Je ne crois pas que la vie de couple soit un obstacle à la vie spirituelle
Vivre en couple peut être intégré à la vie spirituelle. Aimer sa femme et ses enfants peut être un entrainement à aimer les autres.
Je crois que c'est la paresse, la remise à plus tard, le manque d'attention qui sont les plus gros obstacles.
Pour en rajouter une couche à "Le monde est pourri" (Samsara no good!)
http://www.youtube.com/watch?v=GDuQmJ0Wa-4
http://www.youtube.com/watch?feature=en ... WqQNG03MhU
http://www.youtube.com/watch?v=Y_fq-20h5Sw
http://dirtywars.org/
Comme le dit un industriel des armements : "S'il n'y a plus de guerre, no problem, nous en créeront une autre!"
Les aliens comme le 7eme de cavalerie vont-ils arriver à temps?
Mais je dois admettre que je suis bien content de n'avoir pas eu d'enfants. Cela m'a permis de consacrer plus de temps à me débarrasser des sacs de nœuds que j'avais dans la tête et surtout ils n'en n'ont pas hérité. Fin d'une longue tradition de paranoïa familiale..
spiritualité et célibat
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Katly
Je n'ai rien contre la vie de couple avec la vie spirituelle en harmonie.
Mais depuis quelques années, j'ai choisi d'être célibataire, ce qui implique le choix de pauvreté ( ajoutée à la pauvreté). C'est quelque chose que je vis comme je suis, humainement, dans cette société. Et il faut croire que mon aspiration à être solitaire se ressent car personne n'ose m'approcher, comme s'ils savaient, sentaient d'avance que c'est pas la peine.
Et quand bien même cela me tomberait dessus, je ne suis pas prêtre de "vivre avec quelqu'un" aussitôt, même si ce serait luxueux ou confortable.
Il y a une paix que j'aime dans ma solitude.
Mais depuis quelques années, j'ai choisi d'être célibataire, ce qui implique le choix de pauvreté ( ajoutée à la pauvreté). C'est quelque chose que je vis comme je suis, humainement, dans cette société. Et il faut croire que mon aspiration à être solitaire se ressent car personne n'ose m'approcher, comme s'ils savaient, sentaient d'avance que c'est pas la peine.
Et quand bien même cela me tomberait dessus, je ne suis pas prêtre de "vivre avec quelqu'un" aussitôt, même si ce serait luxueux ou confortable.
Il y a une paix que j'aime dans ma solitude.
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onmyway
Moi je suis plus moine que certaines moines ! plus yogi errant que certains sdf,
et de toute façon je suis déjà marié avec la Nature et l'océan depuis longtemps;
Et quiconque touche à ma femme ou la blesse, aura affaire à moi, tot ou tard
et de toute façon je suis déjà marié avec la Nature et l'océan depuis longtemps;
Et quiconque touche à ma femme ou la blesse, aura affaire à moi, tot ou tard
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lausm
Pour répondre à ta question, je pense vraiment qu'on peut traverser les quatre états que tu proposes, quelles que soient les conditions de notre vie.
Pour ma part, j'ai une compagne, nous avons un fils de douze ans, nous nous sommes rencontrés dans une sesshin, et nous avons reçus respectivement l'ordination de nonne et moine!
Mais en fait, j'ai toujours eu le sentiment que notre vie était l'accomplissement du voeu de vie que nous avons fait en nous faisant ordonner.
a savoir une vie vécue pour s'éveiller, ensemble, et pas que pour soi.
Et je pense que la vie de couple, de parent, implique des renoncements parfois bien plus grands que vivre dans un temple!
Et même, souvent nous avons dû renoncer à pratiquer, car il fallait bien s'occuper de notre petit.
Donc ça veut dire qu'on s'attachait à la pratique sous la forme : aller au dojo, s'asseoir en silence.
Or la pratique, ça doit être partout, tout le temps.
