C'était un mondo célèbre entre Nangaku et Baso, je crois.
Tout cela pour dire que définir le Bouddha n'est pas une histoire de définir ce que c'est.
Je n'avais jamais fait le rapprochement avec le Tathagatha, ainsi venu, mais c'est effectivement cela à quoi ça fait référence.
Le BOuddha, n'est pas quelque chose. Cela ne se définit pas, car justement ça déborde le champ d'une définition.
Qui était Bouddha ? Qui sont les Bouddhas ?
Si on va par là, il n'y a pas que le Bouddha qui ne se définit pas. Personne n'est quelque chose...lausm a écrit :C'était un mondo célèbre entre Nangaku et Baso, je crois.
Tout cela pour dire que définir le Bouddha n'est pas une histoire de définir ce que c'est.
Je n'avais jamais fait le rapprochement avec le Tathagatha, ainsi venu, mais c'est effectivement cela à quoi ça fait référence.
Le BOuddha, n'est pas quelque chose. Cela ne se définit pas, car justement ça déborde le champ d'une définition.
Comme il a été dit, Bouddha veut dire éveillé (en sanskrit). Et éveillé renvoie à éveil (bodhi). Et l'éveil on le définit dans le bouddhisme: c'est l'expérience spirituelle qui permet la fin de la souffrance.
Qu'on ne puisse rien en dire de cette expérience, c'est entendu. Mais dans le fil il est question de se demander si le Bouddha était être un humain (et si les Bouddhas sont des êtres humains):
Alors répondre que le Bouddha n'est pas quelque chose (ce dont je ne doutais pas personnellement puisque j'ai dit qu'un Bouddha c'est un type de personne), veuillez m'excuser mais ça ne répond pas à la question du fil...ted a écrit :Le Bouddha était-il vraiment un être humain ?
Les Bouddhas sont-ils des êtres humains ?
Ceux, qui il y 2500 ans étaient auprès de lui l'ont entendu, vu, senti, goûté ses paroles et suivi son enseignement.jules a écrit :Le Bouddha n'est ni entendu, ni vu, ni touché, ni senti, ni goûté, ni conceptualisable.
(Personne n'est conceptualisable)
Oui Robi, c'est évident.
Nous sommes là dans la complémentarité de la désignation pratique d'un individu et en même temps dans l'impossibilité de savoir exactement ce qu'est cet individu. Par exemple, il est clair que c'est moi qui suis en train de te répondre, mais que suis-je ? Pour le savoir, il me faudrait adopter une nouvelle fois un point de vue relatif, consistant à dire en même temps que ce que je suis, ce que je ne suis pas.
Ce que je dis et ce que tu dis sont donc deux affirmations complémentaires et ces deux approches sont celles du relatif et de l'absolu.
Nous sommes là dans la complémentarité de la désignation pratique d'un individu et en même temps dans l'impossibilité de savoir exactement ce qu'est cet individu. Par exemple, il est clair que c'est moi qui suis en train de te répondre, mais que suis-je ? Pour le savoir, il me faudrait adopter une nouvelle fois un point de vue relatif, consistant à dire en même temps que ce que je suis, ce que je ne suis pas.
Ce que je dis et ce que tu dis sont donc deux affirmations complémentaires et ces deux approches sont celles du relatif et de l'absolu.
Si c'est évident, je me demande pourquoi tu as dit que le Bouddha n'est pas un humain.jules a écrit :Oui Robi, c'est évident.
C'est un humain, de par son corps corruptible; et la tradition lui assigne deux autres corps: un corps illusoire et un corps pur.
En tant que chrétien, quel rapport établis-tu entre les corps du Bouddha tels qu'ils sont décrits dans le canon bouddhiste, et l'espérance de la résurrection des corps telle qu'elle est formalisée dans le NT, notamment chez Paul, puis chez les Pères de l’Église (je pense surtout à Origène et ses réflexions sur la chair)?Robi a écrit :C'est un humain, de par son corps corruptible; et la tradition lui assigne deux autres corps: un corps illusoire et un corps pur.
C'est une vraie question : j'ai déjà beaucoup discuté de la résurrection chrétienne avec des chrétiens, et obtenu de leur part des réponses diverses sur la façon dont ils se figurent la chose en lien avec les Écritures et la tradition, mais jamais dans le cadre d'une comparaison avec le bouddhisme.
Merci d'avance de ta réponse, et pardon pour le HS. Je ne débattrai pas de ton message, donc il n'y aura pas de dérive du fil.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Parce que, je n'ai montré qu'un aspect de ce qu'on peut dire du Bouddha, je parlais en effet du corps illusoire et du corps pur. Tu en as montré un autre, celui du corps corruptible. Et ces deux approches sont complémentaires, ce sont les trois corps du Bouddha comme tu le dis.Robi a écrit :Si c'est évident, je me demande pourquoi tu as dit que le Bouddha n'est pas un humain.jules a écrit :Oui Robi, c'est évident.
C'est un humain, de par son corps corruptible; et la tradition lui assigne deux autres corps: un corps illusoire et un corps pur.
Excuse moi Jules mais dans un premier temps tu as réfuté que Bouddha soit un humain.jules a écrit :Parce que, je n'ai montré qu'un aspect de ce qu'on peut dire du Bouddha,Robi a écrit :Si c'est évident, je me demande pourquoi tu as dit que le Bouddha n'est pas un humain.jules a écrit :Oui Robi, c'est évident.
C'est un humain, de par son corps corruptible; et la tradition lui assigne deux autres corps: un corps illusoire et un corps pur.
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