
sauver le monde
ce raccourci là a autant de sens que le message initialonmyway a écrit :Le couple, est un domaine où les "égo" peuvent vite être "valorisés", gratifiés d'être "désirés ou aimés"; c'est aussi la premiere relation où les tiraillements,contraintes, justifications, hypocrisies, intérêts de chacun, désirs et mensonges, sont souvent les plus exhacerbés; Du désir à la haine, il n'y a que l'épaisseur d'un cheveux;
On est donc un dieu, ou un atome;

Une amie me répète souvent que l'on doit sans cesse se justifier quand on dit " non ". C'est vrai que c'est étrange. Quelle serait la bonne attitude à adopter face à un " non " comme celui que tu as énoncé ? Quelle est celle que tu aurais voulu ?Erratum a écrit :je te comprends... mais c'est épuisant en fait, parce que tu vois bien, qu'au final, tu es quasi obligé de le justifier... parce que dès que tu dis "non" à quelque chose, y a toujours quelqu'un qui cherche pourquoi
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Moi la premièreà mes propres interrogations... est ce que chercher à ne subir aucune contrainte n'en est pas une énorme ? color_3
qu'on respecte simplement et silencieusement le désaccordXily44 a écrit :Une amie me répète souvent que l'on doit sans cesse se justifier quand on dit " non ". C'est vrai que c'est étrange. Quelle serait la bonne attitude à adopter face à un " non " comme celui que tu as énoncé ? Quelle est celle que tu aurais voulu ?Erratum a écrit :je te comprends... mais c'est épuisant en fait, parce que tu vois bien, qu'au final, tu es quasi obligé de le justifier... parce que dès que tu dis "non" à quelque chose, y a toujours quelqu'un qui cherche pourquoi
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Moi la premièreà mes propres interrogations... est ce que chercher à ne subir aucune contrainte n'en est pas une énorme ? color_3

Je suis pourtant la première à ne pas m'empêcher de vouloir continuer la discussion


Quand je lis " désobéissance civile " et " refus " je ne pense pas au détachement bouddhiste, puisque tu en parles. La désobéissance civile me semble opposée à l'obéissance civile comme le refus à l'approbation. L'une va dans un sens et l'autre dans le sens inverse. Le détachement ne serait-il pas de ne pas aller dans un sens ou dans un autre donc de sortir de cette dualité ?onmyway a écrit :Pour ma part "j'ai mes propres principes", et parfois même mon principe est de n'avoir aucun principe
Etre libertaire c'est suivre son propre chemin, sans contrainte venant de qui que ce soit, aider ou être aider quand on peut ou veut, mais vivre selon ses idéaux ou ce qu'on aime;
S'abstenir de nuire (à la terre, aux autres êtres vivants etc) est déjà une bonne base, pour "sauver le monde";
Cela peut passer logiquement par le boycott, la désobeissance civile (surtout quand on voit toutes les injustices et irrespects que le ou les systèmes humains causent à la planète, la nature, soi et les autres êtres)
Le refus de participer à cela est donc un bon début; Ca rejoint parfois le détachement bouddhiste d'ailleurs;
Le détachement (bouddhiste ou spirituel en général) c'est aussi être libéré des contraintes du monde ou des autres, car on s'est libéré d'abord de nos propres obtacles interieurs;
Dans ce cas, l'objection de conscience envers des choses néfastes, ou l'abstention de participer à un système ou une société que l'on juge injuste, en est souvent une des conséquences (car le détachement envers ce qui est "nuisible" ou le monde en général, conduit à favoriser les bonnes actions et à ne plus faire de mauvaises, y compris celles d'une société)
Par contre, en effet, l'inverse n'est pas toujours vrai : un être détaché réellement ira souvent vers une non-participation aux comportements néfastes; mais un être qui refuse diverses choses n'est pas forcément détaché pour autant
Dans ce cas, l'objection de conscience envers des choses néfastes, ou l'abstention de participer à un système ou une société que l'on juge injuste, en est souvent une des conséquences (car le détachement envers ce qui est "nuisible" ou le monde en général, conduit à favoriser les bonnes actions et à ne plus faire de mauvaises, y compris celles d'une société)
Par contre, en effet, l'inverse n'est pas toujours vrai : un être détaché réellement ira souvent vers une non-participation aux comportements néfastes; mais un être qui refuse diverses choses n'est pas forcément détaché pour autant
A ce propos je me questionne : fais-tu une différence entre comportement volontairement néfaste et comportement néfaste involontaire ? Si oui, comment différencier l'un de l'autre avec certitude ? Et puis, qui différencie l'un de l'autre ?onmyway a écrit :Le détachement (bouddhiste ou spirituel en général) c'est aussi être libéré des contraintes du monde ou des autres, car on s'est libéré d'abord de nos propres obtacles interieurs;
Dans ce cas, l'objection de conscience envers des choses néfastes, ou l'abstention de participer à un système ou une société que l'on juge injuste, en est souvent une des conséquences (car le détachement envers ce qui est "nuisible" ou le monde en général, conduit à favoriser les bonnes actions et à ne plus faire de mauvaises, y compris celles d'une société)
Par contre, en effet, l'inverse n'est pas toujours vrai : un être détaché réellement ira souvent vers une non-participation aux comportements néfastes; mais un être qui refuse diverses choses n'est pas forcément détaché pour autant