Ted a dit :
"Le Theravada dira : concentrez-vous sur cette sensation jusqu'à ce qu'elle disparaisse."
Si la sensation est mauvaise, si on se concentre dessus (pleine conscience etc) elle disparait
Mais si on se concentre sur une bonne sensation : le calme par exemple, le calme s'approfondit de plus en plus; Le calme très profond (plus calme que cela tu es mort!) est semblable à la mort. Quelqu'un qui ne ferait que cette pratique pourrait expérimenter la "Claire Lumière"
A propos des pratiques de voie traditionnelle unique ou de voies multiples;Il y a aussi un autre cas de figure :
Si on pratique à fond sa première pratique, on voit ou on entrevoit jusqu'où elle peut mener : l'essence de soi-même.
Après avoir fait cela avec sa première pratique, on peut essayer avec d'autres pratiques qui amène à cet état de conscience que l'on a trouvé avec la première pratique.
Mais ces différents chemins sont des chemins traditionnels. Si on a bien repéré les lieux, les différentes étapes, les différents ressentis, on peu ensuite trouver son propre chemin, son chemin "naturel" qui peut s'appuyer sur un éventail de pratiques traditionnelles d'une seule voie ou issues de plusieurs voies.
La voie traditionnelle, est comme ouvrir les pétales d'une fleur, l'une après l'autre, méthodiquement. Le chemin "naturel" est semblable à une fleur qui éclot. Sous-jacent, il y a une cohérence biologique propre au type de fleur et à la fleur elle-même.
Bien utilisée, la pratique traditionnelle accompagne et renforce le processus. Zazen est un bon exemple. C'est la posture optima pour que le processus biologique se mette en route et se développe. un peu équivalent à l'image de la Bodhicitta qui est la graine et qui nécessite un sol bien préparé et fertilisé, de l'eau de la chaleur, de l’oxygène, un espace pour se développer et la chaleur du soleil. Avec Zazen, la Bodhicitta a trouvé tous ces éléments.
Mal utilisée la pratique traditionnelle peut créer un frein, un blocage au processus naturel.
C'est peu comme le piano classique et le piano jazz.
D'abord il faut avoir fait ses gammes avec un ou plusieurs professeurs
ensuite si on est un musicien classique, on joue la musique des autres, si on est un pianiste de jazz on fait sa propre musique quand on improvise.
TWR, comme Trungpa, comme d'autres Lamas parlent de créativité comme aussi les études occidentales sur la méditation (C'est récent chez les uns comme chez les autres) : La créativité artistique, comme la créativité de l'adaptation aux situations de la vie, mais je n'ai encore rien lu sur l'importance ou la non-importance de la créativité dans la pratique.
Une question à poser à une personne compétente. Mais ce n'est pas une question à poser en groupe. C'est une question à poser en entretien individuel. La réponse sera individuelle. Au groupe, la réponse sera toujours par sécurité. "Une seule voie traditionnelle, pas de mélanges" pour éviter tout syncrétisme halluciné.