Le syndrôme MAO

Katly

onmyway a écrit :
Notre liberté s'arrête où commence celle des autres... Est ce que tu penses sincèrement que les libertaires respectent cela aussi ?
Certains "anarchistes" socialistes ou anarcho- communistes veulent surement imposer cette "vision des choses" ou mode de vie à tout le monde, par la révolution ou autre, mais ces "anar" là ne sont pas des libertaires individualistes (ceux dont je me sens le plus proche, même si je ne fais parti de rien)
Eux prônent la liberté de chaque être, individuelle, et le respect de tous et de chacun (donc aussi de leurs choix religieux, croyances, modes de vie, à condition qu'ils ne cherchent à l'imposer à personne et qu'ils respectent les autres à leur tour, quelquesoient leur vision de la vie), qu'ils soient groupes, individuels ou autres, et s'ils sont écolo aussi, ils sont pour le respect de tous les êtres, de la nature entière;
Leur but n'est pas "d'imposer l'anarchie" (ce qui serait contradictoire avec le refus de toutes formes de pouvoirs ou de contraintes venant d'autres) ou quoi que ce soit aux autres;
Ils sont plutôt pour un "détachement individuel", personnel, envers toutes formes d'autorité, ou d'obligations (sociales, économiques, politiques, religieuses et autres), ils ont donc aussi la liberté d'avoir leur propre spiritualité ou religion (bouddhisme, christianisme, chamanisme ou que sais je) mais ils ne veulent l'imposer à personne; ils peuvent "faire parti" d'un groupe, seulement si c'est de leur plein gré, tout en pouvant se retirer à tout moment; et de doivent rien à personne;
D'ailleurs certains considèrent que Lao tseu, Tchouang tseu, le Bouddha, Diogène, des renonçants en inde, Thoreau et d'autres sont parmi les premiers ou plus connu "libertaires" de ce genre
Un peu de lecture sur le sujet ! si ça interesse

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchisme_individualiste
L'anarchie ne m'intéresse pas.
Mais la paix oui.
Parce que hormis cela, c'est lassant, vraiment lassant.



Il faut s'aimer soi-même_ Wolfe Lowenthal à propos de Cheng Man-ch'ing

Le professeur disait qu'il était à soixante-dix pour cent confucéen et à trente taoïste ! Le concept de "ren", que l'on pourrait traduire comme humanisme, tendresse ou amour, est à la fois au coeur de l'enseignement de Confucius et du professeur Cheng*.

Un jour, quelques uns d'entre nous se trouvaient rassemblés devant la facade de l'association de Tai Chi de Canal Street. Le professeur se préparait à quitter l'école. Il avait déjà enfilé son manteau et il avait entamé une discussion politique avec des élèves, ce qui était en soi une chose assez exceptionnelle !



[...]



Très peu de ceux parmi nous qui participèrent ce jour là à la "discussion politique" étaient sensibles à son idée du Communisme. Nous défendîmes avec insouciance la position à la mode de l'époque, pro-gauchiste et contre la guerre du Vietnam. Lui seul s'y opposa. Etant un des plus expérimenté du groupe et possédant une experience de la politique pacifiste, je m'émerveillais de son enthousiasme, de la clarté de son esprit et de l'affection qu'il nous témoignait. J'avais à l'époque participé à des centaines de "discussions" similaires, toujours centrées sur la défensive et l'agressivité. Comme si le fait de voir son argument battu en brèche signifiait un dénigrement de ses positions ou de soi-même ou comme si le résultat de la guerre dépendait de la manière dont chaque côté allait s'y prendre pour écraser l'autre dans la "discussion" !

Mais cette fois-ci, il en allait autrement. Tout en souriant, sans une trace d'agressivité ou de défensive, il présenta son argument, nous écouta à son tour et s'en alla en disant : "Il faut que vous appreniez à vous aimer"...

Comme c'est étrange, pensais-je. Voilà la guerre du Vietnam qui fait rage et ce vieil anticommuniste patenté s'adresse à un aréopage de hippies gauchistes en leur disant : "Apprenez à vous aimer" ?



[...]



