AntiMariage Gay/Massacre d'animaux ? Où est le Moyen Âge ?

ted

Erratum a écrit :Pour moi c'est l'équilibre dont fait preuve le parent qui est gage de réussite... Qu'on est à faire à deux hommes, deux femmes, un homme et une femme, ne me semble pas gêner quoique ce soit pour le besoin d'amour de l'enfant.
Qu'on me dise qu'une mère va porter un enfant neuf mois dans son ventre, puis qu'elle va le donner, ou le rétrocéder, ou l'abandonner, à deux hommes qui vont l'aimer très fort, et qu'ensuite, un jour, cet enfant demandera pourquoi il n'a pas de mère et qu'on lui répondra qu'elle a juste servi à lui donner naissance franchement... ça me choque... :shock:

Pourtant, si on me dit qu'un enfant à perdu ses parents dans un grave accident à la naissance et qu'il a été recueilli par deux homosexuels qui l'ont élevé avec amour, je trouverai ça formidable. ba11 Mais ce sera formidable parce que cet enfant vit un DRAME.

Si ce sont des législateurs qui le privent sciemment de sa mère, et non un accident ou une catastrophe... Si ce sont des humains qui, volontairement, en font un orphelin, je trouve pas ça terrible du tout... quelque soit le désir d'enfant, tout à fait respectable, des adoptants. A mon avis, ça devrait rester limité à des cas exceptionnels. Si une loi vient banaliser le don d'enfants à grande échelle, je crois sincèrement que l'homme aura perdu la tête. Heureusement, on n'en est pas encore là. Mais combien de temps avant que la grosse machine ne se mette en marche et dénonce une discrimination entre couples homos et couples hétéros ? :-( Les uns ne pouvant avoir d'enfants et les autres le pouvant, en général ?

En même temps, peut-être que c'est l'étape suivante de la libération de la femme ? : faire des enfants pour reproduire l'espèce, mais ne pas avoir à s'en occuper ? Passer une annonce sur internet et se faire un peu d'argent avec ses ovaires ? Peut-être que ça va se banaliser un jour ? :roll: Mais tout le monde pourra alors en bénéficier. Pas que les homos. Egalité oblige. Alors, les gens choisiront leur enfant. Ils le voudront beau, intelligent. Grand, blond, aux yeux bleus, avec des gênes certifiés. C'est la porte ouverte à l'eugénisme. La mafia s'en mêlera. Il y aura des élevages d'enfants un peu partout... (je déconne) :D :D

En même temps, je me dis que quand un enfant nait au Tibet par exemple et qu'il est confié à des moines après sa naissance, pour en faire un grand maître bouddhiste, ça donne des individus équilibrés. Il me semble. :) Dans l'émission Sagesses Bouddhistes d'il y a 2 semaines, on a demandé à Dagpo Rimpoche s'il regrettait ses parents, il a répondu, si je m'en souviens bien, qu'il ne se souvenait pas d'eux. Mais en dehors de systèmes d'adoption spécifiques, comme ceux des tullkous, peut on vraiment jouer aux apprentis-sorciers avec nos gosses ?

C'est pas simple comme choix de société.
Erratum

Katly a écrit :Oui, tu vois, la mort, la vie, la vie, la mort, je connais bien. loveeeee
L'amour, un peu aussi. <<metta>>
C'est une grande richesse... Malgré les souffrances ! Je vois surtout cette énergie vitale qui nous fait tenir debout contre vents et marée... On a toujours le choix au fond de le voir ou pas... Est ce que ça s'apparente a l'espoir et la foi ?
Katly

Oui, un genre de mer démontée, de tsunami, tenir bon, dans la tourmente... trouver sa force dans la fragilité même.
Ma foi de confiance a commencé là, vraiment, je crois, avec mon enfant contre mon sein.
Dernière modification par Katly le 21 mai 2013, 06:02, modifié 1 fois.
Erratum

ted a écrit :
Erratum a écrit :Pour moi c'est l'équilibre dont fait preuve le parent qui est gage de réussite... Qu'on est à faire à deux hommes, deux femmes, un homme et une femme, ne me semble pas gêner quoique ce soit pour le besoin d'amour de l'enfant.
Qu'on me dise qu'une mère va porter un enfant neuf mois dans son ventre, puis qu'elle va le donner, ou le rétrocéder, ou l'abandonner, à deux hommes qui vont l'aimer très fort, et qu'ensuite, un jour, cet enfant demandera pourquoi il n'a pas de mère et qu'on lui répondra qu'elle a juste servi à lui donner naissance franchement... ça me choque... :shock:

Pourtant, si on me dit qu'un enfant à perdu ses parents dans un grave accident à la naissance et qu'il a été recueilli par deux homosexuels qui l'ont élevé avec amour, je trouverai ça formidable. ba11 Mais ce sera formidable parce que cet enfant vit un DRAME.

