"Moi" est constamment à l'oeuvre

Katly

ted a écrit :
Katly a écrit :Pas de "baguette magique" à offrir.
( Libération de l'esprit par soi-même, travail sur soi, soin de son propre esprit... )
Mais est-ce bien vrai justement ?
Puisque le XIIème Gyalwang Drukpa semble dire (mais j'ai sans doute mal compris la citation ou son contexte) que ce type de pensée est égoïste, structurellement, puisque née de l'ignorance fondamentale.
Est-ce que les Bouddhas n'auraient pas un pouvoir beaucoup plus grand que celui qu'on veut bien leur donner ?
Par exemple, qu'est ce que la transmission ? :shock:
Ce n'est pas un effort que nous produisons par nous-mêmes. :cool: C'est bien "quelque chose" que nous passe un être éveillé. Un maître éveillé. :oops:
Je pensais au remède que le Bouddha a découvert sur lui-même et qu'il a offert aux autres. Un chemin a faire, une pratique de la méditation, "un travail sur soi, son esprit". La présence d'un bouddha illumine et guérit autour de lui sans doute.
La guérison, l'amour sont "contagieux". :)
Des guides, des rencontres peuvent nous aider et parfois quand notre flambeau vacillait ou dans la nuit une main tendue.

Mais il y a des étapes psychologiques, abandonner des intérêts, des états d'esprits malsains pour être ouvert et prêt à recevoir l'aide qui se présente. Dans certains cas une aide autre complémentaire médicale ou la psychothérapie sont nécessaire.
Mais il y a d'autres personnes qui ont fait cette démarche, s'étant déjà auto-guérit, sont plus facilement réceptive et développent vite leur esprit, une résilience, une guérison pour s'éveiller, se libérer. On un naturel plus ouvert déjà... Le contact avec un être lui-même "guérit", calme, patient, dans la bonté, la bienveillance, va donner et renforcer de bonnes conditions, inspirer leur "nature de bouddha".
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jules
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ted :
Quand on se lance sur une voie telle que la voie bouddhiste, je pense que beaucoup de gens réalisent qu'"être" est fondamental. Et qu'"avoir" n'est pas la source du bonheur, ni de l'apaisement.
D'ailleurs, les dix mille essences et attributs de l'être sont ce par quoi nous tentons vainement "d'avoir" ce dernier, soif oblige.

Et, au point le plus extrême de la soif qui s'ignore, je vois la soif des incurables qui consiste à "avoir le -non avoir l'être -" <<metta>>
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Flocon
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Merci des précisions. C'est bien un malentendu. :)
ted a écrit :N'y aurait-il pas là une incitation à placer plus de confiance en l'action des Bouddhas ?
Je ne comprends pas ce que veut dire concrètement "placer de la confiance en l'action des Bouddhas" pour toi : donc je n'ai pas de réponse à ta question. :oops:
Sinon, je suis d'accord avec Dharmadhatu.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ted

Flocon a écrit :
ted a écrit :N'y aurait-il pas là une incitation à placer plus de confiance en l'action des Bouddhas ?
Je ne comprends pas ce que veut dire concrètement "placer de la confiance en l'action des Bouddhas" pour toi : donc je n'ai pas de réponse à ta question. :oops:
Baaaah ! Prier les Bouddhas :oops: Tout simplement... :D
Ok Je :arrow: :)
C'est pas un forum de bouddhisme populaire ici, j'avais oublié... :D :mrgreen:

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Flocon
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D'accord, merci : dit comme ça, je comprends mieux. :D
Et oui, je pense moi aussi qu'il peut s'agir d'une incitation à la vénération des Bouddhas : ça me paraît plausible dans le cadre du Bouddhisme Tibétain.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ted

jules a écrit :Et, au point le plus extrême de la soif qui s'ignore, je vois la soif des incurables qui consiste à "avoir le -non avoir l'être -" <<metta>>
Et chercher à être le non-être, c'est pas mal non plus comme illusion. :???:
Katly

ted a écrit :
Flocon a écrit :
ted a écrit :N'y aurait-il pas là une incitation à placer plus de confiance en l'action des Bouddhas ?
Je ne comprends pas ce que veut dire concrètement "placer de la confiance en l'action des Bouddhas" pour toi : donc je n'ai pas de réponse à ta question. :oops:
Baaaah ! Prier les Bouddhas :oops: Tout simplement... :D
Ok Je :arrow: :)
C'est pas un forum de bouddhisme populaire ici, j'avais oublié... :D :mrgreen:

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Prier et envoyer notre énergie spirituelle à ceux qui sont malades, comme nous le faisons dans le bouddhisme, est très important pour leur guérison. Les bouddhistes nomment cette prière «transfert d'énergie spirituelle » et croient fermement au pouvoir de cette pratique. Il ne s'agit pas ici de superstition, car dans cette sorte de prière, le transfert d'énergie repose sur des bases scientifiquement prouvées. C'est un fait que lorsque la communauté est assise ensemble en complète harmonie et produit l'énergie de pleine conscience ou de pleine vigilance à l'endroit d'une personne, pour lui envoyer son soutien spirituel, automatiquement, ce champ d'énergie atteint la personne choisie.

Thich Nhat Hanh


Mais pour moi, la prière n'est encore que solitaire, intérieure et silencieuse, spontanée, parfois les larmes montent, c'est plus de l'oraison que "prier les Bouddhas" formellement, mais une force d'énergie en laquelle j'ai une confiance naturelle, sans vraiment m'en rendre compte. :oops:
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