Une des autres questions qui me furent posées avait trait à la façon dont le professeur analysait les courants politiques de la fin des années soixante et du début des années soixante-dix. Je me rappelai la "discussion" que nous avions eue dans son bureau et l'affection qu'il nous avait témoignée. Cela me ramenait également à ce qu'un vieux camarade politique m'avait dit de nombreuses années auparavant, après être revenu d'une visite au Vietnam durant la guerre :

"Ce qui est très intéressant", disait-il, "C'est que malgré le fait que nous américains nous les tuons ou que nous leur envoyons des bombes, les Vietnamiens ne haïssent pas les Américains ! Ils sont déterminés à combattre le gouvernement qui leur a envoyé des soldats mais ils ne haïssent pas le peuple américain. Ils sont vraiment beaucoup plus pacifistes que nous", dit-il , en faisant allusion à ceux qui étaient opposés à la guerre...

Et il est vrai que malgré que nous nous soyions opposés à la guerre - pour beaucoup d'entre nous c'était opposés à la guerre - il n'y avait que très peu de paix dans nos coeur ! Nous détestions le président et son gouvernement, nous haïssions le complexe militaro-industriel et la grande "majorité silencieuse" des Américains qui soutenait ou ne faisait rien contre ce génocide. Et bien entendu, nous détestions la police !

Mais le pire dans la haine, c'est l'effet qu'elle a sur celui qui en éprouve le sentiment. Généralement, les émotions reflètent la part la plus sensible de l'individu. Nous pensions probablement que nous n'en faisions pas assez pour arrêter la guerre. Nous avions "renoncé" mais nous ne nous étions jamais engagés réellement. Nous étions des opposants qui ne s'affirmaient pas. Nous étions en colère et dans son for intérieur, la colère et l'armure qu'une personne craintive revêt pour se protéger de la crainte qu'elle éprouve d'elle-même.

Combien parmi nous, à gauche, étaient prêts à voir détruites leur vie parce qu'ils tentaient désespérément de fermer les yeux sur le sentiment de culpabilité qui les habitaient ? Il était devenu difficile pour nous d'aimer la vie, et à fortiori une autre personne, incapables comme nous l'étions de nous aimer nous-mêmes !



* Voir "La forme Yang du professeur Cheng Man-ch'ing" pour en savoir plus sur ce grand maître du Taiji.
onmyway

J'aime pas mal de choses du taoisme et sa recherche de paix et de détachement dans la nature, mais je suis beaucoup plus critique envers le confucianisme, et son moralisme "socialiste" peu naturel;
Lire à ce sujet les textes de Tchouang tseu (taoiste libertaire) sur Confucius et ses illusions sociales (dont Mao s'est inspiré en parti, avec toutes les dérives que l'on sait, un peu !)
Le Zhuangzi est plus interessant que wikipedia, mais on peut y lire un aperçu de la vision de Tchouang tseu sur le confucianisme
On présente traditionnellement Zhuāng Zhōu comme un successeur de Laozi. Cependant, certains chercheurs n'hésitent pas aujourd'hui à affirmer l'antériorité du Zhuāngzǐ, au moins des chapitres « internes » qui lui sont attribués.
Le Zhuāngzǐ a été classé sous les Han dans le même courant que le Laozi et y a rapidement pris une place déterminante.
Si le Laozi a la prééminence sous les Han, ayant été semble-t-il une référence jusque pour certains confucéens, le Zhuāngzǐ, plus mystique, individualiste et anarchiste, croît en influence avec la désagrégation de l’empire et influencera le bouddhisme chinois, en particulier le Chan.

Le concept central du Dao (道) peut être défini comme le cours naturel et spontané des choses. Zhuāngzǐ se moque de l'Homme, seul être à tenter de se détacher du Dao en imposant son action et son discours. Or, toutes les tentatives pour discourir sur la réalité visant à acquérir les bases de la connaissance fondatrice de l'action sont vaines étant donné que le discours ne fait qu'opérer des découpages partisans de cette réalité.

