petit à petit ?Erratum a écrit :Comment se peut il que mon corps aille mal quand moi je me sens bien ? Comment aimer ce corps qui me trahit d'une certaine façon ? Comment ne pas laisser ce corps de côté... ou pourquoi l'ai je laissé de côté ?

Ted, surement... au début on s'interroge sur le fait qu'on n'a plus la force de sortir comme lorsqu'on avait 20 ans... Je me souviens de ma grand tante, morte à 98 ans, toute sa tête... elle exprimait souvent le décalage entre son corps usé et son esprit aussi vif, saillant qu'à 20 ans !!! D'ailleurs souvent les plus jeunes avaient plaisir à la fréquenter. C'est comme cette pathologie dont le nom me manque où les gens sont conscient enfermés dans leur corps...
Je suis aujourd'hui curieuse de travailler sur ce lien entre les deux et la gestion du conflit entre corps et esprit (faudra que je reprenne le yoga youpi_333) car j'ai vraiment eu un rejet assez viscéral sur le coup.
Je ne sais pas si il y a une piste sur cet entretien corps esprit dans les textes bouddhistes ?!
ted a écrit :
Au cours de ces journées de convalescence, j’ai fait beaucoup d’introspection, de méditation, je me suis recentrée et là encore, j’ai fait confiance, me fiant à mon intuition pour retrouver mon énergie et ma santé. (Johanne)
En 2001, j’ai reçu un diagnostic de cancer du sein métastasé, le pronostic sans traitements était bouleversant: 6 mois, un an à vivre… Un coup de masse à 48 ans, alors que j’étais en pleine santé.
D’emblée et intuitivement, je cherche à comprendre ce qui a pu me mener là.
En plus des traitements de médecine classique, chimio lourde et radiothérapie, je fais un grand ménage intérieur ; et ça fonctionne ! Après 2 traitements de chimio seulement, la masse de la grosseur d’une balle de golf et les métastases au ganglion lymphatique disparaissent ! L’oncologue ravi mais incrédule… me demande «Mais qu’avez-vous fait madame ?» Je médite Docteur ! (Johanne)
J’étais persuadée, déjà il y a 10 ans, que l’esprit jouait un rôle dans la guérison. Je me suis donc créé des outils de méditation, de visualisation, j’ai fait de la psychothérapie, j’ai analysé mes rêves, j’ai «boosté» mon système immunitaire, mais avant tout, j’ai choisi de transformer ma vie. Pour moi, le cancer a été une prise de conscience que j’étais restée trop longtemps figée dans le deuil de mon mari, lui-même décédé d’un cancer en 1995. Vous savez, lorsqu’il n’y a plus de joie, le système immunitaire s’affaiblit. J’ai toujours affirmé que j’ai vécu une guérison à trois niveaux : corps-âme-esprit. (Johanne)
La méditation a joué un rôle très important dans ma guérison d’un cancer du sein métastasé, il y a dix ans. C’est devenu pour moi, une pratique courante pour retrouver ma paix intérieure et élargir ma conscience. (Johanne)
http://www.faceaucancer.ca/notrepouvoirdeguerison/fr/


Oufff !!! Génial !Erratum a écrit :Je vais bien et n'ai eu au final que le baiser du cancer sur ma peau... effacé le baiser, reste le frisson et la cicatrice



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Dhammapada


Très juste Tirru , je copie...
"Nous devons considérer la vieillesse, la maladie et la mort pas simplement comme des réalités inévitables avec lesquelles il faut compter sur le plan pratique, mais aussi comme des envoyés de l’au-delà, de l’autre rive, venus nous révéler de nouvelles dimensions de sens.
Cette ouverture se fait sur deux niveaux. Tout d’abord, pour devenir des messagers divins, les réalités de l’âge, de la maladie et de la mort doivent nous propulser dans la pleine conscience de la nature précaire et fragile de notre vie ordinaire. Ils doivent fortement imprimer dans notre esprit la carence fondamentale qui touche tous nos centres d’intérêts habituels et s’étend à l’ensemble de notre existence conditionnée. Ainsi ils deviennent des fenêtres qui s’ouvrent sur la première noble vérité, la noble vérité de la souffrance, qui, selon le Bouddha, inclut non seulement la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort, non seulement le chagrin, la douleur et le malheur mais aussi les « cinq agrégats de l’attachement » qui constituent notre être-dans-le-monde.
Quand nous rencontrons les messagers divins à ce niveau-là, ils deviennent des catalyseurs qui peuvent nous pousser à une profonde transformation intérieure. Nous comprenons que, du fait de notre fragilité et de notre inévitable mortalité, nous devons apporter des changements radicaux à nos priorités existentielles et nos valeurs personnelles. Au lieu de laisser notre vie être consumée par des futilités passagères, par des choses qui sont ici aujourd’hui et auront disparu demain, nous devons donner du poids à "ce qui compte vraiment", à des buts et des actions qui auront une influence durable sur l’ensemble de notre destin — sur notre véritable destin dans cette vie et sur notre direction ultime dans le cycle répétitif de la naissance et de la mort.
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"Nous devons considérer la vieillesse, la maladie et la mort pas simplement comme des réalités inévitables avec lesquelles il faut compter sur le plan pratique, mais aussi comme des envoyés de l’au-delà, de l’autre rive, venus nous révéler de nouvelles dimensions de sens.
Cette ouverture se fait sur deux niveaux. Tout d’abord, pour devenir des messagers divins, les réalités de l’âge, de la maladie et de la mort doivent nous propulser dans la pleine conscience de la nature précaire et fragile de notre vie ordinaire. Ils doivent fortement imprimer dans notre esprit la carence fondamentale qui touche tous nos centres d’intérêts habituels et s’étend à l’ensemble de notre existence conditionnée. Ainsi ils deviennent des fenêtres qui s’ouvrent sur la première noble vérité, la noble vérité de la souffrance, qui, selon le Bouddha, inclut non seulement la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort, non seulement le chagrin, la douleur et le malheur mais aussi les « cinq agrégats de l’attachement » qui constituent notre être-dans-le-monde.
Quand nous rencontrons les messagers divins à ce niveau-là, ils deviennent des catalyseurs qui peuvent nous pousser à une profonde transformation intérieure. Nous comprenons que, du fait de notre fragilité et de notre inévitable mortalité, nous devons apporter des changements radicaux à nos priorités existentielles et nos valeurs personnelles. Au lieu de laisser notre vie être consumée par des futilités passagères, par des choses qui sont ici aujourd’hui et auront disparu demain, nous devons donner du poids à "ce qui compte vraiment", à des buts et des actions qui auront une influence durable sur l’ensemble de notre destin — sur notre véritable destin dans cette vie et sur notre direction ultime dans le cycle répétitif de la naissance et de la mort.

La mort qui nous frôle et celles des autres qui nous touchent... Oui de bien étranges messagers divins...