compromissions ou liberté

[ardjopa]

Etes-vous plutot du genre à faire des compromis - concession, ou plutot suivre votre coeur et votre liberté ?
Etes-vous du genre à accepter un boulot "bien payé et sur", quitte à devoir supporter patron-collègues-horaires non choisis, etc, ou au contraire vivre bohème, modestement, mais par vous-même, indépendant, et "libre" ?
Préferez-vous "faire partie" d'une société ou d'un groupe, même si vous n'etes pas en accord complet avec leur modèle, ou que vous ne trouvez pas juste, ou plutot rester hors système, même si vous devez affronter la solitude parfois, les jugements, mais rester vous-même ?
Préférez-vous emprunter les transports en commun, être entassé avec d'autres, ou choisir de marcher, même si cela est plus dur, plus lent, mais vous permets d'aller où vous voulez, dans la tranquilité et la liberté ?
Préfèrez-vous "faire des efforts" et changer artificiellement "pour "être aimé" ou désiré,trouver un(e) conjoint(e) ou trouver des amis, ou plutot rester ce que vous êtes, sans tricher, quitte à devoir être rejetté, jugé, seul, isolé etc ?
Préfèrez-vous faire un travail dans le système, ou devoir trouver votre propre façon de gagner votre vie, voire devoir devenir renonçant, voir devoir vous nourrir de ce qu'offre la nature, voire mendier, voir souffrir de la faim, voire mourir ?
Préferez-vous parler "comme les autres", politiquement correct, pour "faire plaisir" aux autres, dans la vie, sur un forum ... ou autres, pour y être accepté, ou parler avec franchise et par vous-même quitte à devoir subir des railleries, des dénigrements, critiques ?
Préférez-vous êtes un bouddhiste, ou un bouddha ?

Vivre libre ou mourir, c'est mon choix bien souvent !

[Lupka]

Etes-vous plutot du genre à faire des compromis - concession, ou plutot suivre votre coeur et votre liberté ?

Je suis mon coeur plus que ma raison ce qui m'a valu parfois des parcours difficiles et tortueux mais je ne regrette rien ce qui ne m'empeche pas de faire nombre de concessions (travail/famille) quand cela est nécessaire pour le bien être de mes proches au dela du mien.

Etes-vous du genre à accepter un boulot "bien payé et sur", quitte à devoir supporter patron-collègues-horaires non choisis, etc, ou au contraire vivre bohème, modestement, mais par vous-même, indépendant, et "libre" ?

Comme je dis souvent dans mon entourage ... je pourrais tripler mon salaire actuel (et c'est pas les propositions qui manquent ) mais cela impliquerais de sacrifier tout ce qui m'est cher à commencer par ma liberté et par dessus tout ma famille/femme.

Préferez-vous "faire partie" d'une société ou d'un groupe, même si vous n'etes pas en accord complet avec leur modèle, ou que vous ne trouvez pas juste, ou plutot rester hors système, même si vous devez affronter la solitude parfois, les jugements, mais rester vous-même ?

Le système c'est Nous ... alors comment en partir alors que je le compose ? en changeant ... c'est pourquoi je suis la voie du BouddhaDharma

Préférez-vous emprunter les transports en commun, être entassé avec d'autres, ou choisir de marcher, même si cela est plus dur, plus lent, mais vous permets d'aller où vous voulez, dans la tranquilité et la liberté ?

Ah là c'pas dur ... je refuse toute proposition de job dans Paris même ca réponds à ta question !

Préfèrez-vous "faire des efforts" et changer artificiellement "pour "être aimé" ou désiré,trouver un(e) conjoint(e) ou trouver des amis, ou plutot rester ce que vous êtes, sans tricher, quitte à devoir être rejetté, jugé, seul, isolé etc ?

Faire des efforts oui ... j'en fais quotidiennement par rapport à ma femme tout d'abord ! mais cela n'implique pas nécessairement de changer notre nature propre et devenir ce que l'autre voudrait que l'on soit ! question de milieu comme dirait l'autre donc faire des effort et parfois changer des attitudes oui ! mais changer du tout au tout et ne plus savoir qui l'on est non !

Préfèrez-vous faire un travail dans le système, ou devoir trouver votre propre façon de gagner votre vie, voire devoir devenir renonçant, voir devoir vous nourrir de ce qu'offre la nature, voire mendier, voir souffrir de la faim, voire mourir ?

Un travail dans le système ... ou est le souci ? pour ma part je m'y épanouis et arrive jusqu'à aujorud'hui à concilier éthique et préceptes du Dharma et mon job au quotidien après surement que certains ne sont pas dans la même situation auquel cas ...