La question posée par Zhuāngzǐ est donc la suivante : si le discours n'est pas un instrument approprié permettant d'acquérir des connaissances certaines, que reste-t-il à l'Homme et comment doit-il envisager sa position dans l'univers ? La réponse se situe dans le non-agir (wuwei 無為) qui, loin d'être synonyme d'indolence, de passivité ou de repli, définit l'action en tant qu'elle est conforme à la nature des choses et des êtres. L'Homme est ainsi invité à se débarrasser de son égocentrisme et de sa volonté de plier la réalité à ses fantasmes. Le « Wu » est peut-être pris ici dans son sens étymologique de « dépouillement », plus que de « vide » au sens moderne. Dans une autre optique, le non-agir permet l'action, à l'image de l'immobilité de l'essieu condition sine-qua-non du mouvement de la roue.

Cette recherche d'une position cosmique s'incarne dans la figure du sage qui ne s'embarrasse d'aucune question métaphysique ni d'aucun conflit d'aucune sorte. Retournant à l'origine, il puise directement sa force et sa vitalité dans le Dao. Épousant les métamorphoses des dix mille êtres, il est libéré de toute contrainte et n'est plus soumis qu'aux nécessités.

Le non-agir tel que le conçoit Zhuāngzǐ est une démarche strictement individuelle, sans prétention politique, à la différence de la conception de Laozi pour qui le politique est le lieu emblématique où devrait s'exercer toute l'efficacité du non-agir.

Le Zhuāngzǐ contient de nombreuses paraboles courtes souvent teintées d’humour, dont la notoriété dans la culture chinoise s’étend largement au-delà des cercles taoïstes ou lettrés, et qui sont à l’origine de proverbes. Certaines sont mondialement connues, comme Le rêve du papillon : le sage y rêve qu'il est un papillon, et se réveillant, se demande s’il n'est pas plutôt un papillon qui rêve qu'il est Zhuāngzǐ. La question de la nature profonde de la réalité est posée, et fait écho à certains développements des écoles mystiques indiennes (tradition vijñanavada du bouddhisme, tantrisme Kashmirien ou encore Védanta).
Erratum

onmyway a écrit : ils peuvent "faire parti" d'un groupe, seulement si c'est de leur plein gré, tout en pouvant se retirer à tout moment; et de doivent rien à personne;
Le plein gré implique un minimum d'éducation et de réflexion, pas simplement un droit dont on peut disposer... qui peut jamais dire (et le karma dans tout ça?) dire qu'on ne subit aucune influence pour que ce soit bien notre plein gré et non le fruit d'un vécu, d'une influence ?
Erratum

Katly a écrit :
Erratum a écrit : il devrait s'intéresser aux pratiques des bonobos qui utilisent le sexe pour résoudre les crises (version simiesque du faites l'amour pas la guerre) ::mr yellow:: ça semble mieux fonctionner shuuuuuuuuuuuuttttt

Cet intérêt pour cette version déformée empirerait plutôt le problème. Chercher l'erreur... bref.

La voie du milieu.
c'était plutôt un clin d'oeil aux hippies détendus du slip... bref :roll:
On peut rire de tout mais pas avec tout le monde jap_8
onmyway

Il y a divers genre de "hippies" ou libertaires (les deux termes ont d'ailleurs des divergences souvent )
Il y a les hippies "déjantés", drugs,cannabis, vie communautaire, "peace and love" vulgarisé, sexe "dépravé" et trips new age, et parfois cloques
Il y a aussi les hippies de liberté, de la nature et de la paix, souvent individualistes, et ceux là, (qui sont plus proches de ma vision des choses) ne sont pas tous des "dépravés" ou chercheurs de relations avec n'importe qui (même un chat ou un chien(ne) en chaleur en est capable !), et certains sont des "esthètes" de l'amour, des romantiques, qui préfèrent une vraie relation ou la solitude, plutôt qu'aller forniquer avec le ou la première venue; Mais les libertaires romantiques se font rares dans ce monde consumériste, et beaucoup finissent dans un "rhum antique", à moins d'errer dans un "faux rome" hanté :cool: Butterfly_tenryu
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Dharmadhatu
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love3 Bref, la routine ! Quand il avait été invité chez Ruquier, l'une des personnes présentes avait souligné qu'il semblait sortir son discours tout droit d'une Ambassade de Chine ! Sans blague, il y a de quoi s'interroger...

