Faut-il avoir reçu une sorte d'appel pour devenir samanera ?
Est-ce une vocation ou une prise de conscience ?
Devenir samanera
Coucou Ted,
Bah, il faut avoir la capacité, si ce n'est la possibilité d'abandonner ces responsabilités mondaines, comme évoquées ailleurs, pour se consacrer à d'autres responsabilités autrement moins mondaines. Cela peut effectivement se faire suite à un appel intérieur, une vocation qui se révèle ou une profonde prise de conscience, cela peut aussi se faire tout simplement par hasard. Mais il faut dire que dans nos sociétés, il y a très peu de facteurs encourageant la prise de la robe, vu le peu de sollicitations dans ce sens.ted a écrit :Faut-il avoir reçu une sorte d'appel pour devenir samanera ?
Est-ce une vocation ou une prise de conscience ?
------------------------------------------------------------------------------
Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don Dhammapada
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
En général, on a déjà une conduite similaire, et on se dit que prendre les voeux correspondants après avoir bien examiné le fait de pouvoir continuer à maintenir une telle conduite; c'est alors une "formalité" qui engendre encore plus de mérites et qui renforce ce maintien.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Il est peut être là le problème : "la robe". Si on pouvait continuer à s'habiller comme avant, ce serait peut être plus acceptable de nos jours ?tirru... a écrit :Mais il faut dire que dans nos sociétés, il y a très peu de facteurs encourageant la prise de la robe, vu le peu de sollicitations dans ce sens.
Une conduite similaire, oui, sauf "la robe"... J'ai l'impression que ça doit en décourager pas mal.Dharmadhatu a écrit : En général, on a déjà une conduite similaire, et on se dit que prendre les voeux correspondants après avoir bien examiné le fait de pouvoir continuer à maintenir une telle conduite; c'est alors une "formalité" qui engendre encore plus de mérites et qui renforce ce maintien.
Un moine en robe, d'accord. Mais pourquoi l'imposer aussitôt aux novices ?
En occident, les prêtres ne se balladent plus en soutane depuis longtemps.
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Il y a des exceptions: quand j'étais prénovice, Geshe Thupten m'avait conseillé de rester en 'civil' sauf quand j'allais à des enseignements.
Dans le code monastique tibétain, c'est mal vu de quitter ses robes, mais il y a des cas de force majeure. Adapter au monde actuel, ce n'est pas plus mal. Après, c'est peut-être juste assumer son statut en société, que les autres nous regardent de travers ou pas.
Tout dépend du contexte de chacun j'imagine.
Dans le code monastique tibétain, c'est mal vu de quitter ses robes, mais il y a des cas de force majeure. Adapter au monde actuel, ce n'est pas plus mal. Après, c'est peut-être juste assumer son statut en société, que les autres nous regardent de travers ou pas.
Tout dépend du contexte de chacun j'imagine.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Perso, c'est une chose naturelle qui s'impose à moi. Mais je ne l'ai pas encore mise en oeuvre.