Méditation et moucherons...

Katly

Dans la méditation en marchant, on a ceux qui visitent la chaussure, c'est pas toujours facile de s'en apercevoir à temps avec les chaussures fermées, mais des fois ça chatouille et on se déchausse, on secoue et l'insecte s'en va.
Avec les sandales c'est pas toujours adéquats, très prudents, mais ils ressortent plus facilement.
Assise, pieds nus dans l'herbe, ils passent où se passent comme si ça faisait partie du paysage. En marchant pieds nus, je commence à le faire de plus en plus, on est bien plus léger, je suis plus attentive au sol, ainsi qu'à tout mon corps, à mes pas.
Mais être pieds nus dans la nature si cela me fait souvent très envie par confort aussi, c'est aussi accepter une vulnérabilité. On ne peut pas toujours le faire à tous moments, partout comme ça.
Il y a des chemins avec trop de cailloux, des morceaux de verres, des herbes épineuses, des serpents, et on peut avoir besoin de courir ou d'escalader.
Bref, c'est une ballade.
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Flocon
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Oui, la nature, c'est toujours compliqué dès qu'on interfère...

Dites, il m'arrive un truc qui m'inquiète un peu, donc je profite du fil pour le poster (Sourire, pardon, on est toujours dans le rapport aux animaux et le bouddhisme, mais si tu veux que je poste ça ailleurs, tu me dis :oops: ) : un couple de tourterelles a fait son nid sur ma fenêtre, la femelle a pondu et couve : au douzième étage, en plein Paris! :shock:

Vous croyez que je dois la nourrir, ou laisser les choses se faire normalement -c'est le mâle qui la nourrit, pour le moment : ça devrait suffire. Qu'est-ce qui est le mieux à votre avis? Je penche pour la deuxième solution, mais... :?:

Axiste, les scolopendres chinois sont énormes : mais bon, c'était moi qui avais un problème, pas lui, nous sommes d'accord. A vrai dire, je les crains surtout dans la baignoire... Passons. :oops: :lol:
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
Katly

Observe, et avec ton intuition, si tu ressens qu'ils n'ont besoin de rien c'est qu'ils n'ont besoin de rien. Ne fais rien.
Si tu ressens qu'il sont en péril, que le mâle ne vient plus, un truc anormal, un danger... réfléchis à l'action que tu peux faire.
Essaie si tu as le temps d'en savoir plus sur le comportement, besoin, nidification de cet animal, pour mieux comprendre et savoir ce que tu peux ou ne pas faire.
Peut-être n'ont-ils besoin que du rebord de ta fenêtre, quel merveille, tu assistera aux roucoulements, et à la naissance, à l'envol.
Dernière modification par Katly le 07 juillet 2013, 11:14, modifié 1 fois.
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axiste
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Quand j'étais à Paris j'avais fait une mini cabane sur mon balcon avec ma fille et un jour j'ai découvert un oeuf à l'intérieur. Je ne l'ai pas touché, mais le seul fait de toucher le carton a fait venir l'oiseau qui s'est pointé en flèche vers moi et il a fait volte face et est reparti à jamais...ça s'est fait très vite...j'ai refermé la fenêtre et l'oiseau n'est jamais revenu...
Je crois qu'il faut surtout ne rien toucher... FleurDeLotus
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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Flocon
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Je crois qu'ils n'ont besoin de rien, d'autant plus que je viens de vérifier (merci Katly, de m'y avoir fait penser! loveeeee ) : les deux parents alternent la couvaison et se nourrissent tantôt séparément, tantôt mutuellement. Ils sont donc auto-suffisants, surtout en cette saison. Mais bon, dur de ne pas s'interroger dans ces cas-là, et de ne pas être tentée de couver par procuration... :oops: :lol:

Je ne risque pas de toucher au nid, évidemment, Axiste! De toute façon, je ne suis pas inquiète de ce côté-là : les deux oiseaux me connaissent, ils me laissent arroser les plantes autour de leur nid sans se déranger, donc pas de danger qu'ils abandonnent leur couvée. C'est paisible, la tourterelle...

Bon, merci des avis.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
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Kong Tseu
Katly

Oui, parfois on est juste un abri.
Notre coeur n'est pas une cage.
"Un cadeau du ciel... qui retourne au ciel"...
Katly

Sinon pour les insectes, le simple mouvement de l'air, parfois, les font fuir. Avec un éventail... Butterfly_tenryu
onmyway