Sur le site de F2, une indologue-tibétologue reprenait point par point le ramassis d'âneries de Mélenchon sur la situation au Tibet. Il est hélas permis de douter qu'il ait lu tout ces démentis.

Ignorance, quand tu nous tiens dans tes filets confectionnés de "j'aime" et "j'aime pas"...

shuuuuuuuuuuuuttttt
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
onmyway

Le problème sur ces divers points de vue, est d'arriver à sortir des "camps" et partis, pour voir la situation de manière neutre et détachée; c'est encore la meilleure façon d'avoir une idée plus claire et juste;
Ceux qui sont pro-communistes (comme melenchon et d'autres) ou capitalistes matérialistes, prefereront se ranger du coté de la chine (alors que son gouvernement est un vrai" envahisseur -destructeur de la culture tibétaine et du pays)
et ceux qui sont pro tibet ou bouddhistes proches ou lointaines se rangent totalement pour le tibet (mais il faut aussi admettre les imperfections et injustices possibles dans une "théocratie", fut-elle bouddhiste, avec ses hierarchies, profits quetes de pouvoir, pauvres gens etc, ce qui ne cautionne pas l'invasion du tibet )

Ni pro chinois, ni pro tibet, ni communistes, ni pro conservateur tibetains, il vaut mieux défendre des valeurs, plutôt que des pays ou des "ismes"; Comme la paix, le respect de tous, la liberté de chacun ... ! amen
Katly

Dharmadhatu a écrit :love3 Bref, la routine ! Quand il avait été invité chez Ruquier, l'une des personnes présentes avait souligné qu'il semblait sortir son discours tout droit d'une Ambassade de Chine ! Sans blague, il y a de quoi s'interroger...

Sur le site de F2, une indologue-tibétologue reprenait point par point le ramassis d'âneries de Mélenchon sur la situation au Tibet. Il est hélas permis de douter qu'il ait lu tout ces démentis.

Ignorance, quand tu nous tiens dans tes filets confectionnés de "j'aime" et "j'aime pas"...

shuuuuuuuuuuuuttttt

Je ne regarde même pas la télé, tout juste les infos et un doc ou film ou deux rarement.
Cela m'épargne d'entendre bien des conneries de tout bords dont on se divertit dans cette crise à la fois morale et politique.
Beaucoup de manipulation dans tout ça.

Cet homme, ne connaît pas ce dont il parle, en plus. La "lassitude exacerbée" à ce niveau ou la haine font de tout évidence, de toutes façons, dire surtout n'importe quoi, pour parler de son idéologie, exister par désespoir peut-être.

Comme les vietnamiens, la majorité des tibétains et en tous cas Sa Sainteté le Dalaï-Lama ne haïssent pas les Chinois pour autant... jap_8

D'un bord à l'autre, gauche, droite, et d'un extrême à l'autre, on se critique... l'un n'existerai pas sans l'autre... Et qui paye ? pour la guéguère... Le préjudice est toujours pour les mêmes, le peuple...
Que des artistes prennent la parole pour faire entendre un peu de la voix du peuple dans ce brouhaha, tant mieux, mais sans eux-mêmes être pris dans les idées et le jeu de la haine ou de la bêtise, ce serait pas mal.
Et puis, d'autres tirent leur épingle du jeu, comme dit la chanson : "il y en a qui conteste, qui revendique et qui proteste, moi, je ne fais qu'un seul geste, je retourne ma veste, toujours du bon côté..."



Tout le monde cherche le bonheur, ben oui... <<metta>>

Mais bon, encore faut-il se comprendre dans les dialogues de sourds superficiels, dénués de compassion, et dans ce qui n'est pas dit, comprendre, cela évite les malentendus, les confusions, les conclusions hâtives, et de faire du mal pour rien.