Je pense que le détachement, est vraiment une attitude intérieure : on peut avoir une vie de couple et de famille, et avoir tous les critères d'une vie "réussie "selon la société, et ne pas être heureux, car on n'est pas en contact avec ce qu'on est vraiment : on joue un rôle, on reproduit des modèles, mais on ne "se" vit pas.
Tout comme on peut être seul, et être en relation avec soi et ce qui nous entoure.
On peut aussi être en couple, et avoir des moments de solitude choisie, de célibat (on fait une retraite, ou un stage, ou on peut simplement se balader ailleurs sans pour autant courir après quelqu'un ou quelque chose), qui vont nous nourrir pour mieux vivre quand on revient.
On peut être seul, et souffrir de cela car ne sentir que l'aspect subi de la chose, car en fait on ne vit pas vraiment ce à quoi on aspire profondément.
Mais après, c'est vraiment délicat : parfois on se sent appelé vers des ailleurs, qui sont des chimères parce qu'en fait cet ailleurs est en nous, un espace qu'on ne se donne pas au quotidien : je le vois souvent poour moi, ce côté bon petit soldat, bon père de famille, au nom duquel on va jouer au sauveur de la famille, et où l'on nie ses besoins parfois les plus simples....c'est en général là que ça pète les plombs.
Il y a là toute une façon d'apprendre à être heureux dans ce contexte, tout en ne suivant pas les normes sociales d'acquisition, de confort matériel qui nous dispersent encore plus dans des écrans et des histoires qui ne sont pas les nôtres.
Oui, je pense que la vie quotidienne est la Voie, et que là on peut pratiquer vraiment.
Ce n'est pas la Voie la plus facile, ni la plus reconnue et valorisée souvent, mais je pense que c'est là que le dharma a sa réelle utilité pour nous, êtres humains du 21e siècle, surtout si on a des vies à former pour le futur de notre planète.
On est de maîtres pour nos enfants, et cela est une responsabilité non pas grave, mais importante, qui veut dire qu'on doit apprendre à être heureux, partager cela, et aider à devenir heureux.
et je pense que l'éveil, s'il était réalisé simplement à ce niveau là, guérirait un sacré paquet de maladies sur la planète!
Pour ma part, j'ai une compagne, nous avons un fils de douze ans, nous nous sommes rencontrés dans une sesshin, et nous avons reçus respectivement l'ordination de nonne et moine!
Mais en fait, j'ai toujours eu le sentiment que notre vie était l'accomplissement du voeu de vie que nous avons fait en nous faisant ordonner.
a savoir une vie vécue pour s'éveiller, ensemble, et pas que pour soi.
Et je pense que la vie de couple, de parent, implique des renoncements parfois bien plus grands que vivre dans un temple!
Et même, souvent nous avons dû renoncer à pratiquer, car il fallait bien s'occuper de notre petit.
Donc ça veut dire qu'on s'attachait à la pratique sous la forme : aller au dojo, s'asseoir en silence.
Or la pratique, ça doit être partout, tout le temps.
Je pense que le détachement, est vraiment une attitude intérieure : on peut avoir une vie de couple et de famille, et avoir tous les critères d'une vie "réussie "selon la société, et ne pas être heureux, car on n'est pas en contact avec ce qu'on est vraiment : on joue un rôle, on reproduit des modèles, mais on ne "se" vit pas.
Tout comme on peut être seul, et être en relation avec soi et ce qui nous entoure.
On peut aussi être en couple, et avoir des moments de solitude choisie, de célibat (on fait une retraite, ou un stage, ou on peut simplement se balader ailleurs sans pour autant courir après quelqu'un ou quelque chose), qui vont nous nourrir pour mieux vivre quand on revient.
On peut être seul, et souffrir de cela car ne sentir que l'aspect subi de la chose, car en fait on ne vit pas vraiment ce à quoi on aspire profondément.
Mais après, c'est vraiment délicat : parfois on se sent appelé vers des ailleurs, qui sont des chimères parce qu'en fait cet ailleurs est en nous, un espace qu'on ne se donne pas au quotidien : je le vois souvent poour moi, ce côté bon petit soldat, bon père de famille, au nom duquel on va jouer au sauveur de la famille, et où l'on nie ses besoins parfois les plus simples....c'est en général là que ça pète les plombs.