Si ce sont des législateurs qui le privent sciemment de sa mère, et non un accident ou une catastrophe... Si ce sont des humains qui, volontairement, en font un orphelin, je trouve pas ça terrible du tout... quelque soit le désir d'enfant, tout à fait respectable, des adoptants. A mon avis, ça devrait rester limité à des cas exceptionnels. Si une loi vient banaliser le don d'enfants à grande échelle, je crois sincèrement que l'homme aura perdu la tête. Heureusement, on n'en est pas encore là. Mais combien de temps avant que la grosse machine ne se mette en marche et dénonce une discrimination entre couples homos et couples hétéros ? :-( .
Ted ce genre d'abandon existe déjà.. Au bénéfice de couples hétérosexuel qui pour x raison ne peuvent avoir un enfant...
Ceci dit je suis pour l'adoption uniquement. Et je ne comprends pas ce besoin d'avoir la chair de sa chair a tout prix... Donc pour la pma c'est clair je suis aussi réticente que toi... Mais il ne faut pas voir forcément les mères porteuses comme des victimes...
Un couple ami hétéro avait de gros souci et se voyait au bout de la 4ème fiv pas loin de faire une croix sur la parental te qui leur tenait tant a cœur... Et sincèrement a un moment donne, moi qui fais des enfants tellement facilement, je me suis posée la question du don... D'ovocyte... Mais je crois que porter un enfant qui n'est pas le mien si la femme n'avait pas pu, je l'aurai fait... Fort heureusement ils ont persévère et la 5e et dernière fiv leur a donne ce qu'ils attendaient...
Aujourd hui mon ami gay veut se lancer dans la coparentalité, je ne savais même pas ce que c'était... Y a des forums... Là ça fait peur et ce sont des situations complètement en dehors de toute législation pour protéger l'enfant...
Autoriser le mariage pour tous, c'est permettre l'adoption et la protection par les lois...
Katly

Cela doit-être un choix conscient d'amour <<metta>> , avec lois et protections, pas pour devenir du trafic ou du profit.
Mais la question d'avoir l'équilibre pour l'enfant demeure...
Et les lois, les protections ont leur contournements et dérives.

( en tous cas ni lui, ni moi n'avons "refais" notre vie, retrouver l'amour. )
Dernière modification par Katly le 20 mai 2013, 18:14, modifié 1 fois.
Erratum

Mon copain homo me pose toujours cette question quand on en parle et je n'arrive toujours pas a y répondre : comment peut on être jamais sûr qu'on ne fera que le bien pour l'enfant ?
Katly

Et puis encore au milieu de tout ça, il y a les papas sur un balcon d'église, privés de voir leur enfant.
Chose que je n'ai pas faite, pour donner une chance aux liens de se tisser autrement, une chance de pardon.
Les enfants ne doivent pas être privé d'amour de parents, et les parents de celui de leur enfant.
Sauf ne pas les voir par protection de danger bien-sûr, cela n'exclue pas l'amour pour autant.
Les enfants aiment toujours leur deux parents même séparés, même "imparfaits" humains.
Erratum

Je traduis la maxime bien connue qui était mise au generique hier dans gatsby...
Une vie vécue à moitié par peur, n'est pas une vie... jap_8
Jean

Ted a écrit
Alors, les gens choisiront leur enfant. Ils le voudront beau, intelligent. Grand, blond, aux yeux bleus, avec des gênes certifiés. C'est la porte ouverte à l'eugénisme. La mafia s'en mêlera. Il y aura des élevages d'enfants un peu partout... (je déconne)
Pour la mafia, je ne sais pas, mais il existe déjà aux USA des banques de sperme qui proposent du sperme venant de personnes ressemblant à des acteurs, haut diplômé, sportif etc

Par contre la mafia Albanaise fait du trafic d'organes humains prélevés sur des prisonniers ou des gens sans le sous. Il y a eu récemment le procès et la condamnation de plusieurs médecins.

Donc mafia et trafic de sperme, cela n'a rien d'impossible. Au Nigéria il y a du trafic d'enfants, avec les mères groupées dans des maisons en attendant d'accoucher, elles sont payées une misère, le trafiquant encaisse la grosse somme.