J'avais campé récemment (camping officiel car zones assez découverte avec peu de bocages ou forets) au bord de la garonne; Dès que la nuit approche, les moustiques débarquent; Inversement, quelques bivouacs que j'ai choisi moi même, en general des clairières "sèches", donc pas trop de moustiques; Ma toile interieure de tente fait "moustiquaire" ou en tous cas, elle a le même aspect "filet à papillons"; Bien fermer la toile interieure permet de se proteger des moustiques et autres "visiteurs" imprévus ! La hauteur du auvent permet de s'assoir en tailleur, même sur une polaire pliée sans toucher les arceaux; (après tout dépends de la taille de chacun :lol: , pour ma part 1m80 et ça passe)
Je fais un nouvel itineraire "assez long" mardi en principe, en tous cas j'espère; Vu la chaleur, je roulerais matin et fin d'apres midi;
Pour éviter d'être "attaqué" par les moustiques, éviter de s'assoir dans les endroits humides, où il y a des points d'eau proches (lacs, fleuves, etc);
Dans mon test express en thailande j'avais repulsif tropical et moustiquaire imprégnée; (mais en France faut pas exagérer, les moustiques sont plus "gentils"' en general ! et aucun risque de paludisme et autres (on verra plustard avec le réchauffement climatique !) mais même là bas, j'avais très vite abandonné la moustiquaire (galère à fixer dans les guesthouses) et les auberges ont en general air et ventilo;

Pour méditer "tranquille" dans des coins de nature, choisir plutôt le matin, ou aprem, endroit sec, et dégagé (pas encaissé, ni avec trop de broussailles etc), et éloigner sa ou ses bouteilles d'eau et sa bouffe, du lieu où on s'assoit, car il n'y a pas que l'humain qui aime les gourmandises ;)
Butterfly_tenryu
Katly

ça c'est sûr, j'aurai pas idée de laisser le pot de confiture ouvert de mon pique-nique à côté de moi, dans la nature, mais je ne prends qu'un fruit et mes épluchures vont direct à la corbeille plus loin ou sac bien fermé en attendant.
Le matin, c'est vraiment bien, mais suis pas assez lève-tôt en ce moment.
Sinon la fin d'après-midi c'est tranquille, et comme le matin il y a peu de promeneurs, un ou deux sportif(ves) ou pêcheurs... Dix sept heures tout le monde déguerpit pour l'apéro... les enfants sont fatigués... etc
Mais n'empêche qu'hier après-midi je m'étais bien installée sur l'herbe au bord de l'eau, sous deux petits arbres, pour lire, écrire, et v'la ti pas que se ramène deux bonhommes avec un trépied, du matos vidéo, et qui me sortent un petit engin volant téléguidé et bruyant, pour le filmer. :shock: La frime... :roll:
Là, je me suis dis, j'suis "maudite". :mrgreen: Ou transparente. :mrgreen: ou c'est Blade Runner, je ne sais quoi... J'ai pris mon barda, suis partie plus loin. Côté insecte c'était bien, mais côté humain. :mrgreen: Les endroits plus sauvages et escarpés sont plus tranquilles.
Sur le rocher habituel, moins fréquenté, c'est sec, et j'ai découvert que les genêts crépitent, ils crépitent au soleil, c'est leur chant à eux.
D'ailleurs il est temps que je me prépare à y aller. Salut.
Katly

Je suis retournée au bord de la rivière pour m'habituer dans le nuage des moucherons. :mrgreen:
Pas de petit engin volant téléguidé aujourd'hui. Tant mieux sinon, j'aurai fais de la télékinésie. Plouf ! :) Non, vaut mieux pas que j'ai ce pouvoir, je ne suis pas assez sage, encore. :oops:
Mais c'est un lieu où y a pas de caïmans ou de tarentule, de python, c'est déjà ça. :D Juste les grenouilles dont la conversation se mélangeait parfois à celles des passants, mais je préférai celle des grenouilles. Et les promeneurs du soir comme du matin sont plus sympas, on dirait.
Alors j'ai pu être assise au milieu des fleurs de trèfle, des abeilles tout autour, des libellules, sacrées envergure parfois ! des demoiselles, des mouches, des taons, des bourdons... Marcher pieds nus avec les fourmis, entre les orties... Souvenirs d'enfance...
Un bout de sentier dans la forêt pieds nus, le doux, le dur, le granuleux, le piquant, la fraîcheur des pierres. La plante du pied est à la fois forte et sensible, ce que je sentais me piquer, ne pénétrais pas dans la chair. La marche est plus lente, plus attentive, un peu moins arrogante aussi, le vrai contact. La fraîcheur de l'eau du petit torrent pour apaiser.
Sur le rocher, assise immobile, les bêtes sur mon bras, fermer les yeux, faire confiance, cela vient tout seul... une toile d'araignée comme un petit voile jeté sur le buisson juste sous mes yeux, la petite épeire qui brodait.
J'ai oublié, fermé les yeux, respirer le vent. Puis un peu plus tard, au moment de partir, je la vois sur mon sarouel. :shock: mouvement de la main, pensée "attention pas de mal", j'ai secoué un peu mon pantalon. Fini, elle est parti sur les rochers moussus, j'ai pris garde en marchant de l'éviter, malgré qu'elle se confondait avec le gris de la pierre. Bon chemin araignée. :)
Moi, j'ai repris le mien pieds nus sur la grande allée de terre battue et sablonneuse du retour, cette fois.
Cela aurait été dommage de ne pas vivre vraiment pleinement cette belle journée dans la nature.
Ce parc me guérit.
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