C'est très important, le pardon.
Pas de déni. Les erreurs sont reconnus, la souffrance est reconnue.Place au pardon.
Revenir constamment sur le passé, c'est vouloir le réitérer, le faire revivre, salir, rabaisser, instrumentaliser et quand il est "glorieux", glorifier, soi-même ou les autres.
Le passé c'est comme des feuilles mortes, de la boue, c'est bon pour la forêt, faut laisser le cycle naturel se faire, ne pas entraver.
Être focalisé, être enchainé au passé, c'est loin de l'instant présent et de la liberté. oiseau2julie
Lorsqu'il y a cette ouverture, ce pardon est même créatif pour aider les autres, et faire que les choses ne se reproduisent pas et s'améliorent.
Pardonner, c'est renoncer à tout espoir d'un meilleur passé.
En définitive, pardonner signifie ne jamais exclure une personne de son coeur.
Jack Kornfield - L'art du pardon, de la bonté et de la paix.
Sinon à propos du sujet !
Apprendre un peu de pâli, quelques mots de vietnamien, ce n'est pas dérangeant du tout pour moi, je pense que cela doit se faire plus facilement face à face, directement avec les personnes d'une sangha, comme quand on va dans le pays.
Par contre apprendre à chanter tout le sutra Prajnaparamita en vietnamien me paraitrait très difficile, ce n'est pas ce qui est demandé, mais pour pourquoi pas un bout de chant, quelques textes. Je n'ai pas essayé encore, faut voir à l'usage dans la pratique tout ça et être ouvert à la culture de l'autre. flower_333