En France, en Bretagne, il y avait les engrosseurs qui étaient payés pour faire des enfants à des jeunes femmes qui ensuite laissaient leur enfant à leur famille et allaient à la ville pour se louer comme nourrice à des familles bourgeoises dont l'enfant était chétif ou que la mère ne voulait pas nourrir au sein, car cela était trop animal....

Pour en revenir aux banques du sperme, les enfants grandissent et il y en a certains qui ont fait des recherches sur leur père. Ils l'ont trouvé et alors ils se réunissent tous, de temps en temps, les demi-frères et les demi-soeurs (parfois plus d'une centaine). Vive internet! Je ne sais pas si le père est convié, s'il y participe ou s'il s'est enfui en Amérique du Sud.

@Katly je crois qu'il y a une différence entre la haine raciste et la haine homophobe. L'homophobie est plus profonde, c'est la manifestation de conflits intérieurs, d'identité sexuelle refoulée ou artificielle, d'un mal être à cela s'ajouter la haine, la peur de la différence. Dans la peur de la drogue, il y a cela aussi. la peur que la drogue dissolve l'identité artificielle derrière laquelle la personne se cache.

C'est arrivé souvent sous trip ou le "voyageur" sautait sur son voisin. Ensuite il attribuait son comportement au LSD, mais plein de gens ont pris du LSD,ils n'ont pas sauté pour autant sur leur voisin.

Un psychanalyste célebre Français avait essayé du LSD, une petite dose, il a été pris d'angoisses il s'est retrouvé à quatre pattes, pleurant, appelant sa mère. Il a vite pris un calmant pour couper court à l'effet. Cela voulait dire que tout psychanalyste qu'il était il ne connaissait rien à son propre esprit. D'autres médecins psychiatres, plus malins, ont fait des expériences... sur leur propres patients évidemment sans les avertir ou demander leur autorisation. Tout cela n'a pas empêché les uns et les autres à se considérer comme experts en la matière et à pontifier sur le sujet.

Est-ce qu'un jour, Baudelaire, Gérard de Nerval, Rimbaud seront retirés des programmes scolaires? Ce serait cohérent.
ted

Jean a écrit :L'homophobie est plus profonde, c'est la manifestation de conflits intérieurs, d'identité sexuelle refoulée ou artificielle, d'un mal être à cela s'ajouter la haine, la peur de la différence. Dans la peur de la drogue, il y a cela aussi. la peur que la drogue dissolve l'identité artificielle derrière laquelle la personne se cache.

C'est arrivé souvent sous trip ou le "voyageur" sautait sur son voisin. Ensuite il attribuait son comportement au LSD, mais plein de gens ont pris du LSD,ils n'ont pas sauté pour autant sur leur voisin.
Je ne crois pas en une identité sexuelle, ni homosexuelle, ni hétérosexuelle. Et là, ce n'est pas mon bagage chrétien qui parle, mais ma sensibilité bouddhiste pour qui toute identité ne peut être qu'une étiquette à laquelle l'esprit s'identifie.

Donc, je pense qu'on peut déconstruire ses pulsions hétérosexuelles et les transformer en pulsions homosexuelles. Et vice versa.
Bien entendu, je parle d'un point de vue yogique. Ce n'est pas à la portée du premier venu.

En ce qui me concerne, j'ai pas envie d'essayer, mais je sais que c'est possible, parce que j'ai déjà déconstruit ainsi d'autres conditionnements.
Voilà pourquoi, au fond, le mariage gay, je m'en moque royalement. Mais je suis marié. Et je ne vais pas dire que le mariage, lui aussi, je m'en moque royalement. Ce ne serait pas compris. Donc, j'applique les conventions qui émergent de mes conditionnements. J'émets des avis en rapport avec mes conditionnements. Mais tout ça me ferait doucement rigoler s'il n'y avait pas la souffrance de ces homos qui se suicident ou de ces femmes abandonnées qui dépérissent.

Ce qui est triste, c'est de voir apparaitre tant de souffrances et d'exigences sur la base de l'ignorance. On devrait tous vivre ensemble, les uns sur les autres. Sans mariage. En mettant tous nos enfants en commun dans un grand pôle de partage. Et on irait leur rendre visite. Et on embrasserait tous les enfants, les nôtres et ceux des autres, avec autant d'amour. Et on serait le père et la mère de tous les enfants du village. Et les enfants seraient aimés communément par 50 pères et 50 mères, avec autant d'amour et de tendresse chacun.
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