Il y a plus loin que la façade des choses. Derrière le brillant , la féérie illusoire des fêtes, il y a le malheur, la souffrance, la tromperie, l'hypocrisie... Derrière un doux visage maternel, un paraître social, conventionnel, il y a aussi la haine, la colère, l'envie, la jalousie, la cupidité. Une attitude et des paroles odieuses, violentes, toxiques. La malveillance. Une situation névrotique et destructrice dont l'origine est si ancrée, qu'elle s'envenime. Un harcèlement moral insidieux. Un dialogue vain et une relation saine impossible. Même si je conçois que c'est la colère, la souffrance, l'oeuvre d'une suite de cause à effet de sa vie, qui poussent depuis toujours ma mère à faire de moi son souffre-douleur et son bouc-emissaire, je mets un terme à notre relation pour mon équilibre. Je panse mes blessures intérieures. Et je l'invite à se soigner elle-même.
Il y a une sorte de pardon "inconditionnel" qui n'est pas un service rendu ni à l'une, ni à l'autre. Même si la personne qui nuit à l'autre à des raisons qui l'ont rendu ainsi, il est nécessaire d'arrêter net les actes de cette personne qui se nuit aussi à elle-même. Mettre fin à ses agissements, la fin de tous contacts avec elle, par le moyen de la rupture. Et ainsi la mettant hors d'état de nuire.
Au risque de paraître "la méchante", ingrate, insociable, voir hérétique, mieux vaut "trancher les liens" stopper le poison. S'insurger, agir radicalement, paraît évidemment brutal, violent à celle qui bénéficiait allègrement de trop de gentillesse et d'excès d'indulgence. J'ai eu beaucoup de patience à tenter de recoller les morceaux, à amener de la paix, à prendre sur moi. J'en suis finalement arrivée à la souffrance silencieuse, à la colère froide.
Je pense qu'il ne faut pas craindre la rupture, certaines sont un soulagement, constructives à long terme, voir salvatrice. Comme une pluie d'orage, briser une chaîne, poser un fardeau, ouvrir une porte. Quand la lumière se fait dans l'esprit, une histoire lourde, on peut voir la vie autrement, ouvrir toutes les fenêtres, se sentir d'un coup plus heureuse, sereine, respirer. Commencer à vivre et non-plus survivre dans son coin. Avec un regard nouveau sur le soleil.
Quand à la traversée de ce moment des fêtes... Je n'ai pas eu de nouvelles des restos, sans doute trop tard pour aider. Mes cadeaux sont allés direct à Emmaùs. Comme mon fils était dans la famille côté père, j'ai fêté un réveillon en pyjama avec les chats et "boulimie-party" à la chandelle, sur fond de musique orientale, un bon livre et bonne nuit les petits. Les chats y ont eu une souris mécanique.

Et dimanche de Noël avec mon fils.

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"Névrosée de Noël", non, non je ne suis pas punie. ::mr yellow::
Le calme, la paix, sans oublier zazen. J'ai de quoi tenir un siège devant l'engouement des festivités.
L'année prochaine, hormis un bon moment avec mon fils et les chats, je passerai les fêtes en aide active aux assos, et en retraite. Je crois tout de même que Noël, le solstice d'hiver peut-être vraiment une belle fête, simple, chaleureuse. love3
N'ayant plus rien à dire sur ce sujet, ici-clos, merci d'utiliser éventuellement les MP.
" Qui a la compassion reste bienveillant, même en colère ;
Qui ne l'a pas peut tuer, le sourire aux lèvres. "
Shakbar ( poète tibétain )
" Tous les êtres vivants sont Bouddhas, et ont en eux sagesse et vertus. "
Bouddha
" Vivons donc heureusement sans haïr ceux qui nous haïssent. "
Bouddha
Le lotus ne pousse pas sur le marbre.
Bouddha
Au revoir, que la paix vous accompagne. love3
