
<<metta>>
jules a écrit :As tu un autre exemple simple de cognition non valide ?![]()
<<metta>>
Dharmadhatu a écrit :Aldous a écrit :Il faut bien qu'il existe davantage qu'en tant que concept pour que nous en parlions.Non, pas besoin.
Quand deux égarés parlent de l'eau qu'ils voient dans un mirage, cette eau n'existe pas, et pourtant ils en parlent. Ce n'est qu'un concept sans référent dans la réalité.
<<metta>> Quand le Bouddhisme dit que le soi inhérent n'existe pas, il s'agit de l'aspect appréhendé, pas de l'aspect appréhendant qui, lui, existe bien: il s'agit de l'ignorance fondamentale. Si ceci n'existait pas, nous serions déjà tous éveillés, pas vrai ?Aldous a écrit :Si le soi inhérent n'existe pas comment pouvez-vous en parler?
Dharmadhatu a écrit :<<metta>> Quand le Bouddhisme dit que le soi inhérent n'existe pas, il s'agit de l'aspect appréhendé, pas de l'aspect appréhendant qui, lui, existe bien: il s'agit de l'ignorance fondamentale. Si ceci n'existait pas, nous serions déjà tous éveillés, pas vrai ?Aldous a écrit :Si le soi inhérent n'existe pas comment pouvez-vous en parler?
Qu'est-ce qui est réel dans le sens "ce qui existe" est qui est établi par une cognition valide?Dharmadhatu a écrit :Ca c'est une excellente question, Shakhyam. Selon le point de vue bouddhiste, ce qui est réel dans le sens "ce qui existe", c'est ce qui est établi par une cognition valide.la "réalité" ? qu'est-ce qui la fonde ?
Aldous a écrit :C'est quoi l'aspect appréhendant?
(et l'aspect de quoi d'ailleurs?)
Le soi inhérent ce n'est l'aspect appréhendé, c'est ce qui existe en soi, par soi-même. Or le raisonnement est simple: pour que vous exitiez même provisoirement il faut bien que quelque chose existe par soi-même, c'est le soi inhérent.Dharmadhatu a écrit :Aldous a écrit :C'est quoi l'aspect appréhendant?
(et l'aspect de quoi d'ailleurs?)Sauf pour les Vaïbhashikas, toutes les écoles bouddhistes acceptent un aspect (akara) lorsqu'il y a perception et conception. C'est un média au travers duquel une cognition appréhende ses objets. C'est encore plus flagrant dans le cas des images mentales: il y a l'aspect appréhendé (grahyâkara = le contenu de l'image, ce à quoi renvoie le concept), et l'aspect appréhendant (grahâkara = pour ainsi dire la forme que prend la conscience elle-même, le côté actif de l'image mentale).
Dans le cas de l'ignorance fondamentale saisissant un soi inhérent, l'aspect appréhendant c'est comme le verre d'un miroir déformant. L'aspect appréhendé, c'est comme l'image distordue renvoyée par le miroir. Cette image ne renvoie à rien dans la réalité, mais le verre déformant existe bien.
Qu'est-ce qui est réel dans le sens "ce qui existe" est qui est établi par une cognition valide?Dharmadhatu a écrit :Ca c'est une excellente question, Shakhyam. Selon le point de vue bouddhiste, ce qui est réel dans le sens "ce qui existe", c'est ce qui est établi par une cognition valide.la "réalité" ? qu'est-ce qui la fonde ?
Aldous a écrit :Le soi inhérent ce n'est l'aspect appréhendé, c'est ce qui existe en soi.
Il n'y a ici aucun raisonnement, juste une proposition fausse à la suite d'un prédicat valide.Or le raisonnement est simple: pour que vous exitiez même provisoirement il faut bien que quelque chose existe par soi-même, c'est le soi inhérent.
L'école considérée comme la plus élevée du Bouddhisme fait aussi une distinction entre deux types de conventions: les vraies et les fausses.Qu'est-ce qui est réel dans le sens "ce qui existe" est qui est établi par une cognition valide?
Si si, dire que ce qui est réel est établi par une cognition valide c'est répondre à la question de savoir ce qui est réel puisque c'est pour ainsi dire en donner la définition.(au passage: vous ne répondez pas à la question "qu'est-ce qui fonde la réalité?" vous dites juste que ce qui est réel est ce qui est établi par une cognition valide)
sauf le soi inhérent!Dharmadhatu a écrit :Rien n'existe en soi.Aldous a écrit :Le soi inhérent ce n'est l'aspect appréhendé, c'est ce qui existe en soi.
Ben si c'est valable: il y a un non-né, non-produit, non devenu.Dharmadhatu a écrit :Il n'y a ici aucun raisonnement, juste une proposition fausse à la suite d'un prédicat valide.Or le raisonnement est simple: pour que vous exitiez même provisoirement il faut bien que quelque chose existe par soi-même, c'est le soi inhérent.
Dharmadhatu a écrit :Aldous a écrit :Qu'est-ce qui est réel dans le sens "ce qui existe" est qui est établi par une cognition valide?L'école considérée comme la plus élevée du Bouddhisme fait aussi une distinction entre deux types de conventions: les vraies et les fausses. Exemple des vraies: l'impermanence des phénomènes composés. Exemple des fausses: la flaque d'eau dans un mirage.
Au regard de la vérité ultime, aucune des deux n'est vraie, mais au regard des conventions mondaines, seul le premier exemple est considéré comme "réel".
Ben non vous ne me dites pas CE qui est rée, vous me dites que ce que vous considérez comme réel est établi par une cognition valide. Mais qu'est ce que vous considérez comme réel (et qui est établi par une cognition valide)?Dharmadhatu a écrit :Si si, dire que ce qui est réel est établi par une cognition valide c'est répondre à la question de savoir ce qui est réel.(au passage: vous ne répondez pas à la question "qu'est-ce qui fonde la réalité?" vous dites juste que ce qui est réel est ce qui est établi par une cognition valide)
Aldous a écrit :Rien n'existe en soi.
sauf le soi inhérent!
Ben non vous ne me dites pas CE qui est rée, vous me dites que ce que vous considérez comme réel est établi par une cognition valide.
Le non-soi par exemple. Ce qui n'existe pas (ou ce qui est irréel), c'est le soi inhérent, par exemple.Mais qu'est ce que vous considérez comme réel (et qui est établi par une cognition valide)?
En quoi cela prouve-t-il le soi inhérent ? Et en quoi cela prouve-t-il qu'il faille un soi inhérent pour que les conventions existent ?Aldous a écrit :Ben si c'est valable: il y a un non-né, non-produit, non devenu.