Les paroles peuvent-être constructives ou destructrices. Parler avec pleine-conscience peut apporter un vrai bonheur tandis que des paroles irréfléchies peuvent tuer. Quand on nous dit quelque chose qui nous rend heureux, c'est le plus beau cadeau qu'on puisse nous faire. Mais parfois on nous dit des choses si cruelles et méchantes que cela nous donne envie de se suicider. Nous perdons tout espoir, toute joie de vivre.
Des gens tuent à causent de la parole. Quand vous êtes fanatique et que vous voulez défendre une idéologie, persuadé que votre façon de penser d'organiser la société est la meilleur possible, alors vous devez supprimer ou éliminer tout opposant. C'est très lié au Premier entraînement _ ce genre de paroles peut tuer beaucoup de monde. Quand vous croyez à quelque chose avec autant de force, vous pouvez envoyez des millions de personnes dans les chambres à gaz. Quand vous utilisez des paroles pour défendre vote idéologie, en poussant les gens à tuer afin de protéger et de promouvoir votre idéologie, vous pouvez tuer des millions d'hommes et de femmes. Le Premier et le Quatrième entraînement inter-sont.
Le Quatrième entraînement est aussi lié au Deuxième Entraînement concernant le vol. Tout comme il y a une "industrie du sexe", il y a une "industrie du mensonge". Nombreuses sont les personnes qui doivent mentir pour réussir leur carrière dans la politique, ou dans les affaires. Un responsable de la communication dans une grande entreprise m'a dit que s'il pouvait dire la vérité sur les produits qu'ils fabriquent, les gens ne les achèteraient pas. Il dit des choses positives sur les produits tout en sachant que ce n'est pas vrai et il s'abstient de parler de leurs effets négatifs. Il sait qu'il ment et cela le rend malade. Beaucoup sont confrontés à ce genre de situation. En politique aussi, les gens mentent pour obtenir des voix. C'est pourquoi,nous pouvons parler d'une "industrie du mensonge".
Cet entraînement est lié au Troisième entraînement. Quand quelqu'un dit "je t'aime" ce peut être un mensonge ou une simple expression du désir.
La publicité est très souvent liée au sexe.
Dans la tradition bouddhiste, le Quatrième Entraînement, la parole juste revient à s'abstenir des quatre actions suivantes :

1. Ne pas dire la vérité : c'est noir et vous dites que c'est blanc.
2. Exagérer : vous embellissez les choses ou vous les dépréciez, en disant par exemple qu'une chose est plus belle ou moins belle qu'elle ne l'est réellement.
3. Avoir la langue fourchue : vous dîtes une chose à quelqu'un et le contraire à une autre.
4. Dire des grossièretés : vous insultez ou trompez les autres.

...

La réconciliation est une pratique profonde que l'on peut accomplir avec l'écoute profonde et des paroles aimantes. Réconcilier veut dire apporter la paix et le bonheur au pays, aux gens et aux membres de notre famille. C'est le travail d'un bodhisattva.
Pour réconcilier vous devez posséder l'art de l'écoute profonde et maîtriser la parole aimante. Vous devez vous abstenir de prendre parti de façon à pouvoir comprendre les deux côtés. C'est une pratique difficile.

Pendant la guerre du Vietnam, nous avons essayé de pratiquer ainsi. Nous avons fait en sorte de ne pas nous aligner avec l'une ou l'autre des parties en conflit, les communistes et les anti-communistes. Vous ne pourrez aider que si vous rester au-dessus du conflit, en voyant à la fois les bons et les mauvais côtés de chaque partie. Mais il faut savoir qu'en agissant ainsi vous vous mettez en danger, car vous risquez d'être haï des deux côtés. Les uns vous suspectent d'être un instrument de l'autre partie et les autres un instrument des premiers. Vous risquez d'être tué des deux côtés en même temps. Ce fut le sort de nombreux bouddhistes au Vietnam pendant la guerre. Nous n'avons pris partis ni pour les communistes, ni pour les pro-américains. Nous voulions simplement être nous-mêmes.

Thich Nhat Hanh - Changer l'avenir -


jap_8

Mao disait que "la religion est un poison".
Comme le dit Sa Sainteté le Dalaï Lama " Ma religion c'est l'amour".
onmyway

L'Indochine, mais le tibet aux tibétains ce serait mieux pour eux ;-)

La planète... aux étoiles

Et ceux qui s'en sont allé,
loin de ces cités polluées
sur les chemins de la voie lactée ;-)


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