Le corps comme image par Roger Godel

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axiste
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Ces passages ont bien retenus mon attention, je les entends bien. <<metta>>
Je crois qu'il parle là de la croyance au soi par identification au premier agrégat. On l'a tous cette croyance. Tellement profonde que je ne sais même plus si on peut appeler ça "une croyance". C'est plutôt un conditionnement. Le problème dans le bouddhisme, c'est qu'une bonne partie de nos conditionnements sont désignés sous le terme de "croyance". Nous laissant supposer qu'il suffirait d'un effort de volonté pour s'en débarrasser.
Cela aussi.
Bien sur, face à une personne qui souffre gravement, c'est pas plus utile que de se rappeler que l'eau c'est H2O, si quelqu'un se noie...
Justement, oui. C'est là qu'on se désinvestit des mots et qu'on accueille ce qui vient comme ça vient. A l'instant. On n'a pas le choix. love3
Même s'il pourrait en être autrement, parce qu'on pourrait penser autrement, envisager autrement...

Mais toutes ces choses sont liées entre elles et comme tu dis, conditionnées.

En attendant, garder les possibles ouverts tout en restant disponible à ce qui est...la lecture de ce texte est un pas vers l'ouverture déjà...

@jules
Le corps comme image ... "La grande image n'a pas de forme" : Lao Tseu
<<metta>>
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted

En tout cas, Axiste, tu as des lectures intéressantes... jap_8 loveeeee
Katly

Merci Axiste, cela m'a permis de connaître ce monsieur dont tout le monde dit du bien, il suffit de chercher sur le net. Je voulais en savoir plus, passionnant, intéressant.

http://www.revue3emillenaire.com/blog/e ... ger-godel/

Un passage parmi d'autres encore :

Nous ne sommes pas ce que nous paraissons être à nos propres yeux. Nous ne sommes pas cela. Nous sommes ce perpétuel devenir, cette perpétuelle transformation qui, en nous anéantissant, nous renouvelle. Elle ne peut nous renouveler que par un continuel anéantissement des formes auxquelles nous nous attachons, auxquelles, momentanément, nous nous identifions.

Alors, qui est le bénéficiaire de la transformation Non pas moi qui suis en train d’énoncer l’espoir d’une transformation, mais un être dont, présentement, je ne sais rien.

Que serai-je en fin de compte, si je bénéficie de ce à quoi, j’aspire ? Que serai-je ?

Je serai ce que je suis réellement. Non pas ce que je parais en ce moment.


...
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axiste
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Oui...il y a des textes qui me parlent bien…j'avais envie de partager et je vous remercie pour vos posts d'ailleurs. loveeeee

En lisant R.G, une fraîcheur…quelquefois, quand je lis, une fraîcheur me saisit et là je sais que je vais être traversée…alors je sais d'emblée que c'est ok, que je peux lire…sinon, je ne le connais pas plus que ça....(mais je lirais volontiers son livre)

J'aime aussi ce passage Katly, pour tout dire j'ai enregistré ce texte pour mieux l'écouter les yeux fermés...du coup les mots sont très présents. :cool:
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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