Il y a là toute une façon d'apprendre à être heureux dans ce contexte, tout en ne suivant pas les normes sociales d'acquisition, de confort matériel qui nous dispersent encore plus dans des écrans et des histoires qui ne sont pas les nôtres.
Oui, je pense que la vie quotidienne est la Voie, et que là on peut pratiquer vraiment.
Ce n'est pas la Voie la plus facile, ni la plus reconnue et valorisée souvent, mais je pense que c'est là que le dharma a sa réelle utilité pour nous, êtres humains du 21e siècle, surtout si on a des vies à former pour le futur de notre planète.
On est de maîtres pour nos enfants, et cela est une responsabilité non pas grave, mais importante, qui veut dire qu'on doit apprendre à être heureux, partager cela, et aider à devenir heureux.
et je pense que l'éveil, s'il était réalisé simplement à ce niveau là, guérirait un sacré paquet de maladies sur la planète!
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onmyway
Pour ma part, tel que je me connais, je ne pourrais pas vivre en couple (sur la durée) ou alors dans une "union libre" cool et sans engagement et avec des appels wifi en international en illimités gratis
Alors des gamins, n'en parlons même pas !
Mais de toute façon, je pense faire parti de ceux qui ne "sont pas fait pour vivre à deux" (à moins de trouver la fille idéale, et que ce soit réciproque, mais peu de chance de trouver ! ); Déjà je suis trop sauvage et "libre", imprévisible, rebelle; même passer 4 ou 5 jours non-stop avec quelqu'un (comme avec mon "ex relation" par exemple que je voyais par ci par là) au bout d'un moment, je suis comme une cocotte minute sous pression, il faut que je me barre, que j'aille respirer, être seul avec moi même, ou la nature, tracer... !
Donc c'est mort pour moi;
Et puis j'ai trop de centres d'interets, si possible accompagné d'états méditatifs, et je continue à tracer vers ces interets personnels, et à en réaliser d'autres, car on a qu'une vie, la sienne, et autant essayer de les vivre un max pour ne rien regretter; même si ce doit être seul;
Mais je n'aimerais ni être moine officiel, ni marié deux enfants comme al bundy (ou Ted
)
(Bien) méditer à deux, j'ai pas toujours bien réussi jusque là; et beaucoup de mauvaises rencontres passés/solitude;alors si je retrouve quelqu'un un jour, elle va devoir s'accrocher avec moi (je déconne, car je suis un prince (avec les princesses seulement))
Alors des gamins, n'en parlons même pas !
Mais de toute façon, je pense faire parti de ceux qui ne "sont pas fait pour vivre à deux" (à moins de trouver la fille idéale, et que ce soit réciproque, mais peu de chance de trouver ! ); Déjà je suis trop sauvage et "libre", imprévisible, rebelle; même passer 4 ou 5 jours non-stop avec quelqu'un (comme avec mon "ex relation" par exemple que je voyais par ci par là) au bout d'un moment, je suis comme une cocotte minute sous pression, il faut que je me barre, que j'aille respirer, être seul avec moi même, ou la nature, tracer... !
Donc c'est mort pour moi;
Et puis j'ai trop de centres d'interets, si possible accompagné d'états méditatifs, et je continue à tracer vers ces interets personnels, et à en réaliser d'autres, car on a qu'une vie, la sienne, et autant essayer de les vivre un max pour ne rien regretter; même si ce doit être seul;
Mais je n'aimerais ni être moine officiel, ni marié deux enfants comme al bundy (ou Ted
)(Bien) méditer à deux, j'ai pas toujours bien réussi jusque là; et beaucoup de mauvaises rencontres passés/solitude;alors si je retrouve quelqu'un un jour, elle va devoir s'accrocher avec moi
(je déconne, car je suis un prince (avec les princesses seulement)) 
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lausm
quand on est en couple, on doit trouver la liberté autrement qu'en partant ailleurs, il faut vraiment travailler a trouver l'espace en soi meme.
