Peut être cela peut constituer un fil intéressant : Faire la distinction de ces deux 2 formes de Pleine Conscience. En général, on ne parle que de Pleine Conscience
On peut agir en état de pleine conscience duelle (Faire), mais on ne peut pas faire grand chose en état de Pleine Conscience non duelle (Etre)
Le chemin semble passer de Pleine Conscience duelle à Pleine Conscience non duelle.
La Pleine Conscience non duelle est-elle l'expérience ultime?
Appliquée à des objets adéquats (Images, sensations, ressentis) la Pleine Conscience duelle peut avoir une fonction thérapeutique.
La Pleine Conscience non duelle a -t-elle la même fonction? Il y a de grands maitres qui sont morts de maladies. Serait-ce parce qu'ils n'ont pas su utiliser la pleine conscience duelle dans un but thérapeutique ou voulu perdre leur temps à s'occuper d'eux même?
Pleine Conscience duelle et non duelle
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ted
Oui Jean. On parle beaucoup de pleine conscience ces temps-ci sur Nangpa, avec de très belles citations à l'appui.
Est-ce qu'on peut dire que la pleine conscience duelle nécessiterait un minimum d'attention ?
Tandis que la pleine conscience non-duelle (celle dont parle Peter Fenner par exemple), ne dépendrait pas d'un effort, ni de quoi que ce soit ? (Ce que tu appelles "Faire" et "Etre").
J'ai l'impression en effet que la première finit par déboucher, tôt ou tard, sur la deuxième.
Est-ce qu'on peut dire que la pleine conscience duelle nécessiterait un minimum d'attention ?
Tandis que la pleine conscience non-duelle (celle dont parle Peter Fenner par exemple), ne dépendrait pas d'un effort, ni de quoi que ce soit ? (Ce que tu appelles "Faire" et "Etre").
J'ai l'impression en effet que la première finit par déboucher, tôt ou tard, sur la deuxième.
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ted
Le Bouddha a trouvé un remède à la vieillesse, la maladie et la mort. Force est de constater qu'on parle beaucoup des solutions bouddhistes face à la mort et assez peu des parades face à la vieillesse et la maladie.Jean a écrit :Appliquée à des objets adéquats (Images, sensations, ressentis) la Pleine Conscience duelle peut avoir une fonction thérapeutique.
La Pleine Conscience non duelle a -t-elle la même fonction? Il y a de grands maitres qui sont morts de maladies. Serait-ce parce qu'ils n'ont pas su utiliser la pleine conscience duelle dans un but thérapeutique ou voulu perdre leur temps à s'occuper d'eux même?
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Jean
Chez les Ningpa Pa et Bonpo Pa, il y a toute une tradition de pratiques de méditations thérapeutiques pour le corps et l'esprit..
Exemple : "L'infini Pouvoir de Guérison de l'Esprit" par Tulku Thondup.
La Pleine Conscience duelle est le développemet de l'attention.
Quand on parle du plaisir de marcher dans la nature, de communier, d'apprécier le spectacle (fleurs, paysage, ciel), à mon avis il s'agit de Pleine Conscience Duelle.
De la Pleine Conscience duelle à la Pleine Conscience non duelle, il me semble qu'il n'y a qu'un pas, un lacher prise. Mais juste utiliser le terme de Pleine Conscience sans plus de précision peut créer de la confusion.
Inversement une personne qui a accés à la Pleine Conscience non duelle expérimente sans problème la Pleine Conscience duelle. C'est une des conséquences de l'expérience de la Pleine Conscience non duelle.
On pourrait dire que la méditation dans l'action est une activité de la Pleine Conscience duelle. C'est la Pleine Conscience de...
mais on peut être aussi sur le coussin de médiation pleinement conscient de la respiration, de l'image, de la sensation, du ressenti. C'est toujours Pleine Conscience duelle
et Etre en Pleine Conscience (tout court, sans le "de") c'est l'expérience de la Pleine Conscience Non-Duelle. Chez les Tibétains cela correspond à l'expérience de la Claire Lumière, de Rig pa.
Cela peut, peut-être, être appliqué au concept de "Présence". On peut être "Présent à.." ou "Présent tout court". Il y a aussi une différence d'états de conscience trés proches mais distincts.
Tout cela est plus un questionnement qu'une suite d'affirmations.
Exemple : "L'infini Pouvoir de Guérison de l'Esprit" par Tulku Thondup.
La Pleine Conscience duelle est le développemet de l'attention.
