Il y a très longtemps, une jeune mère se rendit à la rivière. Elle avait avec elle ses deux enfants, des jumeaux.chancalm a écrit :J'ai déjà cité cet exemple, me semble-t-il mais je le trouve tellement parlant :ted a écrit :Posséder quelque chose, débouche tôt ou tard sur l'angoisse. L'angoisse de le perdre.
A la naissance de ses jumeaux, une collègue a commencé à s'angoisser : elle imaginait sans cesse des situations où elle ne pourrait sauver ses deux enfants mais n'en sauver qu'un. Cette situation l'angoissa jusqu'à... la naissance de sa fille. A ce moment, elle réalisa qu'elle ne pouvait tout contrôler et son angoisse cessa. D'après vous, est-elle devenue indifférente au sort de ses enfants ?![]()
Pendant qu'elle lavait son linge, elle les mit à jouer sur l'herbe un peu derrière elle.
C'est alors qu'une ourse sortit du bois.
La jeune mère, la voyant s'approcher des bébés, se précipita pour en arracher un du sol, mais pendant qu'elle l'éloignait, l'ourse ramassait le deuxième et s'en allait avec lui vers la forêt.
Le premier des deux garçons devint bientôt un jeune homme remarquable par ses multiples qualités (il devait plus tard devenir Saint Valentin)
Un jour, on apprit qu'un monstre, plus terrible que le plus affreux des ours, car bien plus rusé et tout aussi fort, rendait impossible la traversée de la forêt. Impossible de mener les porcs à la glandée ou de ramasser du bois. Le monstre était toujours là où on voulait se rendre, car il était très rapide.
Une grande chasse eut lieu à laquelle Valentin participa et où il se distingua, mais quand la bête fut cernée... Il empêcha les autres chasseurs de la tuer et voulut qu'en la capture en vie.
La bête était son frère jumeau. On le nomma Ourson.