C'est un sacré défi, et on est face au mur bien plus qu'en zazen, ça je te le dis.....
L'autre jour, un ami qui pratique depuis des années, me disait qu'un jour il parlait avec des femmes a la Gendronnière....et lorsqu'elles lui ont demandé s'il avait des enfants, et qu'il a dit qu'il en avait trois, elles ont demandé si c'était avec la meme femme....lorsqu'il a répondu oui, elles l'ont regardé avec des yeux ronds, comme si parvenir a faire durer un couple était un truc d'extraterrestre et incompatible avec la spiritualité.....
Marrant les idées que certains ont des choses, alors que la réalité, c'est la réalité, et on deale avec....
Et je le vois pour moi, quand je voudrais que ma vie soit autre que ce qu'elle est, c'est : conflits, prises de tètes, souffrances, pensées torturées, disputes, tensions, etcc...
Puis quand ça lache prise, ça devient tout naturel, plus rien n'est un problème meme si c'est le bordel assuré, on trouve de l'amour et du plaisir dans les petites choses du quotidien....la cuisine devient la salle du Bouddha, le salon le dojo, la maison devient le temple.
C'est un sacré défi, et on est face au mur bien plus qu'en zazen, ça je te le dis.....
L'autre jour, un ami qui pratique depuis des années, me disait qu'un jour il parlait avec des femmes a la Gendronnière....et lorsqu'elles lui ont demandé s'il avait des enfants, et qu'il a dit qu'il en avait trois, elles ont demandé si c'était avec la meme femme....lorsqu'il a répondu oui, elles l'ont regardé avec des yeux ronds, comme si parvenir a faire durer un couple était un truc d'extraterrestre et incompatible avec la spiritualité.....
Marrant les idées que certains ont des choses, alors que la réalité, c'est la réalité, et on deale avec....
Et je le vois pour moi, quand je voudrais que ma vie soit autre que ce qu'elle est, c'est : conflits, prises de tètes, souffrances, pensées torturées, disputes, tensions, etcc...
Puis quand ça lache prise, ça devient tout naturel, plus rien n'est un problème meme si c'est le bordel assuré, on trouve de l'amour et du plaisir dans les petites choses du quotidien....la cuisine devient la salle du Bouddha, le salon le dojo, la maison devient le temple.
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michel_paix
- Messages : 1188
- Inscription : 09 novembre 2008, 21:58
Il est vrai Onmyway qu'avoir des enfants est parfois "difficile", il est vrai que la vie de "couple" est "prenant" par moment, mais la vie d'errance ne l'est-elle pas par moment ??
J'ai choisi de vivre sans domicile fixe et là y a de l'eau dans la tente et annonce 20 mm de pluie aujourdhui, il me faudra trouvé une buanderie pour faire sècher mes couvertures, je devrais trouver un moyen d'arranger ça avant 6 jours "dans un parc" car mes enfants seront avec moi "une semaine" dans une semaine, on va en gaspésie, youpie !!
J'aime bien me dire pour rigoler que la voie du milieu est d'aller d'un extrême a l'autre, apprendre a garder l'équilibre en nous.
couple, enfants, travail et errances "par choix" sont quatres complications qui forme une même voie, ma vie présente.
<<metta>>
J'ai choisi de vivre sans domicile fixe et là y a de l'eau dans la tente et annonce 20 mm de pluie aujourdhui, il me faudra trouvé une buanderie pour faire sècher mes couvertures, je devrais trouver un moyen d'arranger ça avant 6 jours "dans un parc" car mes enfants seront avec moi "une semaine" dans une semaine, on va en gaspésie, youpie !!
J'aime bien me dire pour rigoler que la voie du milieu est d'aller d'un extrême a l'autre, apprendre a garder l'équilibre en nous.
couple, enfants, travail et errances "par choix" sont quatres complications qui forme une même voie, ma vie présente.
<<metta>>
:)