Quand on parle du plaisir de marcher dans la nature, de communier, d'apprécier le spectacle (fleurs, paysage, ciel), à mon avis il s'agit de Pleine Conscience Duelle.
De la Pleine Conscience duelle à la Pleine Conscience non duelle, il me semble qu'il n'y a qu'un pas, un lacher prise. Mais juste utiliser le terme de Pleine Conscience sans plus de précision peut créer de la confusion.
Inversement une personne qui a accés à la Pleine Conscience non duelle expérimente sans problème la Pleine Conscience duelle. C'est une des conséquences de l'expérience de la Pleine Conscience non duelle.
On pourrait dire que la méditation dans l'action est une activité de la Pleine Conscience duelle. C'est la Pleine Conscience de...
mais on peut être aussi sur le coussin de médiation pleinement conscient de la respiration, de l'image, de la sensation, du ressenti. C'est toujours Pleine Conscience duelle
et Etre en Pleine Conscience (tout court, sans le "de") c'est l'expérience de la Pleine Conscience Non-Duelle. Chez les Tibétains cela correspond à l'expérience de la Claire Lumière, de Rig pa.
Cela peut, peut-être, être appliqué au concept de "Présence". On peut être "Présent à.." ou "Présent tout court". Il y a aussi une différence d'états de conscience trés proches mais distincts.
Tout cela est plus un questionnement qu'une suite d'affirmations.
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Katly
Il y a l'entrainement à la pleine conscience oui, qui est conscience de, des choses et de ses sensations, par laquelle on passe. Et il y a un état d'union que l'on retrouve quand on fait un avec sa respiration, ou avec les arbres qui nous entourent, toute une forêt, un lieu. Une ouverture qui se retrouve. Ce qui était invisible se dévoile, la réalité, la vérité de la vie.
Sur le coussin, quand on fait un corps et esprit, au-delà des sensations.
Une perception plus accrue des choses, des sensations, des êtres même dans le sommeil.
C'est ce que je vis mais je trouve de plus en plus inutile et superflu d'en parler, tant les mots sont limités et faibles.
Sur le coussin, quand on fait un corps et esprit, au-delà des sensations.
Une perception plus accrue des choses, des sensations, des êtres même dans le sommeil.
C'est ce que je vis mais je trouve de plus en plus inutile et superflu d'en parler, tant les mots sont limités et faibles.
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lausm
En fait, si on veut être dans la conscience non duellle sans etre dans le monde de la dualité , on recréé la dualité. L un ne peut exister sans l autre.
D'ailleurs, si nous prenons l'exemple du Gassho. A priori, pourquoi faire une telle pratique étant donné que soi et l'autre sommes une seule et même chose. cela ne rend-t'il pas le Gassho duel ? Non parce que s'il est effectivement vrai que soi et l'autre sont une seule et même chose, il en est de même du Gassho qui est une seule et même chose avec soi et l'autre...Et ceci, précisément dans l'Etre.
On peut faire le même raisonnement au sujet de n'importe quelle pratique dont le "faire" implique un but; le soi, le faire et le but étant une seule et même chose dans l'Etre.
<<metta>>
On peut faire le même raisonnement au sujet de n'importe quelle pratique dont le "faire" implique un but; le soi, le faire et le but étant une seule et même chose dans l'Etre.
<<metta>>
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ted
Je ne sais pas si soi et l'autre sont une seule et même chose ? 
Il n'y a pas de conscience océane dans le bouddhisme, mais des continuums de conscience distincts, bien qu'interdépendants, je suppose.
Je vois la non dualité :
- plutôt comme une perception instantanée d'information, qui n'a alors plus le temps de se "cristalliser" en une projection sclérosante.
- et non comme une unité de conscience entre sujet et objet.
Il n'y a pas de conscience océane dans le bouddhisme, mais des continuums de conscience distincts, bien qu'interdépendants, je suppose.Je vois la non dualité :
- plutôt comme une perception instantanée d'information, qui n'a alors plus le temps de se "cristalliser" en une projection sclérosante.
- et non comme une unité de conscience entre sujet et objet.
Non duel est peut-être ce sentiment de plénitude, quand il n'y a absolument plus besoin de rien ajouter ou soustraire à ce que l'on vit. Bref tout est parfait aussi bien dans notre action que notre inaction. Il n'y a pas de mieux et de moins bien ce qui n'empêche de faire tout ce qu'il y a faire, et même d'améliorer, paradoxalement, ce qui peut l'être mais sans prise de tête.
Sais pas ???
Sais pas ???