Préferez-vous parler "comme les autres", politiquement correct, pour "faire plaisir" aux autres, dans la vie, sur un forum ... ou autres, pour y être accepté, ou parler avec franchise et par vous-même quitte à devoir subir des railleries, des dénigrements, critiques ?

Si tu me connais en tout cas m'a déjà lu tu sais ce qu'il en est ::mr yellow::

Préférez-vous être un bouddhiste, ou un bouddha ?

Aucun des deux color_3 Iam what I am

A ton tour

[ardjopa]

A ton tour

Je ne parlerais pas beaucoup plus de moi, vu que j'y ai déjà répondu (dans ma dernière phrase entre autre ! et tu sais surement ce qu'il en est, dans pas mal de mes messages )
Je préfère bien souvent (pas toujours, mais la plupart du temps), la liberté, sans compromis

Et comme toi "I am what i am"

[ted]

C'est quoi, la liberté ?
Si c'est fréquenter les autres le moins possible, ça ne s'appelle pas de la liberté, mais de la misanthropie.

La misanthropie est l'état de détester le genre humain. Le mot vient du grec ancien misos (haïr) et anthropos (humain). La misanthropie s'oppose à la philanthropie.

Dans la philosophie occidentale, la misanthropie est liée au fait de s'isoler de la société humaine. Dans le Phédon de Platon, Socrate définit le misanthrope par rapport à ses semblables : « la misanthropie apparaît quand on met sans artifice toute sa confiance en quelqu'un parce qu'on considère l'homme comme un être vrai, solide et fiable. Puis, on découvre un peu plus tard qu'il est mauvais et peu fiable... et quand cela arrive, l'intéressé finit souvent ... par haïr tout le monde. »1 La misanthropie est donc présentée comme le fruit d'attentes déçues, voire d'un optimisme excessif, car Platon soutient que l'« artifice » aurait permis au misanthrope potentiel de reconnaître que la majorité des êtres humains se placent entre le bien et le mal2.

Aristote suit une démarche encore plus ontologique : le misanthrope, qui est essentiellement un homme solitaire, n'est pas du tout un homme : il doit être un monstre ou un dieu, opinion reflétée dans la Renaissance de la misanthropie comme un « état monstrueux »3.

De nos jours, on considère comme misanthrope une personne se tenant loin de ses semblables et aimant la solitude.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Misanthropie

[ardjopa]

La liberté dont je parle n'a rien à voir avec la misanthropie,
c'est plutot choisir entre "évoluer" librement par soi-même, seul et/ou avec les autres, et/ou parmi les autres,
ou choisir d'évoluer "dans un système" avec des compromis et hiérarchies et suivre des routes toutes tracées et guidées par d'autres.

Des renonçants comme le Bouddha gautama ont vécu les deux : Siddharta a d'abord eu une vie de compromis, concessions et "successions" familiales "non choisies", titre légué par son père, devoir de se marier et autres obligations sociales et filiales, de rester prince (et roi un jour);
Ce qu'il a refusé un jour totalement, à 29 ans, selon les textes; pour partir en moine errant sur les chemins de l'inde;
Ce qui ne signifie pas pour autant qu'il soit devenu misanthrope, bien au contraire, il a fait ce choix de quitter le vie laique (et même religieuse officielle, vu qu'il était ascète) seulement pour se libérer lui-même, et pouvoir ensuite libérer les autres;
De plus, il est à mon sens resté "dans le système", jusqu'à 29 ans, par "amour, et compassion" pour sa famille, les autres, mais voyant qu'il n'y trouvait ni bonheur ni liberté, il a décidé de s'en aller, s'éloigner en solitaire, pour se réaliser, encore une fois par amour et compassion, pour tous les êtres à ce moment, et après avoir trouvé ce qu'il cherchait, il est revenu vers eux, par amour et compassion encore une fois, mais toujours sans compromis et "libre"

[tirru...]

Bonjour Adjopa,

Etes-vous plutot du genre à faire des compromis - concession, ou plutot suivre votre coeur et votre liberté ?

Ces questions me semblent restrictives et poussent d'une certaine façon à la compromission puisque le choix est orienté dans deux directions. Ex : Nous pouvons très bien trouver une forme de liberté en faisant certaines concessions et certains compromis. Chacun est libre de doser comme bon lui semble et les paramètres sont trop nombreux pour pouvoir se prononcer de façon exacte sur la question. Il y a des cas ou il faut suivre son coeur et d'autre son esprit ?! Qu'en est-il de la liberté de se compromettre ?