Des vérités qui font du bien ici et maintenant
Oui... <<metta>>
Pour revenir à ton sujet, je me demande comment j'ai pu supporter certaines choses par le passé. Je m'aperçois que je m'étais construit un tissu de petites certitudes dans lesquelles je m'étais enveloppé. Par exemple, j'ai travaillé quelques années à PARIS. J'habitais en banlieue et je devais faire près d'1 heure et demie de trajet dans le métro, matin et soir, debout. C'était étouffant ! Surtout le soir au retour. J'ai cru que jamais je ne pourrais changer de condition ! Et bien, à l'époque, je me persuadais que j'allais gagner au loto le samedi suivant, puis le mercredi suivant, puis le samedi suivant... C'est tout bête, mais ça m'a énormément aidé...
Bon, j'ai pas gagné au loto, mais mon employeur de l'époque a déménagé dans la grande banlieue juste au moment où j'allais craquer et tirer sans doute sur le signal d'alarme d'une rame... Je pense sincèrement que j'étais à l'époque dans une situation de détresse. Avec pourtant l'apparence d'un employé moyen, équilibré, avec un bon boulot... Bref : le malaise existentiel d'un individu exploité pour son travail, sans tenir compte de ses aspirations, de sa vie familiale, etc... Je comprends tout à fait Lausm qui a voulu retourner à la campagne.
J'avais un prof de philo qui nous disait que personne ne pouvait supporter la vie urbaine sans être névrosé. On développe des petites névroses qui nous aident à supporter l'inhumanité du truc... L'espoir fait vivre...
On peut étendre le raisonnement à nos vies quotidiennes.
Qu'est ce que nous mettons en place comme maquillage pour masquer dukkha ?
Mais la pratique bouddhiste donne accès à un refuge intérieur stable, puissant, tranquille.
Et à ces moments là, est-il encore nécessaire de créer ces petites compensations mentales ?
Pour revenir à ton sujet, je me demande comment j'ai pu supporter certaines choses par le passé. Je m'aperçois que je m'étais construit un tissu de petites certitudes dans lesquelles je m'étais enveloppé. Par exemple, j'ai travaillé quelques années à PARIS. J'habitais en banlieue et je devais faire près d'1 heure et demie de trajet dans le métro, matin et soir, debout. C'était étouffant ! Surtout le soir au retour. J'ai cru que jamais je ne pourrais changer de condition ! Et bien, à l'époque, je me persuadais que j'allais gagner au loto le samedi suivant, puis le mercredi suivant, puis le samedi suivant... C'est tout bête, mais ça m'a énormément aidé...
Bon, j'ai pas gagné au loto, mais mon employeur de l'époque a déménagé dans la grande banlieue juste au moment où j'allais craquer et tirer sans doute sur le signal d'alarme d'une rame... Je pense sincèrement que j'étais à l'époque dans une situation de détresse. Avec pourtant l'apparence d'un employé moyen, équilibré, avec un bon boulot... Bref : le malaise existentiel d'un individu exploité pour son travail, sans tenir compte de ses aspirations, de sa vie familiale, etc... Je comprends tout à fait Lausm qui a voulu retourner à la campagne.
J'avais un prof de philo qui nous disait que personne ne pouvait supporter la vie urbaine sans être névrosé. On développe des petites névroses qui nous aident à supporter l'inhumanité du truc... L'espoir fait vivre...
On peut étendre le raisonnement à nos vies quotidiennes.
Qu'est ce que nous mettons en place comme maquillage pour masquer dukkha ?
Mais la pratique bouddhiste donne accès à un refuge intérieur stable, puissant, tranquille.
Et à ces moments là, est-il encore nécessaire de créer ces petites compensations mentales ?